Du fait des nouveaux intérêts, l’être humain est en perpétuel mouvement dans la démarche de nouvelle connaissance. On retrouve des spécialistes dans tous les domaines qui inspectent les moindres détails pour obtenir des informations et des connaissances toujours plus pointues. On observe aussi la naissance de nouveaux domaines avec de nouveaux spécialistes. Ce qui laisse au savoir une possibilité infinie de grandir toujours plus. Les compétences sont multiples et une seule entreprise ne peut tout détenir, c’est là que la coopération entre en jeu ; dans les stratégies décisionnelles.
Les diverses mutations, telles que l’économie de la connaissance, ou les guerres économiques ont engendré un grand changement en ce qui concerne l’activité productive et la gestion de l’entreprise. Les conditions de stabilité sont remises perpétuellement en cause, en raison d’un mouvement constant sur le marché, l’apparition de plus en plus de circuit court, le développement de l’économie solidaire, de l’innovation etc. Il faut donc savoir être réactif et observer ce qui nous entoure pour répondre au mieux aux besoins et éviter un maximum d’investissements voué à l’échec.
De plus avec la mondialisation et la globalisation on observe sur les territoires des cultures différentes, on utilise alors la proxémie, qui représente la théorie de la distance physique dans les interactions de Hall, anthropologue américain en 1963, pour comprendre comment agissent les gens entre eux. Avec cette ouverture au monde, on tend finalement à long terme vers une convergence des attitudes. Une grande partie de la population est sujette à la mobilité, pour des raisons professionnelles ou pour le loisir. L’ouverture des frontières a donné aux gens un désir de voyager, de découvrir l’autre etc. On voit d’ailleurs en vogue un nouveau mode de vie qui se fait en camion aménagé ainsi ils profitent pleinement de la découverte de nouveaux territoires. Ce qui induit donc de nouvelles logiques de développement qui répondent aux demandes des habitants mais aussi aux besoins pour attirer une nouvelle population, et rendre le territoire plus attractif en créant de nouveaux secteurs, tout en conservant les particularités locales.
« Le processus de développement territorial concerne les mutations productives ainsi que l’ensemble des changements sociaux et institutionnels à l’œuvre dans les territoires ».[1]
L’intelligence économique :
Ce sont donc les différentes mutations qui ont conduit à l’intelligence économique :
- Complexité : en raison d’une géopolitique différente (fin de la guerre froide)
- Augmentation du nombre d’acteurs sur le marché, le passage d’une économie de la rareté à une économie de l’abondance.
- Guerre économique avec coopération et concurrence
- Société de l’information qui créé la concurrence et qui est factrice de la logique cognitive.
- Gestion offensive de l’information qui devient un capital stratégique.[2]
Cette pratique est donc bénéfique pour traiter des informations utiles à la prise de décision stratégique. La définition de l’intelligence économique selon Bernard Carayon est la suivante :
« L’intelligence économique est une politique publique d’identification des secteurs et des technologies stratégiques, d’organisation de la convergence des intérêts entre la sphère publique et la sphère privée. C’est une politique publique se définissant par un contenu et par le champ de son application. Le contenu vise la sécurité économique. Il doit définir les activités que l’on doit protéger et les moyens que l’on se donne à cet effet. Il détermine comment accompagner les entreprises sur les marchés mondiaux, comment peser sur les organisations internationales où s’élaborent aujourd’hui les règles juridiques et les normes professionnelles qui s’imposent aux Etats, aux entreprises et aux citoyens. »[3] À travers cette définition l’importance de l’IE pour le développement territorial est explicite. Il s’agit d’une politique publique, comme toutes les actions menées lors d’un aménagement du territoire. Tout en appuyant le côté sécurité et l’appréhension de son environnement pour bien savoir se positionner sur le marché international. Il s’agit d’un outil d’aide à la décision dans un monde hostile. Du fait de la mondialisation les besoins locaux et régionaux ne sont plus les mêmes, de même pour les attentes des habitants. La circulation de l’information est de plus en plus intense grâce aux NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) et il est important de connaître au mieux son environnement pour prendre les bonnes décisions. Surtout lors de la réalisation d’un nouveau projet. Il faut savoir où chercher, connaître ses menaces et de ce fait ses opportunités.
Qu’est-ce qu’un développement territorial ?
Le développement territorial a pour objectif de rendre le territoire plus attractif et compétitif pour augmenter ses chances au niveau de la concurrence internationale. Il s’agit d’un plan volontaire qui permet d’accroitre l’attractivité d’un territoire en mobilisant tous les acteurs concernés mis en relation les uns avec les autres. Il permet de rendre le territoire plus compétitif, de créer de l’emploi, d’attirer des entreprises, d’attirer de nouvelles fiscalités, d’améliorer l’éducation, etc. Il s’agit d’une action publique, en sciences politiques cela désigne les interventions d’une autorité investie de puissance publique et de légitimité gouvernementale sur un domaine spécifique de la société ou du territoire.[4]
Aujourd’hui le développement du territoire passe forcément par le développement local, qui correspond au processus d’initiative locale à l’échelle des petites collectivités qui sont un moteur pour le développement économique, on observe donc aussi une sphère politique car elle comprend des acteurs du domaine privé (la population, les associations etc.) et public (l’Etat, les élus locaux, etc.). Le développement contient donc des sphères ; politique, économique, sociale et environnemental. Il est donc important pour l’aménagement urbain d’être bien informé à toutes ces échelles pour être sûr d’employer les bons outils et d’agir en fonction des besoins réels.
Pendant longtemps seul l’Etat s’occupait de cela, jusqu’en 1970 les besoins étaient connus par ce dernier et lui seul fournissait les réponses. Les personnes vivant dans les villes avaient besoin d’endroits pour se détendre et oublier le stress du travail, les entreprises elles s’installaient à proximité de main-d’œuvre etc. Mais le développement de l’Europe et l’ouverture des marchés dans cette zone, ont mené à une multiplicité des territoires qui doivent donc être organisés et entretenus au mieux, pour les bienfaits de l’Europe et de sa place sur les marchés extérieurs[5]. C’est pourquoi en 1982 les lois des décentralisations, les lois Defferre, sont votées par le Parlement, celles-ci accordent une certaine autonomie dans la définition de leurs besoins et donnent plus de pouvoirs aux collectivités territoriales, afin qu’elles puissent mettre en place leurs propres projets et trouver leurs propres solutions, en faveur du développement local.[6] Il est vrai que personne ne connaît mieux son territoire que les acteurs locaux. Ainsi l’exploitation des ressources et des savoirs faire de chaque région peut être développée dans les meilleures conditions.[7]
La fin des années 1990 a été marquée par une série de réformes importantes dans le domaine de l’aménagement du territoire, voici quelques dates [8]:
- Début des années 90 Lancement d’INTERREG, pour promouvoir la coopération entre les régions européennes (coopération transfrontalière, transnationale ou interrégionale).
- 1991 Lancement du Programme d’initiative communautaire (PIC) LEADER I, première expérience européenne d’appui au développement territorial appliqué aux zones rurales.
- Lancement du PIC URBAN I, suivi d’URBAN II (2000- 2006), pour la mise en œuvre de stratégies intégrées en direction de zones urbaines en difficulté.
- Début des années 2000 Lancement du programme URBACT, pour favoriser la mise en réseau de villes adoptant une démarche urbaine intégrée et durable, et de l’initiative EQUAL, pour le financement de projets innovants de coopération transnationale, dans la lutte contre les inégalités et les discriminations sur le marché du travail.
- 2007-2013 Territoires GAL – LEADER Projets urbains intégrés Groupes FEP (ou FLAG) INTERREG IV dont les Plans intégrés transfrontaliers, interrégionaux ou axes plurirégionaux
- 1994 rapport du Commissariat général du plan « intelligence économique et stratégie des entreprises » Martre H , Intelligence économique et stratégie des entreprises , La Documentation française, 1994. , c’est l’avènement officiel de l’IE en France
« Plus qu’un système productif territorialisé, un territoire en développement est une stratégie collective qui anticipe les problèmes et secrète les solutions correspondantes ».[9] Le développement territorial entraine donc une cohésion de plusieurs acteurs mais sert aussi à trouver des solutions concrètes aux problèmes anticipés.
L’intelligence territoriale :
L’intelligence économique dans le développement territorial c’est la recherche d’informations utiles à la compréhension de l’environnement. Il s’agit de la combinaison de trois facteurs qui sont la veille, l’influence qui est un outil qui vise à accroitre l’attractivité du territoire et la visibilité des entreprises, la protection et la coordination (des acteurs et des activités). Sans ces trois premiers facteurs réunis sous la contrainte de la coordination notre processus d’IE ne peut fonctionner correctement car il manquera toujours un élément important pour la prise de décision. La coordination nécessite un intérêt commun sinon il n’y aura pas une parfaite attention des différentes parties prenantes. Le nombre important des agents qu’ils soient privés ou publics mène à des comportements antagonistes qu’il faut être sûr de connaître pour trouver les bons partenaires et travailler dans une logique « win-win » pour la mise en œuvre des stratégies d’actions. Le processus que les organisations territoriales utilisent aujourd’hui est appelé intelligence territoriale. Les initiatives viennent quasiment toujours d’acteurs publics, c’est pourquoi on dit que l’intelligence territoriale est une politique publique. Celle-ci est née de la pratique et a vu le jour sous forme de méthode suite à des recherches pour améliorer la technique. Pour se déployer au mieux il faut connaître ce qui nous entoure même au-delà de nos frontières.
Qu’est-ce que l’intelligence territoriale ?
L’intelligence territoriale est une politique publique visant à améliorer la compétitivité économique d’un territoire en maitrisant sa gestion et sa protection de l’information stratégique. Qui passe à l’action en interconnectant les différents acteurs aussi bien publics que privés, pour faciliter la circulation de l’information, sa protection et la mise en place d’actions influentes. Cette dernière permet de répondre aux différents problèmes liés aux mutations. Elle se traduit par « l’organisation innovante, mutualisée et en réseau de l’ensemble des informations et connaissances utiles au développement, à la compétitivité, à l’attractivité d’un territoire, collectivement et pour chacun de ses acteurs »[10] . Elle combine donc la veille et l’action publique pour le développement économique et industriel du territoire. Les collectivités territoriales (conseils régionaux, conseils généraux, communautés de communes etc.) utilisent des outils d’analyse de plus en plus performants comme le Système d’Information Géographiques (SIG) qui viennent compléter l’analyse prospective faite avec la veille et les techniques d’influence, avec des objectifs tels que :
- la connaissance de leurs territoires pour mieux maitriser leurs ressource
- la capacité de réaction rapide face à des situations de crise
- la maitrise des infrastructures (routes, réseaux, écoles …)
- le recensement des bonnes pratiques dans d’autres territoires pour réaliser un benchmarking qui est un processus continu de recherche, d’analyse comparative, d’adaptation et d’implantation des meilleures pratiques pour améliorer la performance des processus dans une organisation
- la connaissance des savoir-faire et des produits du territoire pour réaliser un marketing territorial.
« L’IT représente la mise en œuvre des principes de l’intelligence économique au profit de la compétitivité d’un territoire donné ».[11] Tout comme l’IE, l’IT suit une stratégie précise avec des objectifs bien définis, qui ne sont autres que la définition et les limites de l’action, la définition de l’objectif d’IT, le listing des partenaires et ressources disponibles qui serviront à la veille, le choix des outils (collaboration, réseau, veille, diffusion, marketing, feed-back etc.) et enfin les moyens et l’influence du comité de pilotage ou des intervenants pour la mise en place d’un projet.
Les nouveaux moyens de la gestion d’information reposent sur les idées suivantes : « l’IE trouve son origine dans le renseignement, et est un dispositif de production de connaissance par un usage dynamique de l’information »,[12] autrement dit avec les informations disponibles que l’on récolte on construit des connaissances utiles à notre développement.
Selon Yann Bertacchini, chercheur à l’université de Toulon, « l’intelligence territoriale est un processus informationnel et anthropologique, régulier et continu, initié par des acteurs locaux physiquement présents et/ou distants qui s’approprient les ressources d’un espace en mobilisant puis en transformant l’énergie du système territorial en capacité de projet », cela implique le savoir-faire local, qui doit être utilisé au mieux avec les ressources disponibles.
Phillipe Geffroy, en 2003 nous dit que « L’intelligence économique territoriale est bien la fusion d’une constante et d’une variable représentée respectivement par la démarche d’IE et son appropriation par les acteurs du développement économique du territoire ».[13]
La mise en place d’un système d’intelligence territoriale passe par la création d’un réseau de communication de l’information, d’un réseau d’influence, d’une diffusion parfaite de l’information pour ouvrir son marché aux entreprises extérieures et permettre à celles déjà sur place de savoir comment agir. C’est aussi de protéger ce qu’il se trouve sur son territoire en observant les autres. Et détenir des avantages concurrentiels pour mettre en place des stratégies de long terme.
L’intelligence économique est donc bien utile au développement territorial. En raison d’une mondialisation accrue et d’un big data beaucoup trop important pour être géré par une seule entreprise l’IE trouve sa place dans l’aménagement des territoires. Il est essentiel de connaître le savoir-faire et ressources qui se trouve sur son territoire. Mais aussi de savoir anticiper à l’aide de signaux faibles les opportunités présentes ainsi que les éventuelles menaces. Pour cela il faut maitriser le traitement et l’analyse des informations et être capable de les diffuser correctement vers l’extérieur dans le but d’attirer de nouveaux entrepreneurs et permettre l’innovation sur un territoire et donc d’améliorer l’attractivité et la compétitivité. C’est aussi la création d’un réseau Etats – entreprises pour améliorer l’entreprenariat et définir les domaines essentiels de la région.
« Même si nous devons penser en termes de concurrence mondiale, les sources de l’avantage concurrentiel (des nations) se trouvent avant tout au niveau local. Des facteurs universels comme les capitaux, les matières premières et même le savoir sont extrêmement mobiles, et les entreprises peuvent avoir recours à une main-d’œuvre bon marché. Ce qui n’est pas mobile, en revanche, c’est la concentration dans une région de savoir-faire, de technologie appliquées, de firmes, de fournisseurs et d’institutions hautement spécialisées et interconnectées, représentant une masse critique suffisante pour pousser à l’innovation et à la réussite »[14]
L’IT est donc une nouvelle pratique en matière de coopération transfrontalière. Le développement territorial passe avant tout par le développement local, il est essentiel que chaque région connaisse bien ses capacités pour permettre au territoire de se positionner au mieux sur les marchés internationaux. Effectuer une veille territoriale économique sur les entreprises et l’environnement, en prenant en compte les capacités et faiblesses existantes du territoire permet à moyen et long terme d’établir une stratégie de développement économique solide. Le territoire est donc une organisation cognitive où la circulation de l’information est importante. Et si l’on en suit la logique de Porter et des avantages concurrentiels ; aujourd’hui elle se base sur la collecte des informations transformées en connaissances et l’utilisation bénéfique de ces dernières. L’intelligence économique est donc essentielle dans une démarche de développement territorial.
Par Noémie Cohen, promotion 2016-2017 du M2 IESC d’Angers
Bibliographie:
- Ouvrages :
- ALVERGNE (Ch.), TAULELLE (Fr.), Du local à l’Europe. Les nouvelles politiques d’aménagement du territoire, Ed. PUF, Coll. Service Public, 2002, 301p.
- BAUDELLE, G., C. GUY, B. MERENNE-SCHOUMAKER:Le développement territorial en Europe. Concepts, enjeux et débats Rennes, Presses Universitaires de Rennes, coll. Didact Géographie, 2011, 281 pages.
- CONSEIL DE L’EUROPE Glossaire du développement territorial, dans le cadre de la conférence européenne des ministres responsables de l’aménagement du territoire (CEMAT), Ed. Council of Europe Publishing, coll. Territory and landscape, 2007 no 2, 76p.
- FRANÇOIS Ludovic, Intelligence territoriale : l’intelligence économique appliquée au territoire, Lavoisier, Ed. Tec&Doc, 2008.
- GREFFE, Le développement local, Ed. de l’Aube, coll. Bibliothèque territoires, 2002, 198p.
- PORTER, L’avantage concurrentiel des nations, Dunod, 1993.
- ROUACH D., La veille technologique et l’intelligence économique, Ed. Que sais-je ?, puf, 2010.
- Dossiers, articles, autres :
- BROUCHET Y. & HERBAUX, La mise en place d’un dispositif d’intelligence économique territoriale dans une municipalité : méthodologie d’un projet de Recherche ingiénierie, PDF.
- MORINIERE Hélène, cours ; Intelligence Economique et Territoriale, Université Saint Serge, Angers, 2016.
- NOËL P., Développement sociale, local et territorial : repères thématiques et bibliographiques sur le cas français, 2008.
- PROUHEZE N. du CGET, l’ASP et Rouge vif territoires, Approche intégrée du développement territorial 2014 -2020, europ’Act, www.europe-en-France.gouv.fr.
- TORRE A., Comprendre le développement territorial, 10 février 2016.
- Sites internet :
- Portail de l’intelligence économique.
- Portail de l’Etat au service des collectivités, Le développement territorial, dernière modification le 29 septembre 2016.
- Wikipédia : Développement territorial et aménagement local.
- Zeknowledge : intelligence territoriale.
[1] A. TORRE, Comprendre le développement territorial, 10 février 2016
[2] Ludovic FRANCOIS, Intelligence territoriale : l’intelligence économique appliquée au territoire, Lavoisier, Ed. Tec & Doc, 2008.
[3] http://www.portail-ie.fr/article/572/Les-definitions-de-l-intelligence-economique
[4] MORINIERE Hélène, Intelligence Economique et Territoriale, université Saint Serge, Angers, 2016.
[5] Wikipedia : le développement territorial
[6] http://www.collectivites-locales.gouv.fr/developpement-territorial
[7] Guy Baudelle, Catherine Guy, Bernadette Mérenne-Schoumaker : Le développement territorial en Europe. Concepts, enjeux et débats Rennes, Presses Universitaires de Rennes, coll. Didact Géographie, 2011, 281 pages
[8] Dossier, Nathalie PROUHEZE du CGET, l’ASP et Rouge vif territoires, Approche intégrée du développement territorial 2014 -2020, europ’Act, www.europe-en-France.gouv.fr
[9] Greffe (X.), Le développement local, éd. de l’Aube, coll. Bibliothèque territoires, 2002, 198p.
[10] Zeknowledge.com : intelligence territoriale.
[11] Ludovic Francois, Intelligence territoriale : l’intelligence économique appliquée au territoire, Introduction, partie 3 : vers une définition de l’intelligence territoriale, Lavoisier, Ed. Tec & Doc, 2008.
[12] Franck Bulinge, 2002.
[13] Bouchet Yannick Bertacchini Yann Herbaux, La mise en place d’un dispositif d’intelligence économique territoriale dans une municipalité : méthodologie d’un projet de Recherche ingénierie. PDF
[14] Porter, L’avantage concurrentiel des nations, Dunod, op. cit, préface à l’édition française, Interéditions, 1993.