Le 20 Décembre, la jeune société innovante CARMAT a annoncé son premier succès d’implantation le cœur artificiel aux hommes que ce projet a été posé le premier brevet depuis 25 années par le professeur Alain Carpentier. Avec la première implantation du cœur artificiel par une équipe de l’hôpital parisien George Pompidou le mercredi 18 décembre. C’était la première fois du monde.
Le commencement du projet du cœur artificiel
CARMAT est une entreprise du secteur biomédical qui a conçu le premier cœur artificiel ortho topique et biocompatible. Cette société a été fondé par le groupe EADS (European Aeronautic Deence and Space Company) et Truffle capital. En 1988, un premier brevet sur le cœur artificiel est déposé par le professeur Carpentier. En 2010, la société est entrée en Bourse sur le marché Alternext de Nyse-Euronext Paris dans le but de financer son développement et réaliser des expérimentations du cœur CARMAT sur l’homme, afin d’obtenir le marquage CE pour sa commercialisation. Au cours de son développement du cœur artificiel, CARMAT a déposé plus de 10 brevets à l’Office européen des brevets sur la création de matériaux hémocompatibles et leurs utilisations dans un cœur artificiel.
Comment le cœur artificiel fonctionne-t-il ?
Cette prothèse pèse 860 grammes et est composé d’éléments présents au sein de l’organe naturel : deux ventricules, quatre valves et un système de régulation. Elle nécessite de différents capteurs de pression, un accéléromètre mis en jeu lors des changements de position, enfin un détecteur à ultrason pour contrôler le déplacement des parois. Le cœur artificiel est connecté aux oreillettes cardiaques naturelles du patient. Le cœur est un mélange de matériaux plastiques et biologiques. « Les plastiques nous ont causé bien des soucis, l’acrylate, choisi pour fabriquer le corps de la prothèse, se fissurait et, par miracle, on est tombé sur un nouveau matériau plastique »a expliqué le professeur Alain Carpentier, cité dans le journal « Libération ».
Cette réussite indique aussi au sens économique, car elle associe la recherche scientifique et innovation industrielle et financière. Après l’introduction du cœur artificiel, l’action est passée au-dessus des100 euro (21.12.2013) contre 18. Le cœur artificiel CARMAT sera commercialisé et implanté sur plusieurs patients en Europe et dans le monde entier. Le problème de cœur est la première maladie cardiaque des européens et des américains qui sont touchés par cette crise chaque année. Pour le prix, il pourrait coûter environ 150 000 euros ou 20 000 euros par ans en moyenne pour un patient. CARTMA a aussi prévu de commercialiser cette prothèse au marché des organes. Les investisseurs seront récompensés avec un marché potentiel de plusieurs milliard d’euros. En plus, la Bourse de CARTMA a pour l’objectif de rester indépendant aux nouveaux investisseurs.
Sources : Le monde, BFM TV, Libération, Ouest-France, www.cartmasa.com