« Sois heureux et travaille » : le bonheur est-il devenu un business ?

Simone de Beauvoir illustrait sa vision du bonheur par la citation suivante « le secret du bonheur est le comble de l’art, c’est de vivre comme tout le monde en étant comme personne. » Mais alors, qu’est-ce que représente le bonheur pour chacun d’entre nous ? Y a-t-il un ou plusieurs bonheurs, unique ou collectif ? La définition même du terme peut être interprétée de manière diverse et variée. En langage courant, ce terme représente la joie ou bien un plaisir lié à une circonstance. En philosophie, le bonheur est un état constant de plénitude, de bien-être inconditionnel, de stabilité physique ou bien morale. Tandis qu’en psychologie, ce terme est très subjectif. Le bonheur est présent lorsqu’une personne est en adéquation avec sa mentalité et son environnement extérieur et lorsque l’écart entre ces deux entités n’est pas trop important. ll résulte également d’un travail sur soi, l’individu choisit donc d’être heureux ou non. Enfin, en économie selon la théorie néoclassique largement répandue de nos jours, le bonheur se définit comme « une maximisation de l’utilité vue comme une jouissance immédiate ou potentielle liée à la consommation d’un bien ». A travers cette définition, on constate que la notion de bonheur n’est plus apparentée à quelque chose de subjectif mais bien à une chose qui peut être analysée et contrôlée.

La notion du bonheur en économie n’est pas nouvelle. En effet, dès 1759 dans « La théorie des sentiments moraux », Adam Smith s’interroge sur l’amélioration du bonheur collectif tout comme David Ricardo, Robert Malthus, Jean-Baptiste Say ou bien John Stuart Mill. Tous abordent à un moment donné cette notion, analysée en tant que facteur ou conséquence.

En revanche, aujourd’hui, ce concept est bien plus étudié et comporte une littérature très riche et variée. De nombreux autres domaines d’étude sont venus s’y greffer tels que : l’intelligence émotionnelle ou bien la psychologie positive. L’économie du bonheur est devenue si importante que certaines sciences se sont spécialisées dans ce domaine. Appliquée au travail, de nombreuses entreprises ont vu le jour, en se spécialisant dans le bien-être en entreprise ou ont développé une branche spécifique au sein même de la structure pour accompagner les salariés.

De plus, depuis les années 70, la question du bonheur est un thème qui s’est fortement généralisé dans notre société. On ne compte plus les livres traitant du développement personnel, du bien-être ou de la pensée positive. Le bonheur est donc partout : dans les entreprises avec les « Chief Happiness Officer », dans les institutions comme IEB, (l’institut de l’économie du bonheur) et les universités avec des cours spécialisés dans ce domaine. Ce phénomène s’est appliqué aux pays également avec l’apparition, depuis 2008, d’un nouvel indicateur de développement : le BNB (Bonheur national brut) qui se base sur la croissance économique, la culture, l’environnement et la gouvernance des pays. Cet indice n’est pas encore officialisé mais est souvent utilisé comme référence.

Toutefois, une question se pose : pourquoi le bonheur a-t-il le vent en poupe depuis ces dernières années ?

Tout d’abord, face aux développements des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) dans les années 90, l’organisation du travail a dû s’adapter au marché. De nouveaux types de management comme le « Lean-management » sont apparus. Ce nouveau modèle a accompagné une nouvelle croissance et par conséquent une intensification du travail, en raison de la rapide diffusion des informations. Les employés travaillent donc plus et doivent constamment être efficients. Ce nouveau phénomène a des conséquences. On voit considérablement le taux de burn-out ou d’absence au travail augmenter. En effet, selon l’INSEE entre 1997 et 2003, les dépenses liées aux indemnités journalières de maladie, auraient augmenté en moyenne de 7,6 % par an. Ce qui pousse les individus à rechercher des alternatives pour se sentir bien et apaiser leurs conditions de travail, d’où l’apparition et l’accroissement, au fil des années, de la notion du bonheur au sein des entreprises.

Ensuite, on constate que l’émergence de ce concept s’est aussi développée avec les milléniaux, ces personnes nées dans les années 80-90. Cette génération, plus sensibilisée au bien-être au travail, a aujourd’hui des exigences que les générations précédentes n’avaient pas. En effet, selon un sondage Ipsos, 83 % des individus interrogés considèrent que l’aménagement et le design de leurs lieux de travail favorisent leur productivité. De plus, dans l’entreprise, 35 % considèrent que les espaces et les services de repos sont des facteurs qui améliorent nettement le bien-être, 28 % sont pour des espaces de relaxation et 27 % considèrent la présence d’espaces verts bénéfiques. De plus en plus d’entreprises mettent à disposition des employés des services de restauration, des salles de sport, voire même des coachs de vie. On observe aussi la création de nouveaux métiers liés au bien-être tels que : des coachs bien-être, des sophrologues, des naturopathes, des art-thérapeutes, des réflexologues ou bien des professeurs de yoga. Tous ces aspects nous montrent donc que les mentalités ont évolué. Aujourd’hui, on considère le bonheur et le bien-être comme des facteurs majeurs qui, sans nul doute, vont s’amplifier avec les prochaines générations.

En revanche, cet accroissement du bonheur, dans notre quotidien, n’est pas seulement dû aux individus. Il présente un double aspect. En raison des taux importants de maladies, dus au travail, les entreprises ont intérêt à investir pour lutter contre l’absentéisme, couteux pour le tissu économique, afin de ne pas affecter la productivité et la rentabilité de la production. Le bien-être au travail n’est donc pas un facteur négligeable.

Toutefois, face à ce grand concept qu’est le « bonheur » et qui s’est immiscé dans nos vies comme objectif majeur de ce 21ème siècle, sommes-nous réellement heureux ? Avons-nous découvert le nouveau paradigme de la productivité ? Ou bien est-il possible que ce citoyen « accompli », porte en réalité un masque ? Ne se cache-t-il pas derrière une émotion refoulée ? Comment la société met-elle en exergue la promesse du bonheur ? Dans une situation de plus en plus ambigüe, la citation d’Eva Illouz « Sois heureux et travaille » prend alors tout son sens…

Aujourd’hui, le dictat du bonheur est présent partout dans nos vies, dans le travail, nos loisirs, les médias, même dans les outils du quotidien que sont nos téléphones. Et cette phrase que l’on entend « vois le bon côté des choses », « ce n’est pas si grave, pense positif plutôt ». En effet, dorénavant, en 10 leçons vous pouvez apprendre à être heureux et positif. Une nouvelle idéologie qui nous amène à devoir, rapidement, apprendre les « bases » pour correspondre aux caractéristiques de la société.

Mais alors, qu’est-ce que ce terme d’« Happycratie », développé par Eva Illouz ? Tout d’abord, ce terme signifie que le bonheur s’est profondément immiscé dans nos vies, à tel point qu’aujourd’hui, il exerce une forme de pouvoir dans notre société : dans la politique, l’industrie ou le management. Il touche de nombreux domaines d’activité, allant de l’individu au collectif. Ce qui nous amène à renier et rejeter les personnes qui pensent différemment, qui ne peuvent pas contrôler leurs émotions négatives. L’obsession et la gestion de nos émotions sont devenues si fortes que l’on en oublierait presque que, parfois, tout n’est pas parfait et que ce n’est pas si grave. Toutefois, il est important de souligner que cette vision d’« Happycratie » n’est pas une apologie contre le bonheur mais doit plutôt être vue comme une sensibilisation aux dérives du « culte du bonheur » et du business qui a été créée autour.

Individualisme et bonheur

Aujourd’hui, on associe le bonheur à l’idée qu’il n’est plus lié au destin, mais à la volonté de chaque individu de prendre sa vie en main, pour accéder à son but ultime. En effet, selon Margaret Thatcher et sa vision néolibérale « il n’y aurait pas de société mais seulement des individus ». On base, par exemple : la réussite, l’échec, la richesse, la pauvreté, la maladie et la santé, uniquement sur la volonté de l’homme. La mentalité collective contribue donc à dire que si l’individu n’est pas heureux, c’est parce qu’il ne veut pas l’être. Or, si l’on s’intéresse aux personnes ayant eu une dépression, on constate que l’élément déclencheur de fin est souvent lié à un élément extérieur et non à la volonté de l’individu, qui peut difficilement sortir de son propre gré de cette situation. La vision néolibérale des années 70 a eu des conséquences non seulement politiques et économiques mais aussi sociétales, quitte à changer en profondeur les mentalités. Cet individualisme et ce contrôle que nous exerçons aujourd’hui ont donc transformé les rapports qu’entretiennent les individus entre eux. D’une certaine manière, une forme d’égoïsme s’est développée afin de favoriser, avant tout, le bonheur personnel.

Le « bon citoyen heureux » est donc optimiste, efficace, surveille son alimentation, sait contrôler son corps, est en quête constante d’une spiritualité liée au bien-être, surveille son image et doit en même temps arborer une certaine originalité, tout cela sur le long terme. Un citoyen qui, nous pouvons le dire, ne ressemble pas à beaucoup d’individus en raison du niveau élevé de contrôle de sa personne. Cette utopie contraint constamment les individus à vouloir agir en conséquence mais la dure réalité les pousse alors dans leurs retranchements. Ce manque d’efficience pousse les personnes à se sous-estimer. Il conduit à une sorte d’état d’aliénation, en raison de la difficulté d’atteindre ces objectifs. Cette description est évidemment extrême mais à échelle réduite, l’accumulation de ces petites contrariétés, qui normalement devraient nous conduire au bonheur, peuvent finalement être néfastes à l’individu.

L’instrumentalisation du bien-être

Afin de répondre à ces problèmes d’« inaccomplissement personnel », des solutions ont été créées afin de remédier à ces nouveaux maux engendrés par la société et permettre de corriger ces « déficiences ». Aujourd’hui, cette obsession physique et mentale incite de plus en plus les individus à trouver des solutions pour des problèmes qu’ils se sont créés. De nombreuses thérapies, des produits ou des services sont proposés par des spécialistes médicaux ou des experts. Ces soins s’adaptent à toutes sortes de demandes : couple, éducation, sexualité, alimentation, travail, sommeil, régime, addiction ou bien relation interpersonnelle. La création de ce véritable business n’a cessé de fructifier d’année en année. On ne peut pas nier le caractère effectif et tangible de ces aides qui permettent d’avoir certains résultats bénéfiques. Mais le problème porte sur le degré de contrôle que l’on veut s’assigner et l’utilité de certaines pratiques, parfois non nécessaires, mais dictées par les valeurs et normes. Il est donc important de satisfaire ses besoins personnels sans subir la pression et l’effet de mode exercés par la société.

Le self-made man : un bonheur à l’américaine

Lorsqu’on s’intéresse à la philosophie américaine, on constate que tout repose sur la pensée positive. Le bonheur à l’américaine s’appuie donc sur le mythe du self-made man, cet homme libre, qui n’a que deux objectifs en tête :  la réussite et le succès. Cet homme, ou femme, qui ne renonce jamais devant l’échec et qui malgré les difficultés rencontrées prendra toujours sa revanche sur la vie. Un personnage dans lequel Trump s’identifie trait pour trait. Les Etats-Unis et le bonheur c’est aussi le culte de l’image et de la performance, un contrôle de soi qui se prête parfaitement à l’image d’Hollywood. Un autre personnage illustre parfaitement cet « american way of life », Harland David Sanders, le créateur de KFC, plus connu sous le nom de Colonel Sanders. Symbole de persévérance, il est un exemple flagrant de la culture américaine, n’ayant connu le succès qu’à l’âge de 74 ans après une vie surmontée d’obstacles. « Le rêve américain » a pourtant ses limites. En effet, les mentalités n’ont pas toutes les mêmes forces d’esprit et ce culte de la performance ne correspond pas à tout le monde, créant parfois des problèmes de confiance en soi ou d’insécurité. Une société où le terme d’Happycratie prend ici tout son sens.

Contrariétés et intelligence émotionnelle au travail

Une double contrariété s’impose aujourd’hui dans notre société occidentale. D’un côté, les entreprises sont incitées à se tourner vers des modes de fonctionnement valorisants pour l’employé tels que le bien-être, tandis que d’un autre côté l’expression des sentiments au travail reste quelque chose de très peu développé. En effet, dans le milieu du travail, on impose la gestion et la maitrise des émotions. L’expression des sentiments entre les individus est fixée par un ensemble de règles et normes précises. Certains types de management sont plus ou moins flexibles sur l’expression de ce que l’on ressent. Selon Röthlisberger, dans « logique des sentiments » de 1939, l’auteur accordait une place primordiale aux relations humaines, contrairement à la logique de l’époque, qui consistait à toujours mettre en avant la logique des coûts et de l’efficacité propres aux fondements de l’économie industrielle. Cependant, le fait de toujours devoir cacher ses émotions peut être néfaste au travailleur. La perte de sens dans le travail est souvent un facteur majeur de dépression. C’est ce qu’illustre David Graeber dans le livre « Bullshit jobs » (emploi à la con) en exprimant le sentiment d’inutilité que peut ressentir le travailleur lorsqu’il réalise un travail dénué de sens ou lorsqu’il peut-être remplacé du jour au lendemain sans conséquence sur l’entreprise. Or, cette logique tend à évoluer peu à peu.

Comme on peut le voir sur ce schéma, les compétences attendues en entreprises valorisent davantage les compétences émotionnelles, par rapport à ce qui pouvait se faire antérieurement.

Même si les entreprises occidentales sont encore très réfractaires à l’aspect affectif dans le monde du travail et au développement de l’intelligence émotionnelle, on remarque tout de même un développement des pratiques et une évolution des mentalités. De plus en plus d’entreprises sont prêtes à sauter le pas.

L’intelligence émotionnelle a su petit à petit s’imposer dans les entreprises. Selon les psychologues Salovey et Mayer, l’intelligence émotionnelle est « l’habileté à percevoir et à exprimer les émotions, à les intégrer pour faciliter la pensée, à comprendre et à raisonner avec les émotions, ainsi qu’à réguler les émotions chez soi et chez les autres. »

Adoptée par l’univers du travail, elle replace les émotions et les sentiments au cœur organisationnel et social de l’entreprise. On prend en compte ce que pense et ressent l’individu. Il n’est plus seulement vu comme un facteur de production.  Aujourd’hui, lors des entretiens, les questions en relation avec les émotions sont plus courantes et abordent des notions telles que la coordination avec les autres, la gestion des conflits, la capacité de négociation, le niveau empathique ou bien l’analyse sociale de soi ou des autres. Ces caractéristiques permettent d’évaluer les individus sur leurs capacités d’adaptation face aux situations fluctuantes, un avantage majeur dans une société très changeante et évolutive comme la nôtre. Cependant, même si l’intelligence émotionnelle replace l’homme au cœur du système pensant, cela ne doit pas aboutir à des manipulations intellectuelles. Alors des questions se posent. Le travailleur est-il plus heureux lorsqu’il travaille dans un domaine où l’intelligence émotionnelle est plus développée ou bien n’est-ce pas une manière de lui apporter un faux bien-être ? Pouvons-nous créer une société de travail qui remet l’humain au cœur des préoccupations ? De nombreux enjeux se posent aujourd’hui pour garantir une organisation de travail plus adaptée aux besoins et aux attentes des travailleurs.

L’Happycratie et cette instrumentalisation du bien-être ont donc, depuis une trentaine d’années, influencé notre façon de penser et d’agir. Toutefois, cette manière de provoquer le bonheur a créé de nombreuses incohérences au sein de notre société. Elle est positive, oui… mais doit s’exprimer de façon modérée, sans dépasser les limites. Le bonheur est devenu un business plus florissant de jour en jour. De nombreuses interrogations se posent donc pour quelque chose qui devrait être naturel chez l’individu.

Toutefois, tout n’est pas négatif dans cette apologie du positivisme. Des démarches comme le « body positif », même s’il reste un culte de l’Happycratie, replacent les individus et notamment les femmes, au centre de leurs propres émotions, vis-à-vis d’elles mêmes mais aussi vis-à-vis du regard des autres. Contrairement à des attitudes, des postures conditionnées en partie par des facteurs extérieurs comme on a pu le voir, le body positif s’inscrit dans une démarche plus authentique qui ne voile pas un problème mais au contraire le met en avant pour finalement le relativiser et montrer autre chose derrière les apparences.

Alors développons notre regard positif des choses à bon escient !

Par Aude Lemonnier, promotion 2020-2021 du M2 IESCI

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