Marketing Archives - Master Intelligence Economique et Stratégies Compétitives Le Master Intelligence Economique qui combine analyse économique, outils de veille, e-réputation, gestion de crise et big data via une formation sur deux ans. Wed, 11 Nov 2020 18:37:39 +0000 fr-FR hourly 1 L’Intelligence Artificielle et le Marketing Digital https://master-iesc-angers.com/lintelligence-artificielle-et-le-marketing-digital/ Wed, 11 Nov 2020 18:37:39 +0000 https://master-iesc-angers.com/?p=3260 Au fur et à mesure que l’IA progresse, la capacité de l’utiliser pour améliorer les stratégies de marketing digital et fournir des informations précieuses sur les clients aux entreprises augmentera également. L’IA augmente la capacité de collecter, analyser, et fournir… Continuer la lecture

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Au fur et à mesure que l’IA progresse, la capacité de l’utiliser pour améliorer les stratégies de marketing digital et fournir des informations précieuses sur les clients aux entreprises augmentera également. L’IA augmente la capacité de collecter, analyser, et fournir aux entreprises des informations précieuses sur les clients. Il est indiqué que l’intelligence artificielle est indispensable dans les futurs produits numériques, notamment dans le domaine du marketing digital. De plus en plus d’entreprises mettent en œuvre l’IA dans le marketing digital pour leurs entreprises. L’intelligence artificielle change l’avenir du marketing.

L’intelligence artificielle

C’est un domaine de l’informatique qui tente de comprendre l’intelligence et de produire une nouvelle machine intelligente qui pense, répond et exécute des tâches en fonction des données qui y sont introduites, tout comme le font les humains. Certaines des activités associées à l’IA sont techniques et spécialisées, telles que la robotique, la reconnaissance vocale, la reconnaissance d’images, le traitement du langage naturel, la résolution de problèmes, etc.

Les systèmes d’IA deviennent de plus en plus matures avec les algorithmes, les systèmes devenant plus efficaces à un rythme beaucoup plus rapide. Le domaine d’application de l’IA s’est élargi, contribuant à faire de grands progrès dans les domaines de la recherche et du développement à travers le monde. L’IA n’est pas une intelligence humaine, mais elle peut penser comme un humain et dépasser l’intelligence humaine.

La relation entre l’IA et le marketing digital

Au cours des années précédentes, les spécialistes du marketing hésitaient à appliquer l’intelligence artificielle à leurs stratégies marketing. Mais maintenant, de nombreuses marques à succès l’ont adopté et l’utilisent dans leur marketing, des marques comme Amazon et Spotify utilisant avec succès des systèmes d’IA. Par exemple, Amazon utilise l’IA pour afficher uniquement les produits pertinents aux acheteurs, en fonction des recherches, des achats et des vues précédents. L’intelligence artificielle dans le cadre du marketing digital est désormais une réalité, offrant une gamme d’avantages et d’options. Voyons comment exactement nous pouvons utiliser l’intelligence artificielle dans notre marketing digital.

Comment l’IA transforme le marketing digital ?

Avec la capacité de collecter des données, de les analyser, de les appliquer puis d’y réagir, l’IA révolutionne le marketing digital. Avec l’augmentation de la quantité d’informations sur les consommateurs potentiels, l’importance de l’IA est sa capacité à prendre des décisions basées sur des données rapidement et avec précision. Voici comment l’IA change le marketing digital :

  • Reconnaître et analyser

La gestion de la relation client (CRM) fait référence à une stratégie commerciale qui établit une approche commerciale centrée sur le client en maximisant la collecte d’informations sur les clients et en filtrant les informations valides. Lorsque le CRM, la technologie IA et la technologie Big Data sont combinés, ils peuvent maximiser la collecte d’informations sur les utilisateurs à partir de différentes plates-formes, obtenir des informations ciblées sur les clients et leurs besoins pour que les entreprises adaptent leurs stratégies marketing. La clé est que toute information comportementale comme les types de produits, les pages consultées par la personne et les outils utilisé deviendra la source de l’analyse de l’IA. Ces données collectées par les spécialistes du marketing vont servir à analyser les besoins d’un client potentiel etadapter l’IA utilisée afin de stimuler les ventes. Ils peuvent aussi visualiser le parcours client et fournir le bon type de solution en facilitant l’expérience d’achat pour les clients.

  • Quand l’IA se combine avec la réalité virtuelle et la réalité augmentée

Lorsque la technologie de l’IA rencontre les nouvelles technologies visuelles telles que la réalité augmentée et la réalité virtuelle, elle apporte une nouvelle expérience de consommation. Cette méthode peut également fournir aux consommateurs des moyens intéressants d’interagir et d’en apprendre davantage sur une marque, leur permettant de créer une connexion. La combinaison de l’IA avec la RA / VR actualise non seulement l’expérience de consommation de l’utilisateur, mais crée également une identité de marque forte qui peut aider à créer un plus grand sentiment de fidélité de la part de la clientèle d’une marque.

Marketing digital et IA en entreprise

  • Application des chatbots IA

Le développement de la technologie de reconnaissance sémantique, de traitement du langage et de conversion vocale de l’IA a rendu le service client de l’IA plus facile à utiliser et offre une meilleure expérience. Par rapport au service client, les chatbots IA présentent de nombreux avantages.

Tout d’abord, les chatbots IA permettent aux entreprises d’aller au-delà de la forme traditionnelle de service client les chatbots peuvent fournir une assistance à un certain nombre de clients en même temps et dans différents fuseaux horaires. En outre, les chatbots IA n’ont pas besoin de se reposer, ils peuvent donc répondre aux questions des clients 24 heures sur 24 et en temps réel. En plus de ces avantages, les clients peuvent choisir la langue utilisée par le service client IA en fonction de leurs besoins, permettant à une marque de fournir un service client localisé.

  • Email marketing

L’IA aide les marques à personnaliser les campagnes de l’email marketing en fonction des comportements des utilisateurs, ce qui signifie que les spécialistes du marketing peuvent envoyer des e-mails déclenchés par certaines actions. Cela leur permet de fournir des e-mails pertinents dans les boîtes de réception des clients, les lignes d’objet, les recommandations de produits et les messages étant tous choisis en fonction du comportement du client.

En plus d’un meilleur contenu personnalisé, l’intelligence artificielle aide également les spécialistes du marketing à optimiser leurs campagnes par courrier électronique, leur permettant de maximiser leurs résultats. Les spécialistes du marketing peuvent utiliser des outils pour analyser et optimiser rapidement les campagnes de manière dynamique, plutôt que d’avoir à tester différents messages et conceptions, ce qui peut prendre plusieurs semaines.

En fin de compte, l’IA peut aider les spécialistes de l’e-mail marketing à atteindre les bons clients au bon moment, en s’assurant que la messagerie est pertinente, attrayante et plus susceptible de se convertir. Il peut également vous permettre de mieux analyser les types de messages, les lignes d’objet, la conception et les images qui donnent les meilleurs résultats.

  • Publicité numérique à l’ère de l’intelligence artificielle :

La publicité numérique est l’un des domaines les plus réussis à avoir adopté l’intelligence artificielle. Il est utilisé sur des plates-formes telles que Facebook, Google et Instagram afin de fournir la meilleure expérience possible. Ces plates-formes analysent les informations des

utilisateurs, y compris le sexe, l’âge, les intérêts et d’autres aspects pour leur montrer les publicités les plus pertinentes, améliorant ainsi les performances des publicités numériques.

Grâce à la technologie de l’IA, les spécialistes du marketing peuvent repérer les tendances et même prédire les tendances. Ils peuvent ensuite prendre des décisions stratégiques quant à la répartition de leurs budgets et à leurs cibles. En conséquence, les marques peuvent réduire le gaspillage de publicité numérique et s’assurer que leurs dépenses donnent les meilleurs résultats possibles.

  • Contenu marketing

Grâce à l’IA, vous pouvez découvrir quel contenu est le plus efficace, en fonction du comportement des clients ciblés, ce qui vous permet d’utiliser le marketing de contenu qui donne des résultats. Les spécialistes du marketing peuvent mieux comprendre quels types de contenu fonctionnent le mieux pour leur public cible, ce qui leur permet de partager ou de créer la bonne forme de contenu. L’intelligence artificielle peut être utilisée pour organiser le contenu et le créer. Par exemple, le système de recommandation de YouTube propose des suggestions de vidéos susceptibles d’intéresser les utilisateurs en fonction de leur comportement antérieur. L’utilisation d’un outil similaire vous permettra de suggérer des produits, des blogs, des vidéos ou d’autres formes de contenu pouvant intéresser un visiteur du site Web en fonction de la façon dont il interagit avec votre site.

L’IA est désormais plus accessible pour les entreprises, ce qui en fait un outil précieux pour les spécialistes du marketing digital. Il est irréfutable que l’IA influence largement les choix de vos clients, aidant à fournir des recommandations pertinentes et un service client rapide. Examiner les façons dont vous pouvez en faire usage vous permettra de mieux développer votre marque et de répondre aux attentes de vos clients.

Par Hajar Tigdad, promotion 2020-2021 du M2 IESCI

Bibliographie

https://www.conversationnel.fr/chatbot/intelligence-artificielle-sujet-tendance-revolution-marketing

https://www.kameleoon.com/fr/blog/intelligence-artificielle-marketing-digital

https://www.1min30.com/transformation-digitale/limpact-de-lintelligence-artificielle-dans-le-futur-du-marketing-digital-1287501978

https://pubosphere.fr/lintelligence-artificielle-en-marketing-menace-ou-opportunite/

https://www.flexmedia.fr/a-la-une/realite-augmentee-intelligence-artificielle-du-pareil-au-meme/

https://www.inbenta.com/fr/technologie/ia-nlp/intelligence-artificielle/

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L’eSport un outil stratégique pas si loin des sports « traditionnels » https://master-iesc-angers.com/lesport-un-outil-strategique-pas-si-loin-des-sports-traditionnels/ Fri, 13 Apr 2018 11:39:10 +0000 https://master-iesc-angers.com/?p=2901 Lors d’un précédent article, intitulé « L’eSport c’est quoi et pourquoi ? », nous présentions cette discipline en pleine expansion, certaines des grandes compétitions qui existent, pouvant rassembler des millions de spectateurs de même que des millions de dollars de récompenses mais aussi… Continuer la lecture

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Lors d’un précédent article, intitulé « L’eSport c’est quoi et pourquoi ? », nous présentions cette discipline en pleine expansion, certaines des grandes compétitions qui existent, pouvant rassembler des millions de spectateurs de même que des millions de dollars de récompenses mais aussi l’expansion progressive de l’eSport dans nombre de pays et les enjeux qui peuvent en ressortir.

En effet, s’il existe un pays qui rayonne particulièrement en matière d’eSport c’est bien la Corée du Sud et ce rayonnement est tel qu’il fait office de soft power pour le pays. Ils ont ainsi une vision de l’eSport plus vieille et plus développée que la nôtre, en lien avec une acceptation de celui-ci comme discipline sportive bien plus étendue contrairement aux pays occidentaux où bien qu’une évolution soit en marche (évolution assez récente d’ailleurs), l’acceptation de l’eSport comme discipline sportive fait débat.

Si l’on connait donc une évolution, concernant le développement et l’acceptation de l’eSport, c’est plus que probable qu’elle soit due à l’importance que prend le marché de l’eSport dans le monde. Les recettes sur le marché européen à lui seul devraient atteindre, selon une étude menée par SuperData pour Paypal, en 2018, 345 millions de dollars sachant que dans ce chiffre on laisse de côté les marchés asiatiques et américains qui sont prépondérants. Il nous faut également rajouter à ceci que ce marché est étroitement lié à celui de l’industrie du jeu vidéo qui affichait un chiffre d’affaires mondial de 91,8 milliards de $ en 2015 avec de bonnes perspectives de croissance.

Nous pourrons alors rajouter au fait que si les mœurs évoluent et que l’eSport est de plus en plus répandu et accepté à travers le globe, il est malgré les apparences plus proche des sports, que l’on qualifiera de « traditionnels », qu’on ne pourrait le penser de prime abord et qu’il se révèle être un outil stratégique, présentant surement par la même occasion des enjeux commerciaux plus directs qu’un autre match de sport puisque l’eSport est directement, de par sa nature, relié à un produit.

Nous effectuerons ainsi une comparaison entre le sport traditionnel et l’eSport de manière à le présenter comme pas si éloigné que cela de ces sports et qu’à ce titre, il est tout autant légitime et présente tout comme eux des enjeux de rayonnement pour un pays, une société mais aussi de manière plus globale des enjeux stratégiques pour les différents agents qui peuvent graviter autour de cette sphère.

Dans cette optique, nous pourrons relever notamment deux points, un premier qui fait le parallèle entre des caractéristiques de ces deux types de sports et un deuxième présentant l’eSport comme une continuité du sport traditionnel. Nous ne ferons pas ici de lien de présentation d’arguments qui visent à faire un parallèle entre l’eSport et le sport d’adresse, en dépit des détracteurs de l’eSport le réfutant comme sport car ne requérant pas de dépense énergétique qui serait lié à une activité physique, en vue de le légitimer mais nous présenterons plutôt les similitudes qui existent dans la forme des compétitions et la pratique de ces disciplines.

En effet, à ce titre nous ferons le parallèle entre le système de ligue qu’emploient des sports tels que le Basket avec la NBA (National Basketball Association), le foot avec la Champions League ou encore le football américain avec la NFL (National Football League).

Il s’avère que dorénavant la compétition qui existe dans l’eSport autour de grande licence se fait de plus en plus dans un système de ligue parfois même autour d’équipes franchisées comme l’« Overwatch League ». Dans la même ligne de plus en plus de sports classiques se voient aussi numérisés et avec ces jeux se développent aussi des ligues de championnats tels la « NBA 2K League » (ligue comprenant plus d’une quinzaine de franchise).

Il se trouve en fait qu’au même titre que les sports traditionnels, dans le domaine de l’eSport, les personnes ou les équipes qui participent à des compétitions de haut niveau suivent également un entrainement intensif sous la tutelle d’un coach, de personnes essentiellement destinées à l’analyse de stratégie à adopter ou savoir anticiper et en plus de ceci comme le phénomène prend une ampleur considérable, les sponsors eux aussi prennent une grande importance autant dans le financement des équipes, des événements que dans l’attribution de ceux-ci.

Il existe, donc au même titre que les sports classiques dans le haut niveau, un réel encadrement et organisation de l’équipe ou du joueur pour le pousser à la meilleure performance possible en passant par l’établissement de stratégies, l’analyse des autres comportements et toutes les différentes pratiques qui peuvent exister pour obtenir d’un individu le meilleur résultat possible. Autour des grandes licences amenant de grandes compétitions tout comme les autres sports, ils se forment des communautés de fans et rassemblent de nombreux spectateurs d’où l’importance de fabriquer des événements avec un certain faste pour à la fois garder une certaine fascination pour cet environnement mais aussi pour satisfaire à la fois les performers et les spectateurs.

A partir de ce moment-là, vient la nécessité d’un apport financier en amont et donc l’importance des sponsors et investisseurs. Une chance que le marché soit en forte expansion et permette la création d’événements gigantesques car en effet, les investisseurs de toutes parts veulent s’introduire dans ce marché de l’eSport et capter une partie des recettes. Actuellement, le marché est en pleine ébullition de telle sorte que les chaînes télévisées, les clubs sportifs, de grands groupes et acteurs de toute part s’y intéressent et commencent à investir dans des entreprises organisatrices d’évènement, dans des équipes, en rachètent ou décide de se doter d’un pôle lié à cette discipline (puisqu’en plus d’intérêt financier, il s’agit d’un remarquable outil marketing).

Dans le même temps, alors que l’eSport dans son organisation présente un certain nombre de similitudes avec les autres sports, on peut également voir cette discipline, dans certains cas, comme une continuité de ces sports traditionnels. En effet, ceci prend sens dans la logique où des sports comme le football ou le basket se voient traduits en jeux numériques (à savoir NBA 2K.. et Fifa) qui grâce au succès de ceux-ci amène au développement de compétitions en rapport avec ces jeux. Or, une des premières vocations de l’eSport en plus de répondre à une demande bien particulière, c’est aussi la promotion de ce genre de jeux, la promotion d’un sport. Dans ces situations, sport et eSport se retrouvent étroitement liés, d’autant plus que dorénavant presque tous les clubs de football se sont dotés d’un pôle eSport dans un but à la fois marketing et financier.

Ces éléments font la transition avec le prochain point qui présente donc l’eSport comme un outil stratégique. En effet, enjeu économique pour certain, marketing, promotionnel, ou d’influence pour d’autres, l’eSport se révèle aujourd’hui comme une discipline, certes, sportive mais aussi au cœur de nombreuses stratégies dans notre monde en guerre économique.

Tout d’abord comme nous l’avons soulevé concernant les clubs sportifs, l’eSport est avant tout un outil marketing faisant la promotion, d’un jeu, d’un sport et dans le cas d’entreprise éditrice de jeux vidéo il n’est pas étonnant de les retrouver développer des campagnes publicitaires faisant la promotion de leurs tournois qui font eux même la promotion de produits de l’entreprise, chacun stimulant donc l’autre. L’eSport touchant de plus en plus de strates de la société, désormais d’importants groupes s’y introduisent tel Webedia faisant main basse sur le marché de l’eSport français et s’appropriant à la fois des équipes mais aussi des sociétés organisatrices d’événement de l’eSport, dans l’accompagnement des joueurs et voulant même développer une chaîne télévisée consacrée à l’eSport. Cet outil puissant capable de fédérer des millions de spectateurs est de fait au cœur d’intérêts financiers reliés à des produits, à des sports, à des stratégies promotionnelles que ce soit pour une discipline ou un produit et devient en plus de ceci le point central de l’émergence de nouvelles filières économiques et de soft power en ce qui concerne le rayonnement d’équipes affiliées à un pays. L’enjeu est de taille entre les conglomérats qui investissent dans le secteur, l’apparition d’annonceurs, les stratégies des sponsors et des entreprises avec des intérêts financiers croissants parallèlement à la croissance des montants mis en jeu.

Par Léandre Meier, promotion 2017-2018 du M2 IESCI

Sources

https://www.afjv.com/news/6197_chiffre-d-affaires-mondial-des-jeux-video-2015-2016-2019.htm

https://www.afjv.com/news/7624_etude-sur-le-marche-de-l-esport-revenus-audiences.htm

http://www.e-marketing.fr/Thematique/media-1093/Breves/Comment-integrer-eSport-dans-votre-mix-marketing-320180.htm#gSZObmmbrLJH4TMT.97

http://fr.webedia-group.com/article/webedia-entre-dans-une-nouvelle-dimension-esport-avec-l-eswc-toornament-com-bang-bang-management-et-le-psg_a158/1

https://www.ladepeche.fr/article/2017/10/30/2675533-webedia-lance-1ere-chaine-francaise-consacree-e-sport.html

https://www.lequipe.fr/Esport/Actualites/Esport-17-equipes-participeront-a-la-premiere-nba-2k-league-en-2018/798485

http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/09/01/l-e-sport-une-belle-affaire_5179567_4408996.html

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L’eSport c’est quoi et pourquoi ? https://master-iesc-angers.com/lesport-cest-quoi-et-pourquoi/ Wed, 21 Mar 2018 17:00:53 +0000 https://master-iesc-angers.com/?p=2781 L’eSport fait de plus en plus parler de lui et se popularise de plus en plus bien qu’en France son statut et les discussions autour de celui-ci soient plutôt évasifs. On peut définir celui-ci comme étant la discipline liée aux… Continuer la lecture

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L’eSport fait de plus en plus parler de lui et se popularise de plus en plus bien qu’en France son statut et les discussions autour de celui-ci soient plutôt évasifs. On peut définir celui-ci comme étant la discipline liée aux compétitions de jeux vidéo, regroupant également tous les métiers, évènements qui gravitent autour de la pratique du jeu en lui-même.

Il existe ainsi de nombreux tournois de jeux vidéo de grande ampleur à travers le monde et également sur des différentes licences. On pourra notamment citer la finale du tournoi ESWC CS:GO (pour le jeu Counter-Strike : Global Offensive) OMEN by HP de 2017 qui avait lieu à Paris lors de la Paris Games Week où les quatre équipes finalistes se sont partagées 50 000 dollars. Il s’agit néanmoins là d’un montant assez dérisoire en comparaison d’autres compétitions qui existent. Néanmoins, on peut rapidement nuancer ceci en précisant que lors d’une autre compétition de ce même jeu (aux World Electronic Sports Games), la récompense pour les vainqueurs était de 800 000 dollars.

Ainsi, on peut également observer un des jeux les plus emblématique de l’eSport : Starcraft (développé par Blizzard Entertainment dont le premier opus date de 1998) qui dispose également de son propre championnat mondial avec une dotation en 2017 de 588 000 dollars dont 280 000 ont été remportés par le vainqueur. En plus de cette licence célèbre, Blizzard Entertainment s’est doté d’un arsenal de jeu pouvant prétendre à l’eSport, on retrouve ainsi Hearthstone dont le championnat mondial de 2017 a récompensé le vainqueur de 250 000 dollars, mais aussi Overwatch, un jeu de tir à la première personne prenant de plus en plus d’ampleur.

Après une première compétition mondiale en 2016, Blizzard a innové pour cette année en matière d’eSport en créant la première « ligue » d’eSport fonctionnant autour de franchises locales. Cette ligue est en fait constituée de 12 équipes, représentant chacune une ville, ayant payé 20 millions de dollars pour détenir un sport franchisé, dont les joueurs disposent de contrat d’au moins un an rémunéré au minimum 50 000 dollars. Le total des récompenses pour l’Overwatch League est actuellement fixé à 3,5 millions de dollars. Dans ce contexte bouillant, l’entreprise dont la réputation n’est plus à faire tant sa présence dans l’eSport et l’industrie du jeu vidéo est imposante, s’est même dotée de sa propre « arène » dédiée aux tournois d’eSport : la Blizzard Arena.

Parmi les autres grandes compétitions, se trouve celle dédiée à Riot Games. Pour son championnat mondial de 2016, Riot Games avec League of Legends, le jeu vidéo disposant actuellement de la plus grande communauté de joueurs, s’était doté de plus de 5 millions de dollars de récompense dont 40% sont destinés à l’équipe gagnante. Bien que l’on puisse considérer les montants présentés comme étant déjà élevés, les plus grosses sommes de l’eSport sont détenues par The International, une des plus grandes compétitions de l’eSport, pour le tournoi de Dota 2. En effet, pour sa septième édition, 24 millions de dollars ont été distribués dont plus de 10 millions pour les vainqueurs, autant dire que l’enjeu est de taille pour les finalistes.

L’eSport est un secteur en plein boom qui organise des tournois internationaux où se rencontrent les meilleures équipes de nations de tous les continents avec des sommes d’argent parfois colossales pour les vainqueurs. On imaginerait même sa présence aux jeux olympique de Paris 2024 au regard des derniers Jeux olympiques de Pyongyang et de la prise de parole de Tony Estanguet qui a pris la présidence du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’été de 2024 : « On doit se pencher dessus parce qu’on ne peut pas ignorer et dire ce n’est pas nous, que ce n’est pas compatible avec les jeux Olympiques. Je ne veux pas dire non tout de suite. Je pense que c’est intéressant qu’on discute tous ensembles pour mieux comprendre comment ça fonctionne et pourquoi l’eSport a autant de succès. ».

Concernant les Jeux olympiques de Pyongyang, une étape du tournoi Intel Extreme Masters a servi de préambule aux JO durant laquelle deux jeux vidéo ont fait office de compétition. L’eSport possède un incroyable potentiel en terme de croissance, avec une popularité grandissante, un accès facilité avec la diffusion de technologies à moindre coût, il peut devenir plus simple pour nombre d’individus de pratiquer cette discipline plutôt qu’un sport classique comme le tennis ou le basket qui nécessite d’avoir un terrain à proximité de même que d’autre joueurs à proximité et que ces éventuels terrains ne soient pas déjà occupés. Concernant la pratique du jeu vidéo, on a besoin d’une connexion internet et d’un ordinateur ensuite, le reste même à des heures indécentes est possibles grâce à la mondialisation des différentes licences de jeux vidéo. Ainsi, à la fois sur ce sport, on peut disposer d’une pratique très largement étendue qui renforce les compétitions. En effet, en 2016, Riot Games développeur et éditeur du jeu League of Legends revendiquait une communauté de plus de 100 millions de joueurs (se connectant chaque mois).

L’Institut d’étude spécialisée Newzoo estime les revenus du marché mondial de l’eSport pour 2018 à 906 millions de dollars avec une majeure partie réalisée par l’investissement des marques qui y contribuerait à hauteur de 77% et si elle continue sa trajectoire actuelle l’industrie de l’eSport pourrait atteindre 1,4 milliard de dollars en 2020 alors qu’en 2016, on comptabilisait un chiffre d’affaire de 463 millions de dollars pour le business mondial de l’eSport et 696 en 2017.

Pour autant déjà que ce secteur soit en plein essor, il ne faut pas le restreindre à lui-même puisqu’on peut supposer qu’il soit générateur de beaucoup d’autres gains pour l’industrie du jeu vidéo. L’audimat des finales de certains championnats pourrait même faire pâlir les chaînes télévisées française (entre autres) puisqu’elles peuvent à la fois réunir plusieurs dizaines de milliers de spectateurs et ces dizaines en millions sur internet puisqu’elles sont diffusées en ligne.

On relevait d’ailleurs pour le championnat mondial du jeu League of Legends de 2015, dont la finale se déroulait à Berlin dans la Mercedes-Benz Arena, qui a duré quatre semaines, un total de 334 millions de spectateurs. Comme le montre la finale de cette compétition il est courant dans l’eSport actuellement d’organiser de grands évènements dans de gigantesques salles ou des stades. On note également une présence de plus en plus d’écoles se spécialisant dans ce domaine, car c’est aussi un secteur juteux dans ce type de formation. Finlande, Russie, Angleterre, France, … En septembre prochain, sera disponible à l’Université du Staffordshire en Angleterre une licence sur le commerce et la promotion de l’eSport dont dispose (de manière assez similaire) l’Université des sciences appliquées de Kajaani en Finlande et une Université d’Etat à Moscou en Russie.

C’est dans ce contexte que de plus en plus de pays dans le monde prennent conscience des enjeux qui existent, notamment en termes de participation au rayonnement du pays, dans ce secteur et y consacre des formations ou voient se créer des écoles privées.

En Chine, l’eSport est enseigné comme une matière parmi tant d’autres dans un lycée chinois, cela s’inscrit dans cette tendance grandissante pour certains jeunes de vouloir devenir un professionnel des jeux vidéo. En Chine, c’est au lycée Lanxiang à Jinan qu’une filière a été développée pour former des jeunes entre 14 et 23 ans à la discipline du jeu vidéo.

Sur une formation d’en moyenne trois ans, comptant environ 50 élèves, ils seront soit formés pour devenir joueur pro avec pour but d’intégrer une équipe présente sur la scène internationale, de se forger une communauté via les différents médias qui peuvent exister servant de relais pour les joueurs désirant se montrer. Ils pourront également être initiés, formé à la gestion de ce business puisque c’est un secteur à ne pas restreindre à la simple pratique du jeu vidéo en lui-même.

En effet, il existe des coachs, entraîneurs pour les équipes, analystes, organisateur de compétitions, décorateur de scène pour les tournois, promoteur, et avec le développement de l’eSport, la diffusion des évènements à grande échelle au même titre que le sport traditionnel, le secteur a également besoin de présentateur, commentateur. Car comme dans les autres sports, tout le monde ne peut prétendre à atteindre le niveau de performance suffisant pour batailler sur la scène internationale.

 Effectivement, on notera, par exemple, le concept d’actions par minute (APM) qui s’est principalement développé à travers le RTS (real time strategy) Starcraft développé par Blizzard Entertainment comptabilisant comme son nom l’indique le nombre d’action par minute effectué par un joueur. Le fait est que les meilleurs compétiteurs sur ce type de jeu s’illustrent par un nombre d’APM particulièrement élevées ce qui n’est pas à la portée de tous (toutefois à nuancer du fait qu’il est possible de booster artificiellement son APM même si un joueur de haut niveau aura forcément un nombre APM élevée).

De fait, la formation s’oriente principalement vers des jeux vidéo avec des compétitions mondiales de renoms puisqu’étant potentiellement plus à même de permettre à l’étudiant de réussir son projet pro (d’autant plus que certains jeux ne se prête pas réellement à la discipline de l’eSport et l’organisation de grande compétition). Ainsi, pour qu’un jeu soit pris en considération dans ce genre de formation, il faut à la fois qu’il soit populaire, qu’il existe une grande communauté de fan, joueurs et qu’il existe de grandes compétitions ou qu’il ne demande qu’à en être la cible. La réalité de ce cursus est qu’il est présenté par le directeur comme une adaptation du marché et de l’économie puisqu’il s’agit d’un facteur de croissance indéniable qui ne peut être laissé de côté. L’intérêt que l’on peut voir dans le développement d’une telle filière, c’est que l’on part de personnes passionnées pour qui c’est un plaisir et que l’on va diriger vers des professions, métiers qui sont directement liés à leur passion, ce qui est loin d’être le cas de tous les étudiants.

De son côté l’Université des sciences appliquées de Kajaani en Finlande propose une licence en « eSports Business » gratuite pour tous les citoyens de l’Union Européenne. Présenté comme un secteur connaissant une expansion rapide, la formation propose une compréhension approfondie des enjeux économiques autour des compétitions de jeux vidéo. Ainsi, si ce n’est pas la compétence de pratique du jeu vidéo qui est mis en avance ici, c’est la gestion, l’expertise de l’eSport de manière assez large qui est promulguée.

La France n’échappe au phénomène grandissant de l’eSport avec des écoles privés qui ouvrent progressivement à travers le pays. Parmi les plus récente la Paris Gaming School (PGS) préparant aux métiers de l’eSport qui sont en pleine expansion. Malgré une potentielle réussite de tels projets et l’enthousiasme des banques qui peut exister vis-à-vis ceux-ci, on a aussi en France l’exemple de cas délicat comme l’e-sport Academy de Nantes qui dut fermer. Le manque de cadre institutionnel (il s’agit d’écoles privées non reconnues par l’Etat) peut, en effet, amener à des situations douteuses et dont les conditions de formations laissent à désirer d’autant plus que celles-ci sont assez onéreuses, il faut par exemple compter 9 000 euros par an pour la Paris Gaming School rivalisant avec le prix des écoles de commerce.

En dehors du fait qu’il s’agit d’un secteur juteux, en forte croissance dont l’émergence n’est plus à prouver, l’eSport un outil représentant des axes caractéristiques de l’intelligence économique : en effet, on peut le voir comme un outil de mobilisation et protection du réseau, d’influence, création d’images de marques, avec des actions entreprises en connaissance de l’information, de l’évolution des profils des joueurs, du jeu vidéo en général et de son marché. On a une utilisation stratégique des tendances du marché pour valoriser son entreprise et ses produits ce pourquoi l’eSport représente à la fois un outil d’influence, de marketing et une réponse aux mutations du marché de l’industrie du jeu vidéo.

Ou comment la guerre du soft power s’immisce dans le jeu vidéo international. Au-delà d’être un secteur en pleine effervescence dont les enjeux financiers sont certains, l’eSport est un outil d’influence parfois à la limite du géostratégique. La Corée du Sud fait office de référence en matière de performance dans l’eSport et en fait une arme au service du rayonnement de son pays. Il s’agit dans le pays d’une pratique acceptée qui dispose de nombreuses ressources et est très bien accompagnée, en plus d’une culture ou le travail et l’effort sont essentiels. Dans le cas de la Corée du Sud l’eSport est un secteur qui participe à la forte visibilité du pays sur la scène internationale tant sa présence y est imposante. Ça n’est donc pas très étonnant de voir que c’est une compétition d’eSport qui a servi de prélude aux récents Jeux olympiques de Pyongyang.

L’eSport c’est donc des enjeux de taille, mais aussi de plus en plus de similitudes avec des sports comme le foot. En effet, l’accord de diffusion de l’Overwatch League signé avec Twitch pour les deux premières saisons de la ligue (plateforme en ligne de diffusion) n’est pas sans rappeler les accords de diffusion signés par les chaînes télévisées avec les fédérations sportives. De même, si ce rapprochement n’est pas suffisant, ce sont les structures sportives « classiques » même qui s’introduisent dans le domaine de l’eSport en se dotant d’équipes dédiées aux jeux électroniques, c’est notamment le cas de l’Olympique lyonnais et du Paris-Saint-Germain en France.

L’eSport traverse de nombreuses strates de l’économie des pays, de la formation à la performance sportive aux nombreux métiers qui gravitent autour des grands évènements en passant par la sphère politique et les nombreux investissements que le secteur attire.

Malgré tout, si le phénomène a fortement crû ses dernières années pour atteindre l’ampleur qu’on lui connaît actuellement il est antérieur à cette vague et ça n’est pas pour rien qu’il s’est particulièrement développé à cette période. En effet, on peut situer cette ampleur grandissante de l’eSport dans une même période où les revenus de l’industrie du jeu vidéo ont connu de profondes transformations qui sont liées à plusieurs facteurs. Tout d’abord, nous pourrons relever la montée en puissance des jeux mobiles.

Dans un contexte d’économie du numérique caractérisé par des coûts fixes pharamineux de création d’un produit et par conséquent avec des jeux vidéo dont le prix moyen à la sortie se situe aux alentours des cinquante euros, la vente de jeux mobile a su répondre aux besoins d’une clientèle à grande échelle d’autant plus qu’ils sont extrêmement facile d’accès, directement dans la poche.

En 2015, les jeux mobiles (également présent sur la scène de l’eSport dorénavant) affichaient des recettes s’élevant à plus de 30 milliards de dollars pour une industrie du jeu vidéo qui comptabilisait dans sa totalité 91,8 milliards de chiffres d’affaires. Ajoutons à cela, la possibilité du piratage sur le support ordinateur, la potentielle lassitude des joueurs face à des licences qui ont parfois du mal à se renouveler et des revenus pouvant parfois aller à la baisse, il s’est révélé être quasiment essentiel de développer une stratégie de marketing autour de grands évènements sportifs (d’eSport dans notre cas).

En effet, le développement de l’eSport s’est révélé être un outil particulièrement puissant au service de l’industrie du jeu vidéo et de son modèle économique. Soulignons tout d’abord le fait qu’il s’agit en premier lieu, effectivement d’un outil marketing puisque ces évènements font surtout la promotion d’un jeu, mais plus loin encore, ils rassemblent, forgent une communauté de fan pour les jeux, mais aussi pour les équipes et joueurs qui s’affrontent et l’aspect communautaire de ces évènements fait que les spectateurs, eux même, sont prêts à y contribuer financièrement moyennant une légère contribution peu chère à produire.

De plus, cette mise en valeur des champions et les prix qui leur sont décernés tendent à produire une certaine fascination de ceux-ci et envers la discipline, qui avec une habile communication pour souligner le fait qu’une telle renommée est accessible à tous (ce fut notamment le cas pour Overwatch dont la société d’édition a réalisé un spot disponible sur YouTube présentant le système d’eSport autour de ce jeu et soulignant l’accessibilité et que chaque champion a commencé du bas), qu’il suffit de s’inscrire et de tenter sa chance lors de qualification, va contribuer à garder dynamique le volume des ventes en élargissant ou fidélisant sa clientèle à travers une certaine reconnaissance, valoriser l’image de marque qui peut déjà exister et créer un réel engouement.

Tous ces éléments sont des raisons de la forte croissance de l’eSport, les joueurs vont désormais avoir des modèles sur lesquels s’inspirer et les éditeurs vont disposer d’une communauté de fan qui s’élargit de même que sa clientèle globale et qui dit fan dit aussi la plupart du temps plus de dépenses dans la licence qu’il apprécie. De même, les grands groupes vont faire en sorte de stimuler cette communauté, de la fidéliser comme nous l’avons évoqué à travers la reconnaissance, mais aussi de l’introduire dans son univers grâce à ces grands évènements et en particulier dans le cas de Blizzard Entertainment qui s’est doté de sa propre salle de compétition en mettant tout en œuvre pour ne pas laisser le spectateur de côté et penser aussi bien à son plaisir.

L’eSport devenu un enjeu de type financier, de nombreux investissements et associations se font désormais dans l’eSport, que de prime abord, on ne soupçonnerait pas. Effectivement au-delà des clubs sportifs se dotant d’équipes dédiées à la compétition de jeux électroniques, qui n’est pas forcément plus étonnant que cela étant donné la croissance des revenus du secteur et que ces dits clubs sont surtout des agents financiers. Ce sont désormais des agents tels que Renault qui s’introduisent dans ce secteur. Après des marques comme Samsung ou LDLC disposant d’équipes d’eSport à leurs effigies, c’est donc désormais le constructeur automobile français qui dispose de sa propre équipe spécialisée logiquement dans la compétition de jeux de sport automobile. A côté de cela les acteurs télévisés s’introduisent également dans l’eSport qui devient dorénavant un réel enjeu économique et financier pour de nombreux grands groupes. En effet, dans l’environnement français TF1, Canal+, beIN Sports s’y sont déjà intéressés et c’est récemment que M6 a annoncé avoir investi dans la start-up Glory4Gamers comme l’avait également fait TF1. Ceux ratant le coche de l’eSport pourraient amèrement le regretter en considération des recettes qu’il dégage et de celles estimées pour l’avenir.

Par Léandre Meier, promotion 2017-2018 du M2 IESCI

Sources :

https://www.afjv.com/news/8405_l-overwatch-league-et-twitch-signent-un-accord-de-diffusion.htm

https://www.parisgamesweek.com/fr/article/eswc

https://www.numerama.com/pop-culture/309741-esport-overwatch-donnera-sa-chance-a-tout-le-monde-en-2018.html

https://www.lequipe.fr/Esport/Actualites/Esport-m6-investit-dans-la-discipline/879054

https://www.lequipe.fr/Esport/Actualites/Esport-renault-s-associe-a-vitality/875239

https://www.lequipe.fr/Esport/Actualites/League-of-legends-pourquoi-les-equipes-coreennes-sont-elles-si-fortes/742816

https://www.lequipe.fr/Esport/Actualites/Esport-dota-2-la-team-liquid-remporte-the-international-7/825417

https://www.lequipe.fr/Esport/Actualites/Paris-2024-estanguet-evoque-l-esport/824556

https://www.lequipe.fr/Esport/Actualites/Esport-league-of-legends-pres-de-60-millions-de-spectateurs-pour-la-finale-des-mondiaux/861470

https://www.lequipe.fr/Esport/Actualites/Esport-sur-cs-go-les-francais-d-envyus-remportent-les-wesg/768976

https://www.lesechos.fr/sport/omnisport/afp-00652252-en-chine-le-jeu-video-devient-matiere-scolaire-2156077.php

http://abonnes.lemonde.fr/sport/article/2018/01/30/l-e-sport-a-grandes-foulees_5249319_3242.html

http://etudiant.lefigaro.fr/article/e-sport-ils-etudient-pour-devenir-joueur-de-jeux-video-professionnel_041c1b3e-d068-11e7-8ec4-fc070299eb66/

https://www.eswc.com/fr/page/about

https://www.millenium.org/news/278583.html

https://www.millenium.org/news/247639.html

https://www.millenium.org/news/280371.html

https://www.millenium.org/news/278043.html

https://gamewave.fr/overwatch/tout-ce-que-vous-devez-savoir-sur-l-overwatch-league/

https://newzoo.com/insights/articles/global-games-market-reaches-99-6-billion-2016-mobile-generating-37/

https://newzoo.com/insights/trend-reports/global-esports-market-report-2017-light/

https://www.bachelorstudies.com/Bachelors-Degree-in-eSports-Business/Finland/KAMK/

http://www.eclypsia.com/fr/lol/actualites/plus-de-100-millions-de-joueurs-sur-lol-10480

https://esport.canal.fr/actualites/iem-tournoi-desport-preambule-jeux-dhiver-2018/

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Click and Mortar, quelle stratégie adopter ? https://master-iesc-angers.com/click-and-mortar-quelle-strategie-adopter/ Fri, 09 Feb 2018 12:44:29 +0000 http://master-iesc-angers.com/?p=2660 Qu’est-ce qu’une stratégie click and mortar ? La stratégie dite “click and mortar” consiste à tirer le meilleur parti de l’Internet pour une entreprise qui dispose par ailleurs d’un réseau physique de service ou de distribution. Cette notion est apparue… Continuer la lecture

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Qu’est-ce qu’une stratégie click and mortar ?

La stratégie dite “click and mortar” consiste à tirer le meilleur parti de l’Internet pour une entreprise qui dispose par ailleurs d’un réseau physique de service ou de distribution. Cette notion est apparue au début des années 2000, presque comme une réponse au faible chiffre d’affaires réalisé par l’e-commerce, contrairement aux prévisions.

Puisque l’on ne vendait pas en ligne, et compte tenu des dépenses parfois colossales réalisées pour mettre à disposition de la clientèle une offre interactive, il fallait trouver a posteriori un nouveau retour sur investissement. Les grandes entreprises ont alors cherché à démontrer qu’il était possible de créer du trafic vers les réseaux physiques à partir du site internet. Elles y sont naturellement parvenues. Il ne se passe plus une journée sans qu’un vendeur ne reçoive en magasin un client qui, impression d’écran à la main, recherche le produit qu’il a présélectionné sur le site internet. Le click and mortar, ça marche ! Tant et si bien que les constructeurs automobiles considèrent aujourd’hui le Web comme un véritable “réseau d’avant-vente”. Renault a ainsi démontré au cours d’une opération de communication multicanal que les taux de transformation en concession étaient supérieurs pour les clients qui étaient préalablement passés par le site internet. Mais pour d’autres, le click and mortar pourrait bien s’avérer être rapidement…un cauchemar…

En effet, nous assistons sur certains secteurs, tels que l’électronique et l’électroménager grand public par exemple, à une véritable guerre des prix. Il est confirmé que la structure de coût d’une distribution sur Internet permet de proposer des prix plus bas que ceux de la distribution traditionnelle. La vague déflationniste Internet annoncée à la fin du siècle dernier est sur le point de déferler sur les secteurs commercialisant des produits standards c’est-à-dire dont les prix peuvent être facilement comparés. C’est d’ailleurs ce qui fait le succès des “moteurs de comparaison de prix”.

Jusqu’à présent, la contrainte physique et géographique faisait que cette comparaison était, pour un client donné, limitée à un petit nombre d’enseignes. Les distributeurs se réfugiaient derrière la notion de zone de chalandise pour pratiquer les prix “les plus justes”. Le même constat peut être établi en ce qui concerne les acteurs de la vente à distance traditionnelle. Eux également profitaient de leur faible comparabilité pour pratiquer des prix sensiblement plus haut que la moyenne. Mais la stratégie click and mortar oblige aujourd’hui à publier les catalogues en ligne. Et qui dit catalogue, dit prix. Ceux-ci sont immédiatement comparables à ceux des “distributeurs virtuels”. Combien de temps encore un consommateur acceptera-t-il de payer 10 à 40 % plus cher ses achats chez un distributeur traditionnel ? Plus l’e-commerce entre dans les usages, plus l’échéance se rapproche.

Et pourtant, force est de constater qu’un grand nombre d’acteurs traditionnels n’a toujours pas réagi. Soit par hypocrisie, soit par insouciance. Ils prennent un risque équivalent à celui du commerce de détail qui, il y a quarante ans de cela, n’a pas vu arriver la grande distribution. Cette stratégie click and mortar fournit elle-même à ses concurrents les arguments qui leur permettent de se développer. Souvenons-nous de ce spot publicitaire de la Fnac où l’on nous présentait un vendeur en compagnie de son client, vantant les mérites d’un matériel en s’appuyant sur le dossier comparatif élaboré par son laboratoire de tests. Après un zoom arrière, on découvrait qu’il s’agissait en fait d’un petit magasin de quartier qui tirait parti du savoir-faire de son concurrent. Un spot prémonitoire en quelque sorte… Les entreprises concernées doivent nécessairement réétudier leurs modèles si elles ne veulent pas jouer, à cause d’Internet, les faire valoir de leurs e-concurrents.

Quels sont les atouts du click and mortar ?

Les entreprises traditionnelles ont constaté que la satisfaction de tous les segments d’une clientèle devenait difficile à assumer au travers d’un modèle de vente unique. C’est la raison pour laquelle les distributeurs ont cherché à développer leur réseau de distribution en combinant différentes formules. Aujourd’hui, la plupart des acteurs économiques dans le secteur du commerce sont convaincus par la commercialisation de leurs produits à la fois en magasin et en ligne. L’augmentation des entreprises click and mortar témoigne concrètement de cet intérêt pour une telle stratégie économique, devenue essentielle de nos jours. Mais cette stratégie comporte également certains risques notamment liés à la gestion des prix comme nous l’avons vu un peu plus tôt, étudions ensemble comment les entreprises peuvent gérer ces problèmes et maintenir une politique de prix cohérente.

Comment gérer au mieux les difficultés en termes de gestion des prix sur plusieurs canaux et en termes de réaction des canaux en place ?

Au sujet de la gestion des prix sur plusieurs canaux ainsi qu’en termes de réaction des canaux en place, certaines entreprises ont fait le choix de sous-traiter intégralement leur activité e-commerce (Zadig & Voltaire / Celio) cela leur permet de diminuer la part de risque qu’ils prennent en se lançant sur internet. Cependant la majorité des entreprises traitent leur activité e-commerce en direct et afin de gérer ces difficultés ils optent principalement pour une stratégie.

En effet afin d’éviter les conflits qui pourraient se solder par leur déréférencement, les marques font souvent le choix de vendre sur internet uniquement les produits qui ne sont pas proposés dans la distribution physique. Il est vrai qu’avec cette stratégie on peut se demander s’il s’agit encore d’une véritable activité de e-commerce, à ça nous pouvons répondre que oui étant donné que cela leur permet d’écouler leurs invendus par le déstockage sur internet. Quand on sait que les invendus de marchandises mondiales équivalent à 7 % de la production mondiale de marchandises nous pouvons dire que cela reste intéressant.

Néanmoins le véritable enjeu pour une marque est de vendre en ligne ses produits récents et c’est à ce moment-là qu’elle se heurte à d’innombrables obstacles. Elle doit faire attention de garder la même politique de prix aussi bien sur son réseau de distribution en ligne que sur son réseau de distribution physique afin de ne pas rentrer en concurrence avec ses distributeurs ou ses propres magasins.

Enfin il est primordial de mener une veille concurrentielle poussée afin de vérifier les prix de nos concurrents et de voir s’ils sont en corrélation avec ceux que l’on propose. En stratégie de distribution multi-canal il faut savoir anticiper et prendre des décisions rapidement car tout va très vite sur Internet.

La difficulté de gestion des prix sur plusieurs canaux : des prix identiques ou différents ?

La question de pratiquer des prix différents ou identiques est un des premiers obstacles à la vente en ligne car il est impossible pour un producteur de vendre sur son site ses produits moins cher que ses distributeurs en magasin sous peine d’être aussitôt déréférencé. De plus, si sur internet les prix sont inférieurs à ceux pratiquer en magasin alors il faut le justifier car cela pourrait être mal vu par les clients, ils pourraient se dire que la marge pratiquée en magasin est trop important.

Etant donné que cette décision est difficile à prendre et quelle est souvent lourde de conséquences bonnes ou mauvaises, il existe 4 techniques pour vendre moins cher sur internet qu’en magasin :

  • Les prix web valables en magasin : Il s’agit de baisser le prix de certains produits sur le site et de laisser le choix aux clients de recevoir leurs produits à domicile ou bien de venir les chercher en magasin, ainsi si le client choisit de venir chercher ses produits en magasin, la commission de la vente sera accordée au vendeur qui se sera occupé du client dès son arrivée dans le magasin.
  • La vente flash : Cette opération est de courte durée, ainsi le consommateur aura un sentiment d’exclusivité, de plus la courte durée limite la concurrence entre le site et les magasins.
  • Le déstockage : Il s’agit de brader les invendus pour liquider les stocks, l’image d’internet en France étant assimilée à celle d’un canal de déstockage depuis son apparition, cela sera toléré par les magasins.
  • Les exclusivités internet : Il s’agit ici de promotion sur des produits qui ne sont pas encore disponible en magasin ou qui ne le seront jamais (création de l’effet avant-première) afin d’attirer le consommateur vers ces produits. Les exclusivités internet peuvent également concerner des produits disponibles en magasin dans le but de maximiser les commandes sur tel ou tel produit afin de bénéficier de meilleures conditions d’achat auprès du fabricant mais dans ce cas-là, le site et les magasins sont en concurrence frontale.

Dans d’autre cas il est préférable de proposer les mêmes prix sur le site et en magasin afin de ne pas perturber les consommateurs qui pourraient se poser des questions sur le pourquoi du comment nous pouvons proposer des prix inférieurs sur le site.

Quels sont les avantages de posséder un réseau de magasins lors de la création d’un site ?

Les avantages de posséder un réseau de magasin lors de la création d’un site internet sont multiples et se retrouvent à plusieurs niveaux :

Au niveau de la structure financière il est certain que les entreprises Click and Mortar possèdent un avantage face aux Dotcoms. Tout d’abord leur activité physique leur permet d’avoir une structure financière déjà stable qui leur permet de rester pérennes même si les résultats de leur entrée sur internet ne sont pas satisfaisants. De plus la structure financière de l’entreprise lui permettra de proposer des garanties plus solides à ses investisseurs afin de les rassurer.

Egalement, nous pouvons voir que la base de données client représente un très gros avantage pour les entreprises qui détiennent déjà un réseau de distribution physique car cela leur permet de communiquer l’adresse de leur site par exemple à leur fichier client pour qu’ils viennent voir le site et qu’ils en parlent autour d’eux afin de le faire connaître ce qui permettra de réaliser des économies quant à la communication faite pour le site.

D’autre part il faut savoir que si l’entreprise détient déjà plusieurs magasins elle a également une certaine notoriété qui l’accompagne et qui lui permettra de réaliser des économies sur son budget de communication pour son site internet par rapport à une Dotcom car elle pourra reprendre ses propres publicités déjà existantes pour y incorporer des renseignements sur son site internet par exemple.

Enfin au niveau logistique cela reste un avantage car les entreprises physiques ont souvent des livreurs déjà présents ou un réseau logistique performant, ainsi elles ont déjà plus ou moins conscience des différentes difficultés qu’elles auront à prendre en compte pour optimiser leur activité sur internet et proposer un service de qualité optimal. Darty en est un très bon exemple, cette entreprise a fort bien réussi son entrée sur internet grâce à son réseau logistique très développé.

Nous voyons donc que posséder un réseau de magasin physique préexistant est un très gros avantage lorsqu’on lance son site sur internet.

Conclusion

Une entreprise Click and Mortar à de multiples facilités pour se lancer dans le e-commerce, cependant elle doit bien se préparer avant de faire son entrée afin d’avoir toutes les ressources nécessaires au bon développement de son activité. Aussi, sur la toile, il faut avoir une capacité d’anticipation puissante afin de pouvoir réagir à n’importe quel cas de figures et ce dans un laps de temps très court pour rester concurrentiel sur le marché.

Par Pierre Leval, promotion 2017-2018 du M2 IESCI

Sources

https://www.univ-paris1.fr/fileadmin/Colloque…/2010/J.F._Notebaert_et_al..doc

http://www.marketing-professionnel.fr/tribune-libre/omnicanal-click-mortar-201305.html

http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/10864415.2002.11044254?journalCode=mjec20

https://business.critizr.com/blog/le-click-and-collect-continue-d-evoluer

http://web.emn.fr/x-ssg/silogin2011/uploads/ACTES/VFCOM%20s3-1%20Marouseau.pdf

https://faculty.fuqua.duke.edu/~fernando/bio/Bernstein-Song-Zheng.pdf

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Marketing d’influence, qui contrôle nos envies ? https://master-iesc-angers.com/marketing-dinfluence-qui-controle-nos-envies/ Mon, 15 Jan 2018 10:42:20 +0000 http://master-iesc-angers.com/?p=2594 Qu’est-ce que le marketing d’influence ? Le Marketing d’influence, c’est l’ensemble des techniques qui utilisent la force de recommandation des influenceurs. Il s’agit de la capacité de créer des ambassadeurs pour sa marque, de solliciter des relais d’opinions. On peut voir… Continuer la lecture

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Qu’est-ce que le marketing d’influence ?

Le Marketing d’influence, c’est l’ensemble des techniques qui utilisent la force de recommandation des influenceurs. Il s’agit de la capacité de créer des ambassadeurs pour sa marque, de solliciter des relais d’opinions. On peut voir ce phénomène comme l’évolution des relations presse.

Au départ, le marketing d’influence tournait principalement autour des membres les plus actifs d’une communauté ou des forums spécialisés.

De nos jours avec l’arrivée d’une nouvelle génération d’influenceurs thématiques, (blogueurs et youtubeurs, instagramers) le marketing d’influence s’est transformé en levier indispensable pour les stratégies de communication des entreprises.

Le marketing d’influence est loin d’être uniquement adressé à des domaines spécifiques et isolés, il est également adressé à de nombreux secteurs d’activité où il participe à la recherche de visibilité, au développement de la notoriété et de l’image de marque.

Quels sont les moyens utilisés pour faire du marketing d’influence ?

Nous pouvons distinguer plusieurs moyens de pratiquer le marketing d’influence, en voici quelques exemples, la liste n’étant pas exhaustive car chaque jour naissent de nouvelles méthodes.

Buzz kit

L’entreprise fait la promotion de son nouveau produit en l’envoyant directement à l’influenceur qu’elle souhaite toucher, celui-ci teste ensuite le produit et va partager son avis avec sa communauté. Un moyen qui se rapproche beaucoup de « l’unboxing » dans le cas où l’influenceur fait vivre l’expérience depuis le déballage du produit.

Sponsorisation de contenu

Ici une marque va chercher à sponsoriser un article de blog ou une publication, afin de toucher un maximum de personnes pour gagner en visibilité sur les réseaux sociaux. C’est une action qui permet de gagner en viralité, mais qui peut également devenir une action pérenne pour la marque.

Placement de produit

Le placement produit est surtout utilisé sur YouTube, cette action consiste à faire appel à un youtubeur spécialisé sur un canal spécifique lié à l’univers autour de la marque. L’influenceur en question parlera donc directement (ou non) du produit en question dans l’une de ses vidéos afin de le faire connaître ou de le faire apprécier à sa communauté.

Blog voyage

C’est à la mode en ce moment, « les blogueurs voyages » arrivent à rassembler des communautés très actives sur les réseaux sociaux. Les tour-opérateurs font appel à ces blogueurs afin de promouvoir des voyages / services / produits.

Les blogueurs voyages se voient rémunérés grâce à un séjour gratuit tout compris, des appareils photos permettent de poster de beaux clichés sur Instagram par exemple.

Unboxing

Un influenceur déballe le produit face caméra, sur YouTube ou tout autre plateforme, cela permet de rassurer les potentiels acheteurs quant à la qualité du produit, les finitions… Cela permet également de faire connaître un produit particulier. Par le biais de cette expérience, l’acheteur se sent plus en confiance pour faire son choix.

Takeover

Ici, c’est directement l’influenceur qui prend le contrôle du compte d’une marque sur les réseaux sociaux. L’entreprise profite donc de l’expertise de l’influenceur et de sa communauté afin de promouvoir un produit, un service ou un événement, en fonction du but de la campagne.

Quels avantages pour les entreprises ?

Le marketing d’influence présente de nombreux avantages pour les entreprises mais il nécessite également une expertise dans l’univers des réseaux sociaux qui n’est pas forcément à la portée de toutes les entreprises qui ont souvent besoin de passer par des intermédiaires tels que les agences marketings spécialisées dans le domaine.

Besoin d’une agence marketing pour exceller dans le domaine ?

Ces agences ont une profonde connaissance de l’environnement du Web et des réseaux sociaux. Elles savent comment travailler avec les blogueurs et les influenceurs afin d’en tirer le maximum pour les marques.

Il est également nécessaire de savoir comment user des bons leviers pour s’aligner aux objectifs de l’annonceur, et d’adapter la stratégie marketing aux spécificités de son produit ou de sa marque.

Le Marketing d’influence comprend de nombreux avantages car dans ce type de marketing nous avons recours à des influenceurs spécialisés.

Cette particularité a l’avantage d’offrir un ciblage précis. Prenons pour exemple une entreprise qui cherche à lancer un nouveau produit cosmétique, elle aura certainement plus de chance de faire le buzz via une youtubeuse make-up. Les contenus proposés sont adaptés à l’audience et génèreront automatiquement plus d’engagement, de trafic sur le site et de conversion.

Entre autres, l’entreprise gagne en crédibilité. Les abonnés ou les followers d’un influenceur entretenant un rapport de confiance avec lui, ça en fait donc un ambassadeur de choix.

Comment fonctionnent ces agences ?

Les agences de marketing d’influence accompagnent les annonceurs dans la mise en œuvre de leur campagne de communication, en mettant à profit les connaissances et le savoir-faire des influenceurs.

Ces agences ont aussi une connaissance avérée des mécanismes et des contraintes liées à ce type de marketing (législation, création de contenu, analyse du retour sur investissement et impact réel des campagnes).

Il est aujourd’hui possible de trouver sur le web, des agences de marketing d’influence ayant développé leurs propres applications ou plateformes. Elles permettent de proposer des campagnes et d’entretenir ainsi les relations marques influenceurs en instaurant de la confiance. Grâce à elles, il est plus facile de repérer les influenceurs par secteurs d’activité, par type d’audience et de les catégoriser au travers de nombreux paramètres liés à leur présence sur les réseaux sociaux.

On peut souligner 3 agences majeures basées entre autres à Paris, fonctionnant sur ce principe :

  • REECH
  • INFLUENZZZ
  • TANKE

Avantages pour les marques ?

D’un point de vue économique, le recours à un influenceur est moins onéreux que la communication classique. Le retour sur investissement est plus facilement mesurable et le taux de déperdition (prospects perdus sur le parcours de conversation) reste relativement faible.

Sur le volet technique, le marketing d’influence permet d’améliorer le référencement d’un site web via les mentions et le nombre de liens pointant vers ce dernier.

Le marketing d’influence se travaille essentiellement avec des influenceurs et des influenceuses issus de différents domaines. Néanmoins dans ce type de marketing, il y a aussi un autre facteur clé de succès qui sont les agences spécialisées en marketing d’influence.

Les consommateurs doivent-ils avoir peur de ce marketing d’influence ?

Ces nouvelles méthodes marketing peuvent paraitre quelque peu intrusives dans la vie des consommateurs. Les marques s’insèrent directement dans la vie privée de leurs potentiels acheteurs en s’introduisant dans l’univers qu’ils côtoient sur le net sans que l’utilisateur s’en rende forcément compte. C’est une démarche parfois obscure qui peut poser un problème auprès des plus jeunes qui n’ont pas toutes les cartes en mains pour déceler le contenu sponsorisé de celui qui ne l’est pas. Abus de faiblesse ou simple technique marketing, celle-ci est totalement légale et représente un fort levier de communication en termes de boost des ventes alors il serait dommage pour les marques de s’en priver.

D’un autre côté, les influenceurs (YouTube) par exemple peuvent souffrir de ces placements produits à répétition, leur image de marque peut baisser et leur communauté diminuée, mais les revenus qu’ils en tirent sont tellement important que d’un point de vue rationnel, ils ne peuvent pas s’en passer. Nous rentrons dans une nouvelle ère de la communication, le bouche à oreille se transforme en recommandation sur le web, auparavant nous étions influencés par l’avis de nos proches, de nos amis. Aujourd’hui, nous faisons confiance à de parfaits inconnus dont nous ne connaissons ni l’expertise, ni leur bonne foi.

Par Pierre Leval, promotion 2017-2018 du M2 IESCI

Sources

https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-176834-du-marketing-traditionnel-au-marketing-dinfluence-la-profonde-mutation-du-marketing-2135888.php

http://www.brandyoulike.com/marketing-dinfluence/

http://s3.amazonaws.com/cision-wp-files/fr/wp-content/uploads/2017/04/11131620/FR_0417_Etude_Blogueurs_VF_light.pdf

https://www.journalducm.com/marketing-influence-influenceur/

https://www.tns-sofres.com/sites/default/files/wp-connected-life-2017-les-influenceurs-el-dorado-du-marketing.pdf

http://www.marketing-professionnel.fr/tribune-libre/influence-strategies-communication-201607.html

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Le phénomène de l’amour fou pour Lafite en Chine https://master-iesc-angers.com/le-phenomene-de-lamour-fou-pour-lafite-en-chine/ https://master-iesc-angers.com/le-phenomene-de-lamour-fou-pour-lafite-en-chine/#comments Thu, 05 Dec 2013 16:00:26 +0000 http://master-iesc-angers.com/?p=437 Une bouteille de vin du Château Lafite Rothcschild 1869 a été achetée lors d’une enchère à Jiangshu en Chine pour un prix incroyable de 1 ,38 million RMB(170 000 euros) par un commerçant chinois au début de cette année 2013.… Continuer la lecture

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Une bouteille de vin du Château Lafite Rothcschild 1869 a été achetée lors d’une enchère à Jiangshu en Chine pour un prix incroyable de 1 ,38 million RMB(170 000 euros) par un commerçant chinois au début de cette année 2013. “Ces dix dernières années, le prix de l’or a été multiplié par 4, alors que la hausse du prix des bouteilles Château Lafite produites en 2000 est deux fois supérieur à celui de l’or, soit une valeur 9 fois supérieure à la même période il y a dix ans” a remarqué Xie Guozhang, célèbre économiste chinois. “Si cette hausse des prix se maintient dans les dix prochaines années, le poids d’une bouteille d’un grand Château Lafite aura une valeur proche de celui du prix de l’or”. Le simple nom Lafite fait rêver en Chine. Le vin produit par le Château Lafite-Rothschild a une incroyable popularité auprès des riches amateurs chinois.

Qu’est-ce que le vin de Lafite ?

Lafite se divise en deux domaines : Château Lafite Rothschild (grand Lafite) et Carruade de Lafite (petit Lafite). Selon la classification officielle des vins de Bordeaux, le Château Lafite Rothschild classé 1er cru en 1855 est l’un des plus grands vins du monde, partageant sa célébrité avec les Châteaux Margaux, Latour, Mouton Rothschild et Haut-Brion.

Le Château Lafite s’étale sur une superficie de 178 hectares dont 103 de vignes. Situé sur la commune de Pauillac en France, ce château était la propriété de la famille Fite. En 1868, le Baron James de Rothschild acquiert le Château Lafite mis en vente publique dans le cadre de la succession. Lafite Rothschild produit environ 15 000 à 20 000 caisses par an et Carraude de Lafite qui présente des caractéristiques proches, produit environ 20 000 à 30 000 caisses.

Comment le vin de Lafite est-il présent en chine ?

La Chine est le cinquième marché mondial pour la consommation de vins. L’entreprise a saisi la chance  d’investir sur ce marché en plein essor. Lafite était déjà présent sur plusieurs salons depuis 2005 à Shanghai, Dalian, Pékin. La Chine est le 1er client de Lafite. Selon les statistiques du site chinois Wine World , 80% de la production Carraude Lafite (Petit lafite) est vendue en Chine, soit environ 250 000 caisses en 2008. Les chinois ont une préférence pour le petit Lafite par rapport au grand Lafite. L’addiction à la marque et sa demande ont fait flamber les prix, celui du petit Lafite a été multiplié par 3 entre 2007 et 2011.

Mais Lafite est l’une des grave victimes de la contrefaçon en Chine. En 2012, un article de “L’Express” souligne  la différence entre la consommation chinoise de Château Lafite et sa production. Donc, la contrefaçon généralisée a contraint son producteur à lancer une campagne de lutte utilisant les nouvelles technologies.

Pourquoi les riches chinois tombent fou amoureux du vin Lafite ?

En Chine, le nom Lafite est très populaire en raison de son symbole de luxe. Comme une marque haute gamme, Lafite symbolise une qualité de vie et la classe d’élite pour les chinois. Les chinois ont une mauvaise réputation dans leurs comportements de consommation du vin. La consommation du vin de Lafite s’effectue souvent lors des dîners d’affaires et du parti (affaires et parti communiste étant souvent liées). Les chinois veulent impressionner les participants grâce au vin Lafite plus que le plaisir de le déguster. Leur connaissance est limitée sur la qualité et le goût. C’est la marque qui a plus d’influence. De plus, il apparaît que la stratégie marketing de l’entreprise Château Lafite Rothschild est le facteur clé sur le marché chinois. En 2008, elle a déployé de grands moyens : en créant un partenariat avec le groupe chinois Citic, en investissant plus de 100 millions de RMB(12.5 millions €) dans un vignoble et un château de 1600 m².

En conclusion, le phénomène de popularisation et l’augmentation du prix du vin Lafite est le résultat de la demande des riches chinois et des stratégies marketing appropriées de son producteur. Nous pouvons dire que le secret de réussite du vin français en Chine est la valorisation de sa marque.

Miao XU

Sources :

www.bourgogne-live.com

http://www.lafite.com/fre/Domaines-bordelais/Chateau-Lafite-Rothschild

http://www.wine-world.com/topic/16125

http://french.peopledaily.com cn/Economie/7829448.html

http://avis-vin.lefigaro.fr/magazine-vin/o31822-degustation/chateau-lafite-rothschild-la-coqueluche-chinoise

http://www.marketing-chine.com/analyse-marketing/le-chateau-lafite-en-chine

http://www.lexpress.fr/styles/saveurs/des-contrefacons-de-chateau-lafite-en-chine_1081747.htm

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