L’influence du football en Chine

Étymologiquement, selon le Centre national de ressources textuelles et lexicales, « Influence » vient du mot latin médiéval influentia[1] qui signifie « action attribuée aux astres sur la destinée des hommes ». Cette définition s’apprête parfaitement à cet article et au sujet que nous allons traiter. Le président XI JINPING[2] a déclaré qu’il veut faire de la Chine une superpuissance du football à l’horizon 2050. Derrière cette déclaration, se cache bien plus que de simples enjeux sportifs.

Le président chinois souhaite que son pays rattrape son retard et veut replacer le géant asiatique sur l’échiquier mondial à grands coups d’investissement avec comme objectif avoué de décrocher l’obtention du mondial 2026. Les effets de cette politique, se sont d’ailleurs faits ressentir rapidement, lors du dernier mercato[3] d’hiver, cette période de transfert des joueurs du mois de janvier où la Chine a acheté le joueur le plus cher à 60 M€. Elle s’était déjà illustrée en 2016, où elle avait dépensé 345 M€ pour faire venir les plus grandes stars, ces investissements ont été rendus possibles notamment par le géant Alibaba ou Evergrande.

La France a ainsi réagi positivement à cette nouvelle politique chinoise. En effet, la fédération française et la ligue professionnelle de football[4] ont décidé récemment d’ouvrir un bureau commun à Pékin pour faciliter les échanges et faire venir plus d’investisseurs. L’intérêt de cet article est de présenter les enjeux qui se cachent derrière la stratégie d’investissement des Chinois dans le monde du football. Notre démarche s’appuie ici sur un raisonnement qui se veut pragmatique tout en ayant une portée économique.

Cet article se construit autour de trois parties. La première abordera la nouvelle priorité de la Chine et déclinera les enjeux liés à cette nouvelle ambition. La seconde partie s’intéressera à comment les joueurs de football sont devenus des produits financiers et comment la chine en profite. Enfin, nous conclurons cet article en nous penchant sur les significations des investissements chinois dans les clubs français.

1. La nouvelle priorité de la Chine

La Chine veut devenir le championnat le plus attractif du monde et pour cela les clubs chinois dépensent des millions pour s’offrir des joueurs stars. Le président chinois lui-même encourage le développement de ce sport et de son business dans son pays. L’exemple du club Jiangsu Suning incarne cette nouvelle stratégie en investissant massivement sur ce marché. Ce club dépense sans compter et peut se le permettre, il appartient au groupe Suning, une chaîne de magasins d’électroménager qui réalise 14 Milliards de dollars de C.A. Cette entreprise ambitieuse souhaite investir davantage dans le football comme en témoignent les déclarations de Zhang Jindong Président du groupe Suning « Nous espérons que ce que nous venons d’investir va rendre le football plus attractif en Chine, cela permettra à d’autres entreprises d’investir également. Le championnat chinois s’améliorera et nous obtiendrons un retour sur investissement et nous progresserons. »

La manne supplémentaire pour les clubs chinois réside dans les droits de retransmission à la télévision qui sont en forte hausse avec 1,1 milliards d’euros[5] sur cinq ans, c’est moins que les championnats européens mais les sommes en jeux devraient augmenter à l’avenir, dopées par un marché de plus d’un milliard de téléspectateurs potentiels. Cependant, on peut s’inquiéter du niveau des jeunes footballeurs. Ainsi pour pallier à cet handicap, Pékin souhaite former ses propres joueurs et pour y parvenir, le gouvernement a lancé « le grand plan football [6]» qui prévoit l’ouverture de 15000 clubs en 5 ans et toutes les équipes du pays recevront une aide financière ce qui entretient la fibre patriotique

Dans un pays marqué par la montée des inégalités et de l’individualisme, les valeurs du football qui sont l’esprit d’équipe et le sens du collectif sont particulièrement appréciées. La question qu’on peut légitimement se poser c’est pourquoi miser sur ce sport? Il y a tout d’abord une composante politique et un choix qui dépend d’une passion incarnée par le président chinois qui l’a annoncé à plusieurs reprises et avant même qu’il soit à son poste actuel : faire du football un sport majeur en Chine. C’est pourquoi les milliardaires chinois se sont mis à investir dans ce sport pour faire plaisir à leur président. Plus culturellement, il y a cette passion pour le sport collectif et pour le travail d’équipe d’où ce choix.  Nous pouvons largement penser que si Xi Jinping avait été fan de tennis, le succès n’aurait pas été le même.

Par conséquent, si la Chine a opté pour le foot c’est uniquement un choix économique ou un choix diplomatique. Aujourd’hui, ce que l’on constate surtout, c’est une sur-inflation qui est spéculative, de l’intérêt économique des Chinois pour le foot ou des investisseurs. Dans la mesure où il y a 1,1 milliard€ qui ont été dépensés sur les droits de diffusion du football chinois, c’est d’ailleurs la société privée CMC qui est dirigée par le milliardaire Wang Xushen qui est un proche de Xi Jinping qui a décidé de surenchérir sur ces droits-là. Maintenant, les droits sont trente fois plus élevés que l’année précédente. Nous sommes en présence d’une véritable bulle spéculative sur ces droits de diffusions.

Cela dénote l’intérêt de la Chine pour le football  dans l’avenir, d’où une programmation soigneusement établie. Par ailleurs, le responsable de CMC ne récupérera pas son investissement dès à présent cependant c’est envisageable sur les cinq années à venir. De plus comme, il s’inscrit dans la politique voulue par le leader chinois, il va probablement avoir des intérêts autres, parallèles ou dans d’autres activités pour qu’il s’y retrouve.

Ensuite, il n’y aura pas un ralentissement de l’investissement dans le football chinois, puisqu’ils font venir des stars du football de plusieurs pays qui viennent apporter leur image  et un engouement pour favoriser la spéculation financière dans les années à venir. Cette tendance s’explique par le fait que les riches chinois cherchent à mettre une partie de leur patrimoine financier à l’abri d’éventuelles déconvenues économiques que le pays pourrait connaître et/ou, du moins pour certains, hors de portée des autorités chinoises. Dans ce contexte, le foot-business international apparaît comme une opportunité d’investissement particulièrement intéressante, sans doute moins par les bénéfices économiques qu’il propose, que par sa nature même qui est perçue comme permettant des transactions rapides et simples, des investissements relativement “liquides” et surtout, une industrie connue pour poser moins de questions que d’autres.

Depuis le mois de décembre dernier, l’administration chargée de la supervision du change de devises fait preuve d’un excès de zèle qui ne l’avait plus caractérisée depuis bien longtemps. Concrètement, chaque demande d’autorisation de change de renminbi en devises étrangères fait l’objet d’un contrôle approfondi qui décourage plus d’un candidat investisseur. Manifestement les autorités veulent imposer aux investisseurs chinois une plus grande discipline dans leurs dépenses à l’étranger.

Ce message fort envoyé par l’administration centrale chinoise pourrait-il mettre fin aux investissements dans le football européen ? Cela est peu probable pour les mois et années à venir, car d’autres mouvements de capitaux chinois vers le foot européen sont à prévoir notamment en direction de la Belgique. Par ailleurs, cela se fera sans nul-doute de manière plus discrète pour consolider l’offre de formation des jeunes élites du foot chinois.

Pour faire progresser le championnat chinois et le faire connaître, on a investi massivement dans le transfert de joueurs. A contrario, on ne favorise pas l’essor des joueurs chinois mais d’un autre côté le niveau reste faible, pour preuve, aucun joueur chinois n’est reconnu sur le plan international, il faudra du temps avant d’inverser cette tendance. L’autre décision allant dans ce sens c’est la prise de participation par les Chinois dans les clubs importants comme Manchester United. Ainsi, en prenant ces participations, l’échange y est maximisé à la fois économiquement et sportivement puisque des entraîneurs viennent en Chine pour augmenter le niveau des équipes chinoises.

D’importantes sociétés chinoises investissent dans le football, ce qui est lié à la structure de l’économie sportive chinoise. Puisque plusieurs clubs chinois appartiennent à des investisseurs privés qui dirigent leur propre société. Certes, il n’y a aucun  lien entre par exemple l’électroménager et le football mais ces sociétés sont des « State-owned entreprises » qui contrôlent l’économie et se chargent de répartir l’argent du football.

Le champ de l’économie du football étant large, on parlera davantage de mouvement spéculatif que de sport. Effectivement, la notion de paris s’inscrit naturellement dans la culture chinoise car les chinois adorent parier. Ces paris représentent un afflux d’argent qui va permettre de faire tenir l’économie du football dans les quelques années à venir. Nous venons d’analyser dans cette première partie, la nouvelle stratégie et priorité de la Chine, intéressons-nous donc dès à présent à la matière première que sont les joueurs.

2. Le joueur de football comme produit financier

Depuis 20 ans, le montant des transferts a explosé, il est aujourd’hui de 3,6 milliards d’euros qui est en grande partie détourné. Le prix du transfert inclus une rétro commission et une multitude de clauses qui vont faire grimper le prix réel. Par conséquent, l’ancien agent de joueurs Patrick Mendelewitsch a constaté que 90% des transferts étaient truqués. Le problème est qu’il n’y a pas de prix officiel pour un joueur ce qui permet toutes les dérives. Pour illustrer ces dérives, prenons un exemple : Je prends un joueur que j’achète 1 million car derrière je souhaite le revendre 5M, je vais donc faire une superbe plus-value, sauf que le joueur n’est pas bon. Ce que nous voulons démontrer derrière ce montage, c’est que cela offre un terrain exceptionnel au blanchiment d’argent.

Désormais ce sont les fonds spéculatifs qui investissent les terrains de football. Ainsi, on achète des joueurs comme des actions, c’est-à-dire on les revend pour gagner toujours plus. Ainsi la liberté de concurrence n’existant plus entre joueurs, la raison sportive passe derrière la raison économique financière. Les joueurs deviennent un produit financier, il est important qu’ils circulent et qu’ils se valorisent. Pour faire circuler ces joueurs on peut compter sur quelques acteurs clés comme l’ex-agent Lucien d’Onofrio spécialiste des montages off-shore. Il possède une galaxie de société off-shore que ce soit pour toucher des commissions en tant qu’agent de joueurs soit pour rémunérer des joueurs au black d’après les propos du journaliste Jean Leloup[7].

Par ailleurs, ces dérives mettent en avant le rôle majeur que jouent les agents de football sur ce marché où il y règne une véritable lutte d’influence. Par conséquent, pour revenir à notre sujet initial qui est la Chine à la conquête de la planète football, il faut également étudier l’influence qu’exercent les agents de joueurs et notamment le plus connus d’entre-deux Jorge Mendes sur le marché chinois. L’hiver 2016[8] est un moment clé car il symbolise le début de la mise en place de la stratégie de Jorges Mendes pour s’imposer sur le marché chinois. En effet, en janvier 2016 il signe un partenariat avec l’homme d’affaires Guo Guangchang propriétaire du fonds Fosun qui fait de lui l’agent le plus influent du monde.

Depuis le lancement du plan football par le président, le marché chinois est devenu l’objet de toutes les convoitises. La profession d’agent de joueurs ne faisant pas exception à la règle, Jorges Mendes ne pouvait laisser une telle opportunité lui échapper. En signant ce partenariat, il s’ouvre les portes de ce marché fleurissant afin de capter la demande des clubs chinois en matière de joueurs européens. Les deux hommes ayant de l’appétit ils prévoient également l’ouverture d’une joint-venture pour permettre aux clubs de Chinois Super Ligue d’acquérir plus facilement des joueurs européens côtés, grâce notamment au réseau de Jorges Mendes. La stratégie des clubs chinois était dans un premier temps d’attirer les joueurs en fin de carrière au potentiel intéressant ors leur stratégie aujourd’hui se concentre sur de jeunes talents. L’approvisionnement de bons joueurs européens reste le pilier de l’activité de la joint-venture de Mendes. Il a également développé son réseau dans l’optique de rechercher de nouveaux partenaires commerciaux et de se connecter aux marques locales.

Sur cette partie, nous constatons que les joueurs ne sont qu’un simple produit financier. Pour orchestrer ces échanges, on y croise des acteurs comme les agents qui influent pour obtenir toujours plus d’argent. La Chine étant le nouvel Eldorado, il faudra être attentif dans les années futures à l’évolution de ce marché. Enfin, pour conclure cet article intéressons-nous maintenant dans la troisième partie aux investissements chinois dans les clubs français.

3. Des investisseurs chinois dans les clubs français

Nice, Lyon, Nancy, Sochaux et Auxerre sont les clubs qui ont intéressé les investisseurs chinois ces derniers mois. Cela se matérialise par la prise de participation à des degrés différents selon les clubs, pour Lyon c’est à hauteur de 20%, pour Nice 80% comme nous le montre d’ailleurs cette carte. On constate qu’il y a une véritable offensive et qu’en quelques mois les Chinois ont investi dans des clubs au profil comparable et qui sportivement ont des difficultés mais en même temps un passé de club formateur.

Développer le football chinois coûte que coûte et ceci même à marche forcée. La Chine étant 83ème nation au classement du football mondial veut un jour briller en coupe du monde. Pour progresser, la Chine vient capter le savoir-faire français en matière de formation de joueurs. En effet, 250 entraineurs ont étudié un semestre dans des universités de l’hexagone pour perfectionner leur méthode d’enseignement.

Échanges de bons procédés ou opportunité à moindres frais. En effet, les clubs français moins réputés que leurs homologues anglais, espagnol ou italien restent une bonne affaire en matière d’investissement à moindre coût. En achetant des clubs de plus petite taille, les investisseurs chinois ont fait un choix audacieux puisque cela leur permet d’avoir une première expertise. En ce qui concerne les clubs au standing plus élevé, là encore c’est bien vu puisque si l’on compare leur investissement à l’Inter-Milan ou à Milan (525 millions pour obtenir 70% de l’Inter Milan et des 740 millions pour l’intégralité de l’AC Milan), l’investissement de départ reste abordable.

Si on analyse ce rapport entre la Chine et le football français on peut le juger de gagnant-gagnant. Puisque, le football français est confronté à une baisse d’influence dans les stades conjuguée à des difficultés financières. Par conséquent, le football français accueille les bras ouverts ces investisseurs chinois en échange des méthodes de formation à la française pour élever le niveau de jeu des joueurs locaux. C’est également un excellent moyen de briller aux yeux du pouvoir central chinois.

CONCLUSION

La place que détient le football aujourd’hui est particulière et la Chine en a pleinement conscience. En un an, la Chine a déversé des tonnes d’argent dans le football. Les clubs locaux ont ainsi dépensé près de 260 millions d’euros au dernier mercato hivernal, alors que les entreprises chinoises ont acheté plusieurs équipes européennes. Cette stratégie dépensière répond à la volonté du pouvoir central de développer le football local. Il faut y voir également une stratégie diplomatique, dite de « soft Power » ou l’art d’influencer les acteurs à suivre la volonté du pouvoir. Quand on a beaucoup d’argent comme les Qataris ou les Chinois, le football est très intéressant pour se construire une image.

En conclusion, il sera très intéressant d’étudier le comportement des investisseurs chinois durant les années à venir. La démarche effectuée par la Chine correspond à une démarche d’intelligence sportive qui se définit comme « la collecte, la maîtrise, la protection et l’analyse de l’information stratégique sportive à des fin décisionnelles ».

Cette branche de l’intelligence économique tend à se développer, on recense d’ailleurs plusieurs cabinets se penchant sur ces problématiques liées au domaine sportif. Tout au long de cet article, on constate que l’influence exercée par le pouvoir chinois détermine les actions des entrepreneurs chinois. Par conséquent, l’utilisation des outils de l’intelligence sportive permet de renforcer sa position sur l’échiquier mondial et le sport reste le bon instrument pour y parvenir. Enfin, la question que je souhaite soulever est : que se passera-t-il lorsque les Chinois et les Qataris cesseront leurs prises de participation dans nos clubs ?

Par Thomas Lévèque, promition 2016-2017 du M2 IESC d’Angers

BIBLIOGRAPHIE

  • B, Éconmie du football professionnel, La découverte, 2011.
  • PH ,L’économie expliquée par le foot, De Boeck, 2015.
  • S, Les attaquants les plus chers ne sont pas ceux qui marquent le plus, De Boeck, 2016.
  • B , Mémento de stratégie d’influence, L’Harmattan,2015.

WEBOGRAPHIE

Comment le super agent Jorge Mendes compte-t-il s’attaquer au marché chinois ?

Comment les joueurs de foot sont devenus des produits financiers

https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-03-juin-2016

En Chine, cette académie de foot frôle la démesure

http://sport24.lefigaro.fr/le-scan-sport/2017/01/12/27001-20170112ARTFIG00210-l-academie-de-foot-chinoise-de-la-demesure-a-canton.php

Le foot français pose ses valises à Pékin
https://www.lesechos.fr/sport/omnisport/0211802523159-le-foot-francais-pose-ses-valises-a-pekin-2065177.php#TwT4KL9Uso7L87E8.99

Le football en Chine, plus qu’un jeu

http://www.lenouveleconomiste.fr/financial-times/le-football-en-chine-plus-quun-jeu-30370/

Le plan de la Chine pour devenir une superpuissance du football

http://www.francetvinfo.fr/monde/chine/le-plan-de-la-chine-pour-devenir-une-superpuissance-du-football_1307000.html

LES 8 CHIFFRES À RETENIR DU MERCATO D’HIVER

http://sport24.lefigaro.fr/football/transferts/actualites/les-8-chiffres-a-retenir-du-mercato-d-hiver-844190

Montant record pour les droits du championnat de football en Chine
https://www.lesechos.fr/27/10/2015/lesechos.fr/021435907178_montant-record-pour-les-droits-du-championnat-de-football-en-chine.htm#FAReb9lWda4Wpkp6.99

Pourquoi les Chinois veulent conquérir la planète football https://www.lesechos.fr/13/09/2016/lesechos.fr/0211278962639_pourquoi-les-chinois-veulent-conquerir-la-planete-football.htm#TO1elE4YFOvuLzr3.99

Pourquoi les Chinois s’intéressent tant au football

http://www.rtl.fr/actu/conso/pourquoi-les-chinois-s-interessent-tant-au-football-7783532152

Quand le football chinois s’éveillera…

http://www.lemonde.fr/football/article/2016/10/07/quand-le-football-chinois-s-eveillera_5009661_1616938.html

UN FONDS CHINOIS AU CAPITAL DE L’OL

http://www.sofoot.com/un-fonds-chinois-au-capital-de-l-ol-436388.html

[1] Mignot.B , Mémento de stratégie d’influence, L’Harmattan,2015.

[2] https://www.lesechos.fr/13/09/2016/lesechos.fr/0211278962639_pourquoi-les-chinois-veulent-conquerir-la-planete-football.htm

[3] http://sport24.lefigaro.fr/football/transferts/actualites/les-8-chiffres-a-retenir-du-mercato-d-hiver-844190

[4] https://www.lesechos.fr/sport/omnisport/0211802523159-le-foot-francais-pose-ses-valises-a-pekin-2065177.php

[5] https://www.lesechos.fr/27/10/2015/lesechos.fr/021435907178_montant-record-pour-les-droits-du-championnat-de-football-en-chine.htm

[6] http://www.lemonde.fr/football/article/2016/10/07/quand-le-football-chinois-s-eveillera_5009661_1616938.html

[7] https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-03-juin-2016

[8] https://www.ecofoot.fr/implantation-jorge-mendes-marche-chinois-599/

Admin M2 IESC