Le corps diplomatique est mort, vive le corps diplomatique !

Le 8 avril 2021, lors de son intervention à l’occasion de la convention managériale de l’État, le Président de la République française, Emmanuel Macron, sonnait le glas des grands corps de l’État car « il y a dans notre fonction publique, au fond, deux maladies que nous devons régler : déterminisme et corporatisme »1 disait-il ! « On cherche à créer un État efficace »2 ajoutait la ministre de la Fonction publique, Amélie de Montchalin, sur France Inter, le 31 mai 2021. Toutefois, n’oublions pas que l’idée naquit dans l’esprit du chef de l’État à l’issue du « grand débat national » en avril 2019, faisant suite au mouvement de contestation des « gilets jaunes ».

Le consensus portant sur la définition d’un grand corps de l’État semble impossible. En effet, les interprétations sont multiples. Néanmoins, nous pouvons en dessiner les contours en indiquant que « les grands corps constituent une élite » qui « structurent la haute fonction publique française », consultés par l’État pour « leur compétence » et dont les membres « exercent un pouvoir institutionnel grâce aux fonctions que l’appartenance à un corps leur confère et possèdent un pouvoir relationnel hérité de leur capital social, de leur passage dans de mêmes grandes écoles »3.

Parmi les grands corps de l’État, le corps diplomatique, qui regroupe « l’ensemble des représentants des puissances étrangères auprès du gouvernement, ainsi que leur famille »4, est également voué à disparaître, – La France deviendrait ainsi le seul État de l’Union européenne, du G7 et du G20 à ne plus disposer d’un corps dédié – non sans conséquences.

La remise en cause de la protection du haut-fonctionnaire par l’État

La suppression des grands corps de l’État fragiliserait le statut particulier des hauts cadres de l’État. D’ailleurs, les signataires du collectif Servir, composé de préparationnaires du concours de l’ENA, futur Institut national du service public, militent pour le maintien des grands corps de la fonction publique et motivent leur action en soulignant le risque majeur que représente une baisse de la protection des haut-fonctionnaires par l’État. En effet, un préfet ou un inspecteur de l’Inspection générale de l’administration (IGA) a besoin d’une telle garantie afin d’affirmer la présence de l’État sur le terrain, dans la sphère économique, sociale ou politique, sans inquiétudes pour son sort professionnel ou personnel5.

Cette protection semble cruciale, particulièrement dans un contexte marqué par une augmentation des situations de violences et de harcèlement dans la fonction publique. En 2017, le ministère de la fonction publique a dressé un bilan de tels actes. Ainsi, selon l’enquête « Conditions de travail – édition 2013 », 43% des agents de la fonction publique vivent des situations de tension dans leurs rapports avec le public et 5% déclarent avoir été victimes d’une agression physique ou sexuelle de la part du public. Les familles de métiers de la fonction publique ne sont pas toutes exposées à la même fréquence de violences. Ainsi, 40% des agents de familles, « sécurité, défense », « Action sociale », « Soins » et « Justice », 33% de la famille « Finances publiques » et 32% de la famille « Education, formation, recherche » ont été victimes d’agressions verbales de la part du public, alors que la moyenne est de 29%6. De plus, selon une enquête de France TV Info, en 2020, il y eut 1276 agressions contre des élus, soit une augmentation de 200% par rapport à 2019. Enfin, l’Association des maires de France (AMF) a comptabilisé 500 agressions physiques de maires ou adjoints et 60 parlementaires en 20207.

Malheureusement, les exemples d’agressions envers des représentants de l’État, fonctionnaires ou élus, sont nombreux. Le 23 octobre 2021, le maire du Faulq, dans le Calvados, a reçu plusieurs coups de matraque lors d’une tentative d’arrêt d’un rodéo motorisé sur sa commune8. En janvier 2021, le maire de Lasalle, dans les Cévennes, a été victime d’une agression physique sur le marché du village9. Le 21 octobre 2021, le député du Cher Loïc Kervran a déposé plainte suite à la réception d’une menace de mort par message10. Face à cette flambée de violence envers les élus, le 9 novembre 2021, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a par conséquent, demandé aux préfets de renforcer leur sécurité11.

Une influence à l’international de la France affaiblie

La suppression des grands corps de l’État accentuerait l’affaiblissement de l’influence à l’international de la France. Le rapport d’information déposé par la commission des affaires européennes sur l’influence française au sein de l’Union européenne à l’Assemblée nationale, le 2 février 2016, est sans équivoque : la France est en perte d’influence au sein de l’Union européenne. Quatre facteurs explicatifs y sont soulignés : « les élargissements successifs à l’Est, qui ont contribué à éloigner la France du cœur de l’Europe ; les difficultés de la France à moderniser son économie et à respecter ses engagements budgétaires, qui ont diminué sa crédibilité sur la scène européenne ; la faiblesse de la France au Parlement européen, accentuée par le résultat des dernières élections, alors que, parallèlement, les pouvoirs du Parlement européen n’ont cessé de s’accroître au fil des traités et la faible lisibilité de la vision que porte aujourd’hui la France pour l’Europe de demain »12. Michel Duclos, ancien ambassadeur et conseiller spécial à l’Institut Montaigne résume en indiquant que « la France se retrouve isolée face aux menaçantes ambitions des autres puissances »13.

Emmanuel Macron a également dressé un constat plus large, en déplorant « un affaiblissement de l’Occident ». Effectivement, lors de la conférence de sécurité de Munich, le 14 février 2020, le Président de la République française a critiqué l’unilatéralisme des États-Unis – exacerbé d’abord par les attentats du 11 septembre 2001 mais également par la présidence Trump – et son manque de soutien à l’Europe, dans un monde de plus en plus multipolaire marqué par des conflits idéologiques et de valeurs. Enfin, il admet que l’élargissement continu de l’Union européenne accentue les difficultés de gestion des questions européennes, mais surtout sa puissance politique14.

Pour revenir à la France, les échecs diplomatiques illustrent – parfois de manière spectaculaire – cette perte d’influence. Le 15 septembre 2021, le nouveau partenariat stratégique formé par les États-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni, a entraîné l’annulation de la vente conclue en 2016, de douze sous-marins conventionnels par Naval Group pour un montant de 34 milliards d’euros15. La Russie intensifie sa présence au Mali à travers des sociétés privées paramilitaires – notamment l’entreprise Wagner, proche du Kremlin, intervenant dans le cadre de la lutte antiterroriste déjà menée par près de 5000 soldats français16. Enfin, la Chine cherche à intervenir dans la vie politique française et particulièrement néo-calédonienne17. En effet, le 12 décembre 2021 se tiendra le nouveau référendum d’autodétermination, prévu par l’accord de Nouméa en 1998. Une indépendance de la Nouvelle-Calédonie permettrait à la Chine d’étendre son influence dans la zone Pacifique Sud et s’attèle pour cela à séduire indépendantistes, responsables tribaux et politiques, notamment à travers l’association d’amitié sino-calédonienne18.

Une instabilité pour la diplomatie économique

La suppression des grands corps de l’État déstabiliserait la diplomatie économique dont l’objectif est de réduire le déficit commercial de la France. Dans un tweet diffusé le 27 août 2018, Emmanuel Macron soulignait l’enjeu majeur que représentent les questions économiques dans un contexte caractérisé par une compétition accrue entre nations : « Nous devons mener une diplomatie économique et notamment axer notre action collective sur une stratégie export pour les ETI et les PME, qui seule réduira notre déficit commercial »19. Le rapport d’information sur la diplomatie économique déposé par la commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale le 19 septembre 2018, indique que ce déficit est récurrent depuis une quinzaine d’années – il atteint 67.4 milliards d’euros en juin 202120 – et est accentué par « des tensions commerciales croissant entre grands pays ou blocs »21.

Le déficit commercial traduit la fragilité économique de la France sur le plan international. La commission des affaires étrangères en a précisé les facteurs. D’une part des facteurs conjoncturels et structurels : facteurs quantitatifs (coût du travail, impôts sur la production, prix de l’énergie, foncier) et qualitatifs (le rapport qualité-prix et l’innovation français sont moins bien perçus par les directeurs d’achats que ceux des pays voisins tels que l’Allemagne, l’Italie, ou l’Espagne) freinant la compétitivité, désindustrialisation, une culture de l’international insuffisamment développée et des accords commerciaux tels que l’accord économique et commercial globale (AECG ou CETA), dont l’impact est jugé « modeste » par les experts du Conseil d’analyse économique. D’autre part, des facteurs liés aux dispositifs spécifiques d’incitation des entreprises à l’export : un système complexe aux nombreux acteurs, des prestations trop coûteuses et un nombre d’entreprises aidées par les dispositifs à l’export qui reste faible avec 10 000 seulement entreprises, sur 109 000 entreprises exportatrices bénéficiant d’un soutien de Business France22.

Ce contexte difficile a conduit l’ancien ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, à mobiliser l’ensemble des ambassadeurs – consacrant désormais 40% de leur temps de travail à la diplomatie économique – et du réseau des services économiques dépendant de la direction générale du Trésor – 600 agents et 131 implantations dans 108 pays – afin de soutenir les entreprises françaises sur les marchés internationaux, d’élaborer des plans d’action économique, de constituer des conseils économiques pour réunir opérateurs locaux et entreprises françaises. A ce réseau diplomatique, nous pouvons également ajouter un ensemble d’autres acteurs participant au développement des entreprises françaises : l’établissement chargé du développement international des entreprises françaises Business France, dispose de 1500 agents dont 900 à l’étrangers, présents sur 93 sites dans 68 pays ; l’établissement financier public dédié aux PME Bpifrance23, qui a accordé 1,3 milliards d’euros d’aides et de financements en 201924 ; l’établissement public Expertise France chargé de la conception et de la mise en œuvre de projets internationaux de coopération technique, retraite 20% à 30% de son activité avec des entreprises françaises et favorise la diffusion des normes et des pratiques françaises (urbanisme, transport, agriculture, service public) ; le réseau de 120 chambres de commerce et d’industrie françaises à l’international regroupant 1165 collaborateurs dont 400 sont spécialisés sur les enjeux internationaux et le réseau des 4000 conseillers du commerce extérieur, professionnels chargés d’apporter une assistance bénévole aux entreprise françaises, dans 149 pays, les régions qui financent le volontariat international en entreprise (VIE) -13 507 missions pour le compte de 2123 entreprises en 202025 – permettant aux entreprises françaises de bénéficier d’une représentation physique à frais réduits sur un nouveau marché26. C’est dire l’importance de notre diplomatie économique.

Une capacité à venir en aide aux Français de l’étranger mise en danger

La suppression des grands corps de l’État affaiblirait la protection des Français de l’étranger. D’ailleurs, Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères commençait son discours, prononcé au Sénat le 24 octobre 2017, en soulignant ce risque : « la première de nos priorités, c’est la sécurité et la protection des Français en France et dans le monde » et en ajoutant qu’ « il s’agit de notre engagement face aux crises internationales qui affectent nos intérêts, à commencer par la menace terroriste qui pèse sur l’Europe et sur la France »27.

Crises internationales a-t-il dit ? En effet, le bilan de cette décennie témoigne tristement d’une longue série de chocs économiques, de conflits armés, de contestations politiques ou sociales, de crises migratoires ou sanitaires tels que le coup d’État du 5 septembre 2021 en Guinée qui a secoué le marché de l’aluminium, l’escalade des tensions entre Taïwan et la Chine, la crise économique libanais qui a précipité des millions de personnes dans la pauvreté, l’insurrection djihadiste au Mozambique, dans la province de Cabo Delgado en 2017, la guerre du Tigré en Ethiopie, la guerre du Mali depuis 2012, la pandémie de Covid-19 en 2019, l’épidémie de virus Ebola en Afrique de l’Ouest en 2013, le « Printemps arabe » et sa vague de contestations populaires ou encore l’actuelle crise migratoire en Biélorussie.

Simultanément à cette situation explosive, le nombre de ressortissants français qui vivent et voyagent à l’étranger est de plus en plus important, atteignant une population de 2,5 millions d’expatriés, selon une estimation du ministère de l’Europe et des affaires étrangères28. En effet, la mobilité internationale de moyenne ou longue durée augmente : le nombre d’étudiant à l’étranger a augmenté, évoluant de 75000 étudiants en 2013 à 90000 en 2017 et le nombre d’expatriés français a augmenté, passant de 160000 départs en 2006 à 270000 en 201829. Le tourisme a également fortement augmenté. Selon l’étude « Tourism Highlights 2018 », publiée par la World Tourism Organization, le nombre de touristes internationaux a évolué de 435 millions en 1990 à 1326 millions en 201730. En France, la part de la population partant en vacances au moins une fois dans l’année est passée de 43% en 1964 à 65% en 200431, atteignant aujourd’hui 66% en 201832. Parmi lesquels, 20% décident de partir à l’étranger selon une enquête BVA portant sur les Français et les vacances d’été 201833.

En cas de montée des tensions, les armées françaises se tiennent prêtes pour des opérations d’évacuation des ressortissants français de grandes envergures : l’opération Anabase au Tchad en 1980 ; l’opération Totem en Ethiopie qui a permis d’évacuer des ressortissants français après la chute d’Addis Abéba en 1991 ; l’opération Amaryllis qui a évacué 1400 personnes après l’attentat contre le président Habyarimana, en 1994 au Rwanda ; l’opération Harmonium, en Albanie en 1997, évacuant 2000 ressortissants dont 39 Français ; l’opération Baliste, au Liban, permettant d’évacuer 10000 Français pendant le conflit israélo-libanais en 2006, l’évacuation de 10000 ressortissants français en novembre 2004, lors de la crise politico-militaire ivoirienne, grâce à l’intervention de la force Licorne34 ou encore la spectaculaire opération d’évacuation Apagan, de 3000 ressortissants dont une centaine de Français, suite à la prise de Kaboul par les Talibans en août 202135.

Une dévalorisation du métier de diplomate qui demande compétences poussées et sens du sacrifice

La suppression des grands corps de l’État dévaloriserait le métier de diplomate. Marc Loriol (2009) le définit comme une combinaison entre « quatre dimensions » qui attribuent une « tonalité particulière au travail diplomatique » : représenter, informer, négocier et organiser36. Un métier caractérisé par la nécessité de maîtriser de multiples compétences et marqué par un fort esprit de corps, souligné par Nicolson, qui indiquait qu’une fois le corps diplomatique intégré, « on a cessé si radicalement d’être un individu, d’avoir autre chose qu’une identité institutionnelle »37.

La question de la nature de la fonction de diplomate fut longtemps débattue. Est-ce un métier ou un art ?

Von Metternich (1894), Pradier-Fodéré (1881), Cambon (1926) et Serra (1988) définissent la diplomatie comme un art caractérisée par un savoir-vivre, une intelligence, une culture solide et une vocation personnelle. Callières (1716) ajoute que le titulaire d’une telle fonction doit posséder des qualités de « représentation magnifique et humilité ; curiosité et prudence ; maîtrise de la persuasion et du raisonnement »38 et sa formation s’acquière par la pratique, l’observation terrain et la transmission, souvent héréditaire, de savoirs et de savoir-faire.

Néanmoins, une autre vision définit la diplomatie comme un véritable métier dont il faut apprendre les techniques. Cité par Badel (2021), Charles de Martens indique que le futur diplomate doit apprendre à maîtriser le droit, l’histoire, l’économie politique, la géographie, la statistique des États, la conduite des négociations et la rédaction des actes diplomatiques.  Plusieurs exemples historiques témoignent ainsi de l’importance d’enseigner la diplomatie en tant que métier : l’Académie politique créée par Colbert de Torcy en 1712, l’Académie des nobles ecclésiastiques fondée en 1701 par la Papauté et toujours en activité aujourd’hui, la « Institutum historicum-politicum » établie à Strasbourg en 1752 par Schöpflin ou encore les Regius Chair qui furent créée à Oxford et Cambridge en 172439.

Qu’en est-il aujourd’hui ? L’accès à la fonction de diplomate est possible grâce à la réussite de concours très sélectifs : le concours de conseiller des Affaires étrangères du cadre général, le concours de conseiller des Affaires étrangères du cadre d’Orient, le concours de secrétaire des Affaires étrangères du cadre général ou encore le concours de secrétaire des Affaires étrangères du cadre d’Orient40. S’ils sont ouverts à tous, ces examens nécessitent toutefois une formation très solide – types Sciences Po, ILERI, INALCO – dont l’objectif est d’inculquer une capacité de compréhension des enjeux contemporains à travers de nombreux enseignement tels que les relations internationales, la géopolitique, la conflictualité ou encore les langues orientales.

Loriol (2009) souligne le rôle crucial des diplomates. En effet, la multiplication des contacts entre dirigeants a multiplié la charge de travail. Ils doivent réaliser une grande préparation en amont des rencontres officielles telles que la mise en évidence des points d’accord, la remontée des points de désaccord, la résolution des détails techniques, la réalisation des notes de cadre ou encore l’établissement de la liste des thèmes à aborder. De plus, ils sont chargés d’accompagner et de gérer les visites. Cette mission donne lieu à de nombreux échanges de courriels, à l’établissement de programmes constamment réévalués, à la mise en place d’un dispositif de sécurité, à des répétitions ou à la traque d’imprévus éventuels41. Delcorde (2017) y ajoute la maîtrise de la langue orale, la gestion du temps et la capacité d’étudier un détail les dossiers42. Enfin, ils se distinguent parce qu’ils « maîtrisent souvent des langues rares ou difficiles mais ont aussi acquis leurs connaissances et leurs compétences dans la durée sur le terrain, à l’étranger »43.

Conclusion

Le corps diplomatique est mort, vive le corps diplomatique !

En effet, par leurs compétences spécifiques, les diplomates constituent la pierre angulaire de la politique étrangère de la France et la suppression de leur corps aurait un ensemble de conséquences si négatives pour Paris que sa restauration semble très probable, quelle que soit la forme qu’elle épousera.

Dans un contexte marqué par la multipolarité, les diplomates s’échinent à développer l’influence à l’international de la France, en assurant une communication de qualité entre l’État et les pays étrangers ; à améliorer la situation économique française en assistant les entreprises nationales dans leur conquête des marchés étrangers et à soutenir les Français de l’étranger en cas de crise mettant leurs vies en danger.

L’esprit de corps des diplomates naît de leur sens du sacrifice au service de l’État. Sa suppression revient à mépriser cette vocation et à fortement affaiblir sa politique étrangère. D’ailleurs, le Canada, qui a mené ce type de réforme, a pu voir sa diplomatie se détériorer44.

Des compétences cruciales, un sens du sacrifice au service de la France. Nous ne pourrons nous en passer dans un monde caractérisé par une compétition exacerbée. On vous le disait : Le corps diplomatique est mort, vive le corps diplomatique !

Par Daniel BOSSELET, étudiant en M2 IESCI, promotion 2021-2022

Webographie

  1. Macron, Emmanuel. « Intervention du Président de la République Emmanuel Macron à l’occasion de la Convention managériale de l’État », mis en ligne le 8 avril 2021, Elysee.fr
  2. De Montchalin, Amélie. « Réforme de la haute fonction publique : « On cherche à créer un État efficace », assure la ministre Amélie de Montchalin », mis en ligne le 31 mai 2021, francetvinfo.fr
  3. Berstein, Serge, et al. « 5. L’impératif des grands corps », Serge Berstein éd., De Gaulle et les élites. La Découverte, 2008, pp. 77-94
  4. Le Petit Larousse, édition 2001, p. 265
  5. Collectif Servir. « Que sera une diplomatie sans diplomates, dans un monde de plus en plus imprévisible et complexe ? », mis en ligne le 8 novembre 2021, lemonde.fr
  6. Ministère de la fonction publique. « Guide de prévention et de traitement des situations de violences et de harcèlement dans la fonction publique », mis en ligne le 21 janvier 2017, fonction-publique.gouv.fr
  7. Di Giacomo, David. « Près de 1300 agressions, menaces ou insultes recensées en 2020 contre des élus, soit trois fois plus qu’en 2019 », mis en ligne le 30 mars 2021, francetvinfo.fr
  8. Charpin, Didier. « Agression du maire de Le Faulq : 14 mois de prison ferme pour l’auteur du coup de matraque », mis en ligne 29 octobre 2021, francebleu.fr
  9. De Latour, Henri. « Le maire de Lasalle, dans le Gard : « J’ai reçu un coup de poing violent au visage » », mis en ligne le 17 janvier 2021, midilibre.fr
  10. Archambault Christophe. « Loïc Kervran, député du Cher issu de la majorité, a reçu des menaces de mort : il a déposé plainte », mis en ligne le 21 octobre 2021, ladepeche.fr
  11. De Sakutin, Stéphane. « Darmanin demande aux préfets de renforcer la sécurité des élus », mis en ligne le 9 novembre 2021, leparisien.fr
  12. Caresche, Christophe et Lequiller, Pierre. «  Rapport d’information déposé par la commission des affaires européennes sur l’influence française au sein de l’Union européenne », déposé le 2 février 2016, vie-publique.fr
  13. Hamadi, Anissa. « Crises en Indopacifique et au Sahel : la France est-elle toujours une grande puissance mondiale ? », mis en ligne le 30 septembre 2021, leparisien.fr
  14. Rédaction du Figaro. « Macron déplore « un affaiblissement de l’Occident » », mis en ligne le 15 février 2020, lefigaro.fr
  15. Pelloli, Matthieu. « Vente de sous-marins : pourquoi l’Australie a déchiré le « contrat du siècle » remporté par la France », mis en ligne le 15 septembre 2021, leparisien.fr
  16. Bensimon, Cyril. « L’hypothèse Wagner fait monter la tension entre la France et le Mali », mis en ligne le 27 septembre 2021, lemonde.fr
  17. Roger, Patrick. « L’ombre de la Chine plane sur le troisième référendum en Nouvelle-Calédonie », mis en ligne le 4 octobre 2021, lemonde.fr
  18. Charon, Paul et Jeangène Vilmer, Jean-Baptiste. « Les opérations d’influence chinoises », octobre 2021, irsem.fr
  19. Macron, Emmanuel. twitter.com/emmanuelmacron/status/1034015563666927616
  20. Silbert, Nathalie. “La reprise et le pétrole creusent le déficit commercial de la France », publié le 6 août 2021, lesechos.fr
  21. Cordier, Pierre et Masséglia, Denis. « Rapport d’information déposé par la commission des affaires étrangères sur la diplomatie économique », déposé le 24 octobre 2017, assemblee-nationale.fr
  22. Ibid
  23. Ibid
  24. « Rapport annuel Bpifrance SA 2019 », mis en ligne le 15 mai 2019, bpifrance.fr
  25. « Volontariat international en entreprise », mis en ligne le 1er décembre 2020, businessfrance.fr
  26. Cordier, Pierre et Masséglia, Denis. « Rapport d’information déposé par la commission des affaires étrangères sur la diplomatie économique », déposé le 24 octobre 2017, assemblee-nationale.fr
  27. Le Drian, Jean-Yves et Lemoyne Jean-Baptiste. « Déclaration de MM. Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères, sur la politique étrangère de la France et le budget pour 2018, au Sénat le 24 octobre 2017 », mis en ligne le 8 novembre 2017, vie-publique.fr
  28. « La communauté française à l’étranger en chiffres », mis en ligne le janvier 2021, diplomatie.gouv.fr
  29. Rédaction. « Expatriation : une émigration française à la hausse », mis en ligne le 25 janvier 2021, vie-publique.fr
  30. World Tourism Organization. « UNWTO Tourism Highlights : 2018 Edition”, mis en ligne en août 2018, e-unwto.org
  31. « Le tourisme en France, édition 2008 », mis en ligne le 1er avril 2009, insee.fr
  32. Bernardeau, Jean-Baptiste. « En 2018, 66% des Français sont partis en vacances, un record », mis en ligne le 13 mars 2019, lefigaro.fr
  33. BVA Opinion. « Les Français et leurs projets de vacances pour l’été 2018 », publié le 13 juin 2018, bva-group.com
  34. Rédaction. « Retour sur l’évacuation de 10 000 Français d’Abidjan, il y a 5 ans », mis en ligne le 11 novembre 2009, franceinter.fr
  35. Rédaction. « Afghanistan : l’opération française d’évacuation s’achèvera totalement vendredi soir », mis en ligne le 26 août 2021, liberation.fr
  36. Loriol, Marc. « Les enjeux actuels de l’évolution des métiers de la diplomatie », Les cahiers Irice, vol. 3, no. 1, 2009, pp. 81-102.
  37. Badel, L. (2021). Chapitre 2. Être diplomate : un art et un métier (XVIIIesiècle-1950). Dans : , L. Badel, Diplomaties européennes: XIXe-XXIe siècle (pp. 57-84). Paris: Presses de Sciences Po.
  38. Ibid
  39. Ibid
  40. Rédaction. « Comment devenir diplomate ? Quelle formation suivre ? ». Ileri.fr.
  41. Loriol, Marc. « Les enjeux actuels de l’évolution des métiers de la diplomatie », Les cahiers Irice, vol. 3, no. 1, 2009, pp. 81-102.
  42. Delcorde, Raoul. « Peut-on enseigner la diplomatie ? », Revue Défense Nationale, vol. 804, no. 9, 2017, pp. 10-14.
  43. Lasserre, Isabelle. « Au Quai d’Orsay, levée de boucliers contre la réforme de la haute fonction publique », mis en ligne le 22/11/2021, lefigaro.fr.
  44. Ibid

 

 

 

 

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