réputation Archives - Master Intelligence Economique et Stratégies Compétitives Le Master Intelligence Economique qui combine analyse économique, outils de veille, e-réputation, gestion de crise et big data via une formation sur deux ans. Thu, 08 Dec 2016 10:58:56 +0000 fr-FR hourly 1 L’E-réputation, piège ou opportunité ? https://master-iesc-angers.com/le-reputation-piege-ou-opportunite/ Thu, 08 Dec 2016 10:58:56 +0000 http://master-iesc-angers.com/?p=1485 Donald Trump  remplira ses fonctions de Président des Etat-Unis en janvier 2017, c’est une certitude, cependant des cas de désinformation sévissaient sur les réseaux sociaux pendant la campagne présidentielle. Barack Obama est bien au courant de ces pratiques et a… Continuer la lecture

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Donald Trump  remplira ses fonctions de Président des Etat-Unis en janvier 2017, c’est une certitude, cependant des cas de désinformation sévissaient sur les réseaux sociaux pendant la campagne présidentielle. Barack Obama est bien au courant de ces pratiques et a réagi à cette polémique lors d’une conférence de presse à Berlin  commune avec Angela Merckel. Le constat est alarmant : des articles de fausses informations, probablement rédigés par des pro-trump, ont circulé sur les réseaux sociaux de manière virulente notamment sur facebook pendant la campagne présidentielle et ces articles de fausses informations relayés seraient responsables de la victoire de Trump. Barack Obama a dénoncé les dangers « d’une époque où il y a tant de désinformation active, très bien présentée, et qui semble identique quand on s’informe sur Facebook ou à la télévision. Si tout a l’air identique et qu’aucune distinction n’est faite, alors nous ne pouvons pas savoir quoi protéger. »

Les “fake news”, comme on les appelle, suscitent un intérêt bien supérieur à la réalité. De plus en plus d’internautes partagent ces articles publiés sur des sites obscurs sur les réseaux sociaux qui sont ensuite interprétés sans le moindre doute sur leur véracité. Beaucoup d’internautes ne vérifient pas les informations, y croient sans le moindre soupçon et les partagent. Le partage et la rapidité de la circulation de l’information est tel que toute affirmation peut être retenue comme vraie.  Des canulars en ligne et autres blagues de mauvais genres sont ainsi crées pour faire la promotion d’un  homme politique, d’un parti. Or, cela peut aussi se révéler positifou négatif pour la réputation même d’une entité économique, voire d’une personne lambda.

Marck Zuckeberg, le PDG de Facebook, s’est défendu contre les accusations qui lui ont été portées pour avoir tolérer ce phénomène déplorable. Il promet que Facebook prendra des initiatives pour supprimer à l’avenir canulars et autres articles de désinformation bien que Facebook soit une société technologique et non un rédacteur. Le réseau social n’est donc pas tenu responsable du contenu des posts. L’infirme partie de ces fausses informations ont été aussi un argument important pour faire basculer la faute du côté des internautes, d’après Zuckeberg. Pour lui,  il est peu probable qu’une faible quantité de “fake news” aient pu ainsi amener Trump à remporter la victoire. Les fausses informations sont créées par des internautes sans scrupules  et crues par des internautes de plus en plus naïfs sur internet.  Il est donc important aujourd’hui de penser que la réputation numérique sur internet, appelée plus communément e-reputation, a de nombreux enjeux sur l’image de marque d’une personne, d’une entreprise, d’un produit ou d’une quelconque communauté. L’accès rapide et facile aux informations sur internet est dès lors un moyen très utilisé et qui a donc un impact sur l’opinion de la masse.

De la réputation vers l’e-réputation

La réputation concernait à l’origine l’individu et cette notion a été étendue à l’entreprise. La réputation peut se définir comme la “(…) manière dont quelqu’un, quelque chose est connu, considéré dans un public (…) opinion favorable ou défavorable du public pour quelqu’un, quelque chose (…) fait d’être connu, célèbre”. On parle ensuite de notoriété pour faire connaître les produits d’une entreprise en période d’après-guerre. Puis les marchés se sont agrandis avec une concurrence de plus en plus grande qui oblige les entreprises à se préoccuper de leurs marques. Le marketing est né avec la segmentation du marché où les entreprises vont s’adresser à des cibles spécifiques de consommateurs. La marque prend ainsi de l’importance et va permettre de diffuser l’image et fidéliser la clientèle. “La notoriété s’était mise au service de l’image, puis l’image au service de la marque, voilà que ces trois logiques convergent dans la gestion nécessairement synthétique de la réputation.” La réputation d’une entreprise, d’une marque prend du temps à se construire et sera au cœur des stratégies des entreprises. Dans une entreprise, la réputation peut se définir comme un avantage compétitif sur trois points clés : le capital, l’emploi, les biens et services.  Dans un champ plus complet, la réputation de l’entreprise est construite à partir des attentes, des croyances et des valeurs des parties prenantes depuis sa création. La réputation revêt donc deux aspects : la perception d’une entité par un “public” et le résultat du processus cognitif menant à la formulation d’une opinion. Elle peut être vu comme un résultat, plus que comme une cause. Les parties prenantes qui sont impliquées pour l’entreprise sont : les médias (ensemble des sources, d’informations et de relais), les activistes (groupes de pression), les investisseurs, les salariés, les partenaires, les clients, les régulateurs, la communauté. Ces parties prenantes peuvent être internes (commerciaux, actionnaires, employés des différents services,..), intermédiaires (clients, partenaires), externes (universités, fournisseurs, concurrents, consommateurs, lobbyistes, média sociaux…).

A l’avènement du numérique et des nouvelles technologies de l’information et de la communication, nous sommes aujourd’hui dans une autre ère de la communication avec le développement de ces  nouvelles technologies. D’après Benjamin Rosoor, un spécialiste de la gestion de la réputation des entreprises et des collectivités, l’e-réputation “ne tient qu’au changement de supports de communication pour distinguer la communication traditionnelle du Web 2.0.” On serait face à des circuits différents pour propager et diffuser la réputation d’une marque, d’une entreprise, d’un homme avec  des outils finalement adaptés aux différentes époques. Partis de la transmission orale puis écrite, en passant par les moyens de transmissions modernes (télégraphe, téléphone, radio, télévision), nous sommes aujourd’hui dans une autre ère technologique avec le développement du réseau Internet et de ses outils, les sites Web, les réseaux sociaux, les messageries (instantanées ou asynchrones). Les entreprises ainsi que les institutions doivent maîtriser leur  identité numérique en laissant le moins possible d’agents extérieurs émettre des opinions négatives à leur encontre. Le groupe Intelligence économique et économie de la connaissance du GFII ( groupe français de l’industrie de l’information) précise que l’e-reputation “recouvre deux concepts principaux très larges que sont la réputation et la dimension Internet” de ce fait, l’e-réputation est la réputation issue des échanges effectués sur Internet.

Si la e-réputation est un objectif, le web 2.0 est un vecteur et les médias qui lui sont associés (blogs, forums, etc) sont des moyens de gestion (ou de correction).

Les enjeux de l’e-réputation

Les internautes peuvent s’informer rapidement et facilement sur le web 2.0. Les accumulations de commentaires de nouveaux experts sur internet et le web 2.0 sur plates-formes sociales, blogs et forums peuvent assouvir le besoin d’information de l’internaute en une fraction de seconde. L’entreprise ou la personne aurait le choix que de se résoudre à être confrontée à ces avis et de voir son image et sa réputation lui échapper. Aujourd’hui, une entreprise peut être critiquée aussi bien en fonction de ses actes et de ses valeurs, et non plus sur des critères de prix, de qualité et d’image de marque. L’e-réputation est donc un véritable challenge. Les  biais de l’information et les risques de manipulation de l’information, de l’identité et techniques sont les risques que l’on peut identifier en matière d’e-réputation. Aucun secteur, n’est épargné par ce nouveau mode d’expression qui fait et défait les réputations. Bien que l’information soit continuellement à surveiller sur le web 2.0, l’e-réputation peut être un outil de vente. Se renseigner sur Internet, prendre l’avis des autres consommateurs, est un moyen pour les internautes de se forger leur propre idée. Pour le meilleur ou pour le pire, selon les situations.

Cependant, dans une approche d’innovation ouverte, c’est à partir des clients les plus mécontents que les entreprises peuvent tirer de précieux enseignements. Par exemple, dans le secteur des nouvelles technologies de l’information. Apple, Microsoft et les autres ont recours aux tests bêta pour renforcer la qualité de leur nouveauté : le développeur met à disposition une version provisoire de son nouveau logiciel, que les internautes intéressés ont l’occasion  d’expérimenter. Le développeur a ainsi la possibilité et l’occasion d’améliorer son produit avant de le commercialiser avec les avis, le signalement d’éventuelles failles et les solutions proposées. Dans un certain sens, ce sont des clients que l’on tire le plus d’enseignements.

Gérer son e-réputation est une nécessité et cela  implique donc la mise en place d’une stratégie d’actions. Les actions doivent être menées de façon cohérente  sur ces supports gérés directement au titre de l’entreprise (sites de marque, blog, corporate, sites de curation , pages Facebook, chaîne YouTube…) avec des espaces tels que forums, blogs, groupes, communautés… Les risques sont tels que les biais de l’information et les avis négatifs des internautes sur le web doivent être surveillés et maîtrisés. Une stratégie de veille bien définie en premier lieu est une garantie contre d’éventuelles attaques malfaisantes et une surveillance permanente de la perception de l’image du public doit être maîtrisée afin de pouvoir à tout moment se défendre. L’e-réputation serait un outil marketing, par ailleurs le buzz est une technique marketing qui fera le “bruit” et sera donc déterminant dans la stratégie digitale. Le consommateur internaute devient le media. La liberté de rendre en ligne  des informations est d’autant plus facile de nos jours, que les risques liés à ce phénomène peuvent amplifier les risques de désinformation. D’une certaine manière, l’e-réputation est un moyen puissant pour diffuser une image positivement et de faire en sorte que la perception soit positive en retour.  L’important est que la stratégie digitale soit en adéquation avec les besoins de cette maîtrise de l’image.

Conclusion

En conclusion, malgré les polémiques autour de l’élection de Donald Trump, les causes de son élection sont toujours remises en cause par les cas de désinformations sur le web. Y aurait-il réellement un impact de ces pratiques sur l’opinion ? Ou bien serait-ce un manque de réalisme d’affirmer qu’aujourd’hui que des communautés d’internautes puissent dominer les medias ? Suite à la polémique des “fake news”, Brian Feldman, journaliste pour le site Select-All, du New-York Magazine, a créé une extension sur Google Chrome qui permet de savoir si le site que l’on consulte contient de fausses informations et des canulars. L’extension (Fake New Alerts), disponible en téléchargement, a été construite sur une liste de sites satiriques dont les informations sont peu fiables, mal sourcées et trompeuses. Ainsi, tout projet qu’il soit politique, commercial ou personnel nécessite une construction d’une stratégie digitale avec des phases définies en amont, avec des compétences de community manager, capable de développer, animer et de faire face aux crises du web. Situations de crises où l’entreprise ou la personnalité sera observée par les médias dits “traditionnels” (TV, radio, papier,…). Rappelons qu’en 2013, 1 jeune sur 10 a raté un emploi à cause des réseaux sociaux. Il semblerait que les 16-34 ans ne soignent pas suffisamment leur e-réputation qu’il s’agisse d’un commentaire ou d’une photo qui n’est pas du tout au goût du recruteur (tweet déplacé, photo compromettante sur Instagram ou statut Facebook douteux). La veille, les algorithmes des réseaux sociaux et des blogs, les cartographies sont des moyens qui peuvent contrecarrer ces crises pour gérer les stratégies. La nécessité de définir des stratégies digitales vont permettre sur long terme et court terme favoriser la perception juste auprès du public.

Par Alice Martinet, M2 IESC promotion 2016-2017

Bibliographie

“Agir sur l’e-reputation de l’entreprise, Développer et défendre son identité numérique” de Benjamin Rosoor, Groupe Eyrolles, 2012

“E-reputation des marques, des produits et des dirigeants” de Jean-Marc Decaudin et Jacques Digout et Celine Fueyo, Vuibert, 2013

“Business, les grandes idées tout simplement”, Penguin Random House, 2016

Webographie

http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/11/18/desinformation-sur-facebook-obama-denonce-un-systeme-ou-les-faits-et-la-verite-n-ont-pas-d-importance_5033529_4408996.html

http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2016/11/17/le-constat-d-un-auteur-de-fausses-infos-sur-facebook-personne-ne-verifie-c-est-effrayant_5033076_4832693.html?xtmc=facebook&xtcr=13

http://caddereputation.over-blog.com/article-36423098.html

http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2016/11/16/une-extension-pour-reperer-les-fausses-informations-qui-circulent-en-ligne_5032143_4832693.html?utm_content=buffer54b82&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer

http://www.terrafemina.com/emploi-a-carrieres/vie-travail/articles/26598-e-reputation-un-jeune-sur-10-a-rate-un-emploi-a-cause-des-reseaux-sociaux-.html

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L’influence des blogueurs https://master-iesc-angers.com/linfluence-des-blogueurs/ Thu, 04 Feb 2016 13:54:23 +0000 http://master-iesc-angers.com/?p=1248 Après l’ère des experts et des célébrités (leaders d’opinion), et celle de l’intelligence artificielle (Google), nous avons eu celle des consommateurs actifs, comme les blogueurs, dont l’influence stratégique digitale est de plus en plus remarquable. Ils se sont taillés une… Continuer la lecture

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Après l’ère des experts et des célébrités (leaders d’opinion), et celle de l’intelligence artificielle (Google), nous avons eu celle des consommateurs actifs, comme les blogueurs, dont l’influence stratégique digitale est de plus en plus remarquable. Ils se sont taillés une place au soleil dans le système de l’information. Les entreprises ont vite compris qu’elles ne pouvaient les ignorer. Cet article porte sur la place qu’ont occupés les blogs dans le web depuis 2006. Les blogueurs sont-ils alors les nouveaux influenceurs marketing du web ? Quel est leur positionnement dans la sphère des réseaux sociaux ? Quelle est la différence entre un blogueur et un journaliste ? Quelle est la raison derrière cette influence ? La petite taille de ces plateformes web a-t-elle une relation directe avec leur succès ?

TechnoratiMedia, un site spécialisé dans l’analyse des tendances du web, a réalisé une étude avec l’aide de 6000 influenceurs, 1200 consommateurs et 150 marketeurs de grandes marques, sur l’influence numérique. Selon le rapport de cette étude, parmi tous les canaux numériques, les blogs furent les sites web les plus influents en 2013, dans les décisions d’achat des consommateurs, en dehors des sites de vente en ligne et ceux des marques qui sont naturellement hors catégorie dans ce domaine. Les consommateurs ont même déclaré préférer les blogs à Twitter ou Facebook pour motiver leur décision d’achat.

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D’après une autre étude réalisée par Research Now, une compagnie spécialisée dans le référencement web, près de 9 clients sur 10 font un achat correspondant au produit décrit dans le blog. Parmi les consommateurs âgés entre 35 et 54 ans, le blog est la deuxième source d’influence source d’influence après les amis, la famille et les collègues.

Prescripteurs ou journalistes ?

Dans certains secteurs, les blogueurs jouent un rôle de prescripteurs décisifs, notamment dans ceux des jeux vidéos, l’informatique, le high-tech, l’alimentation, la cuisine, la mode, la décoration, la médecine, la musique, les loisirs au sens large.
Les entreprises font appel à des agences spécialisées en veille sur les blogs. D’après Ludovic Bajar, directeur associé de Human to Human, l’une de ces agences, « Les blogueurs compliquent les tâches des services de presse. Leur pratique est fondamentalement différente de celle des journalistes. Ils ne respectent pas les trois piliers de métier que sont la distanciation, l’objectivation et le recoupement des sources… ils vivent leur activité comme une passion. »
Les institutions ont appris à collaborer avec ces nouveaux acteurs. Pour la rencontre entre Barack Obama et Nicolas Sarkozy, en juillet 2008, l’Elysée avait accrédité une dizaine de blogueurs. L’Elysée a même mis en place une cellule de veille des blogs, dirigée par Nicolas Princen, afin de surveiller les blogueurs les plus influents.
La plupart des blogueurs ne se considèrent pas comme journalistes. Leur pratique inclut même souvent une critique implicite de la presse. « L’espace public numérique joue un rôle de complément, il est donc assez logique qu’il soit en réaction et en correction, explique Nicolas Vanbremeersh, alias Versac, qui a tenu un blog politique de 2003 à 2008. Moi-même, je n’ai pas de rapport professionnel à l’information. J’ai ma propre hiérarchisation. Le blog reste un plaisir et une activité annexe dans ma vie. »

Pourquoi les blogueurs sont-ils si influents ?

Pourquoi les blogs sont-ils si influents ? Parce que les blogueurs ont tendance à être perçus comme plus sincères dans leur critique, abordant les aspects positifs et négatifs d’une marque, rendant leur information fiable pour les consommateurs.
En addition, c’est parce qu’ils réunissent à la fois, une capacité à trier au bénéfice de leurs lecteurs les informations proposées sur le web, d’un autre les caractéristiques d’un Monsieur Tout-le-monde dans lequel leur public se reconnait.

Petite taille, grande trace !

La majorité des consommateurs interrogés, lors de l’enquête de Technocrati, ont affirmé que les communautés en ligne trop grande deviennent moins fiables à leurs yeux, car ceci crée du bruit informationnel, ce qui réduit la crédibilité des informations. On pourrait alors suggérer que la fiabilité des informations délivrées par une plate-forme collaborative vient de sa capacité à discuter des idées, à partager des informations et à apprendre les uns des autres.
Les stratégies marketing de publicités virales et autres billets sponsorisés semblent être donc directement liés à la taille de la plate-forme dans l’esprit des consommateurs. Ainsi, la popularité ne traduit pas forcément une confiance du consommateur, soulignant l’importance pour une communauté virtuelle d’établir un lien fort avec ses suiveurs, et de produire un contenu de qualité irréprochable.

Un moyen d’influence sur les achats

Selon l’étude, 86 % des médias d’influence détiennent un blog. Parmi eux, 88 % produisent du contenu pour défendre leur marque. Par ailleurs, une grande partie des médias d’influence ne produisent presque pas de contenu en dehors de ce média. Ces blogs permettent au consommateur de trouver « l’ami virtuel » qui pourra conseiller leur décision d’achat, et la confiance, une fois gagnée par un tel média, l’est souvent sur le long terme.
Différentes raisons poussent les consommateurs à se tourner vers un blog avant leurs achats :
 46% se renseignent sur le produit et la satisfaction client.
 43% cherchent seulement de l’inspiration.
 33% pour affiner les options d’achats.
 30% pour confirmer leur choix d’achats.

La principale information à retenir, entre autres, c’est que les consommateurs ont tendance à plus se tourner vers les blogs quand ils sont dans une logique d’achat. En effet, les blogs sont mieux classés en termes de confiance, de popularité et d’influence sur les consommateurs.

Sofia BARIM, étudiante du M2 IESC promotion 2015-2016

Sources :

https://www.youtube.com/watch?v=NjwUHXoi8lM What is a Blog?
https://www.youtube.com/watch?v=vkyW-qQzRYg video – The influence of blogs in a consumer product launch
https://www.youtube.com/watch?v=NY6I_ZkORrQ video – The impact of Blogging on Business
http://www.augure.com/fr/blog/blogueur-mode-influence-20151007
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2009/03/06/les-blogs-info-ou-influence_1164435_651865.html

 

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La stratégie de réputation des entreprises chinoises https://master-iesc-angers.com/la-strategie-de-reputation-des-entreprises-chinoises/ Tue, 02 Feb 2016 13:46:33 +0000 http://master-iesc-angers.com/?p=1243 En 2015, la classe moyenne chinoise est devenue la plus importante au monde, devant celle des Etats Unis. Selon le Global Wealth Report du Crédit Suisse, cette classe moyenne serait composée de 109 millions d’individus, composant à elle seule un… Continuer la lecture

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En 2015, la classe moyenne chinoise est devenue la plus importante au monde, devant celle des Etats Unis. Selon le Global Wealth Report du Crédit Suisse, cette classe moyenne serait composée de 109 millions d’individus, composant à elle seule un véritable marché pour les entreprises étrangères mais aussi chinoises. En outre, il existe un véritable enjeu pour les entreprises chinoises à reconquérir leur marché, et cela depuis les scandales sanitaires ou de produits défectueux qui ont mis à mal leur réputation tout en créant un climat de méfiance vis-à-vis de leurs produits.

Les scandales sanitaires ou de produits défectueux en Chine

En Chine, le secteur de l’agroalimentaire connait de nombreux scandales sanitaires. En mars 2008, 22 sociétés laitières ont été mises en cause dans l’affaire du lait à la mélanine suite au décès de 6 nourrissons et la contamination de 300 000 autres. En 2011, c’est le secteur de l’élevage porcin qui est touché par un scandale sanitaire. En effet, du clenbutérol, un anabolisant provocant notamment des palpitations cardiaques a été retrouvé dans la viande de porc en provenance du premier producteur chinois, Shanghui. En outre, bien que les scandales sanitaires soient importants en Chine, ce ne sont pas les seuls qui touchent le pays. En effet la Chine connait aussi des problèmes à cause de produits défectueux et dangereux comme par exemple de la coentreprise Dongfeng Peugeot Citroën qui a dû rappeler 9285 voitures à cause de son liquide de frein défectueux en 2014.

La conséquence des scandales sanitaires ou de produits défectueux sur les entreprises chinoises

Les scandales sanitaires ou de produits défectueux ont entrainé la méfiance des consommateurs chinois vis-à-vis des produits fabriqués par les entreprises chinoise. Cela se traduisant aujourd’hui par la consommation de produits d’entreprises étrangères, jugées plus fiables et de meilleur qualité. De plus, ce mode de consommation est aussi dû à la culture chinoise, le fait de pouvoir se procurer des produits occidentaux permet aux chinois de montrer leur réussite sociale. Les produits asiatiques, qu’ils soient coréens, japonais ou chinois, sont de plus en plus délaissés par la classe moyenne chinoise qui achète américain, allemand ou encore français. Le cas d’Apple montre bien ce phénomène car en septembre 2015, Tim Cook a annoncé la progression des ventes d’IPhone de plus de 75% sur un an. Ainsi donc, les entreprises chinoises doivent subir de plus en plus la concurrence des produits étrangers sur leur propre marché.

L’importance de la réputation pour les entreprises chinoises

La réputation est devenue, pour les entreprises chinoises, un facteur clé de succès. Parmi les entreprises qui ont une très bonne réputation auprès des chinois on retrouve la société Huawei, leader sur les ventes de mobiles sur ce marché. Le succès de cette entreprise repose sur plusieurs facteurs, le plus important étant la culture d’entreprise, suivi du prix des mobiles, de leur design ressemblant à celui des IPhones et de leur montée en gamme. La culture d’entreprise chez Huawei a été mise en place grâce à la participation des salariés au capital de l’entreprise. A contrario, les entreprises de secteurs ayant été arrosés par des scandales ont dû mettre en place des stratégies pour pouvoir améliorer leur image.

Les IDE, un moyen pour les entreprises chinoises d’améliorer leur réputation sur le marché chinois

Les investissements directs à l’étranger ont permis aux entreprises chinoises de pouvoir améliorer leur réputation suite à des scandales. Les entreprises chinoises décident d’investir à l’étranger pour plusieurs raisons, la première étant de pouvoir bénéficier de l’image de marque d’une société étrangère, la seconde étant de pouvoir acquérir de nouvelles technologies pour pouvoir monter en gamme. Une fois l’IDE réalisé, l’entreprise chinoise peut revenir sur son marché soit en conservant son nom ou en prenant celui de la société étrangère rachetée, soit avec de nouvelles technologies ou de nouveaux produits.

Diverses études de cas d’entreprises chinoises qui, à la suite d’un scandale, ont réalisé des IDE pour pouvoir reconquérir la marché chinois

Cas du marché du lait infantile chinois :

Rappel des faits :

En mars 2008, le scandale du lait infantile contaminé à la mélanine a fait les gros titres dans les journaux chinois suite à la mort de 6 nourrissons. En 2011, un nouveau scandale lié au lait fait la une des journaux chinois. Il s’agit de lait contaminé par du nitrite qui a causé la mort de 3 enfants, rappelant fortement aux chinois l’affaire du lait infantile contaminé à la mélanine. En 2013, le Groupe Français Danone fut lui aussi touché par un scandale remettant en cause le lait de son fournisseur Néozélandais, Fonterra, soit-disant infecté au Butolisme.

Le marché chinois du lait infantile :

 Il existe aujourd’hui une véritable suspicion de la part de la population chinoise vis-à-vis des fabricants de produits laitiers infantile. Pour preuve, suite au scandale du lait infecté par la bactérie du Butolisme, les parts de marché du Groupe Danone sont passées de 12% à 4% sur le marché du lait infantile sur la même année. Bien que la contamination n’était pas avérée, le groupe peine aujourd’hui à regagner des parts de marchés.

Aujourd’hui, la classe moyenne chinoise achète du lait provenant de l’étranger, acceptant de payer un prix supérieur à ceux pratiqué sur le marché chinois.

La stratégie de la société Synutra

En 2012, suite aux scandales du lait contaminé à la mélanine et au nitrite, la société Synutra, troisième fabricant de produit infantile Chinois, a investi 100 millions d’euros avec le Groupement Français de Producteurs Laitiers Sodiaal, pour créer une usine de séchage de lait et de lactosérum à destination du marché chinois. Le 23 septembre 2015, cette même société a annoncé une alliance avec la coopérative Normande Les Maitres Laitiers du Cotentin. La société souhaite investir 114 millions d’euros pour la création d’une nouvelle usine dans la Manche. Les investissements de la société Synutra en France ne sont pas anodins car ils lui permettent d’assurer la qualité de ces matières premières tout en pouvant mettre en avant la provenance des éléments composant ses produits.

Les impacts de la stratégie de Synutra

Le choix de la société Synutra d’investir en France n’est pas anodin. En effet le lait français jouie d’une bonne image auprès de la population chinoise et cela grâce à la mise en place de normes sanitaires strictes et à un système de traçabilité permettant d’assurer la qualité des produits. De plus la société Synutra peut bénéficier de l’acceptation des consommateurs chinois à payer un prix plus important pour des produits qu’ils considèrent de meilleure qualité. Aujourd’hui, la société Synutra a une bonne réputation auprès des consommateurs chinois ce qui lui permet de concurrencer le leader du lait infantile, Biostime International Holdings LTD, qui lui aussi avait noué des partenariats en France et cela dès 2007.

Cas du marché du porc chinois :

Rappel des faits :

En mars 2011 un scandale frappe le premier producteur de porc chinois, la société Shanghui. En effet des traces de clenbutérol, un anabolisant interdit, ont été retrouvées dans de la viande de porc rendant malade plus d’une centaine de personnes à Shanghaï et dans la province de Guangdong. En 2013, à Shanghai, plus de 13 000 porcs ont été repêchés dans le fleuve, créant un nouveau scandale vis-à-vis de la viande du porc.

Le marché chinois du porc :

Suite aux différents scandales liés à la viande de porc et de façon générale à l’alimentaire, les chinois ont de moins en moins confiance vis-à-vis des producteurs et des industriels.

La stratégie de la société Shanghui :

La société Shanghui,a racheté en 2013 la Smithfield, le premier fabricant de saucisse à hotdog aux Etats Unis pour un montant de 7 milliard de dollars. Cette opération permet à la société chinoise de faire mainmise sur les marques Justin Bridou, Cochonou et Aoste. En 2014 la société change de nom pour s’appeler WH Group.

Les impacts de la stratégie de Shanghui :

L’acquisition de la société américaine a permis à la société Shanghui de pouvoir s’approvisionner auprès de producteurs américains afin de pallier aux risques sanitaires liés à la production de porcs en Chine tout en augmentant la qualité des produits. En outre, le changement du nom de la société permet aussi de renouveler l’image de l’entreprise et de faire oublier le scandale des porcs contaminés.

Le marché chinois, un marché qui repose sur la réputation

 En conclusion, le marché chinois est un marché qui repose essentiellement sur la réputation des entreprises. Afin d’acquérir cette réputation, diverses stratégies peuvent être mise en place par les entreprises. Parmi les stratégies misent en place, certaines entreprises mentent sur leur réputation. En 11 novembre 2015, Taobao, la filiale du Groupe Alibaba a réalisée des ventes à hauteur de 13 milliards d’euros. Cependant le lendemain, la filiale a dû gérer 64% de retours sur les ventes réalisées le jour précédent à cause du fait que certains commerçants utilisent des faux comptes afin de faire monter les avis positifs dans le but de pouvoir réaliser plus de ventes. Cela montre bien l’importance de la réputation d’une entreprises pour les consommateurs chinois. A contrario, des entreprises ayant connus auparavant des scandales ont su très bien améliorer leur réputation grâce aux IDE. C’est le cas des entreprises que nous avons étudié dans cet article. Enfin les IDE permettent aussi aux entreprises de gagner en réputation sur les marchés étrangers pour pouvoir revenir par la suite sur les marchés chinois, stratégie qu’a mis en place le Groupe Lenovo en rachetant le Groupe IBM en 2005. Grâce à ses ventes réalisées dans les pays occidentaux, le groupe a acquis une bonne réputation auprès de la population chinoise ce qui lui permet aujourd’hui de pouvoir vendre ses produits.

Par Huanhuan Huang, étudiante promotion 2015-2016 du M2 IESC

http://fr.express.live/2015/10/15/la-classe-moyenne-de-la-chine-a-depasse-celle-des-etats-unis-exp-216283/

http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/05/03/la-chine-fait-une-indigestion-de-scandales-alimentaires_3170614_3244.html

http://www.capital.fr/bourse/actualites/dongfeng-peugeot-citroen-va-rappeler-9.285-voitures-en-chine-910813

http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2015/09/28/32001-20150928ARTFIG00185-apple-a-vendu-13-millions-d-iphone-en-un-weekend.php

http://www.20minutes.fr/economie/1005541-20120918-lait-chinois-synutra-investit-france

http://www.maison-du-lait.com/fr/chiffres-cles/filiere-laitiere-francaise-en-50-chiffres

http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/08/28/nouvelle-zelande-le-botulisme-n-est-pas-a-l-origine-de-la-contamination-du-lait_3467396_3244.html

http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/10/31/danone-tente-de-se-relancer-sur-le-marche-chinois-du-lait-pour-bebe_4515825_3234.html

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/11/12/97002-20151112FILWWW00021-alibaba-a-enregistre-13mds-de-ventes-le-1111.php

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