Le Baloutchistan, zone stratégique de tension et de rivalité entre l’Inde et la Chine

En novembre 2016 s’est déroulé le premier chargement de marchandise chinoise à Gwadar au Pakistan dans la région du Baloutchistan. Ce nom ne vous dit sans doute rien, pourtant, c’est une zone géographique d’une importance majeure pour les acteurs de la région. Les Baloutches ne sont pas indépendants, cette ethnie est à cheval sur le Pakistan, l’Iran et l’Afghanistan cela est dû à son histoire et à la colonisation de l’Inde par le Royaume-Uni. De plus ils possèdent une région contenant de nombreux métaux et matières premières. Cependant, cette région est très importante, car elle est au cœur des stratégies de différents pays. En effet, la stratégie chinoise du « collier de perles » et la nouvelle route de la soie passent par cette région et par le port de Gwadar du côté pakistanais, pour augmenter son influence dans la région. D’un autre côté, la stratégie de l’Inde passe elle aussi par cette région, mais du côté iranien cette fois avec le port de Chabahar.

Nous allons voir les spécificités de la région, puis nous nous intéresserons à la stratégie chinoise et enfin nous expliquerons la stratégie indienne.

Partie 1 : les spécificités de la région

Pour comprendre les problèmes possibles dans cette région il faut comprendre son histoire, sa topographie, ainsi que les tensions que cela peut apporter. Tout d’abord, nous allons nous intéresser à leur histoire et la géographie de la région puis dans un second temps nous regarderons les causes des tensions dans la région.

Initialement un pays, il passera sous plusieurs dominations. Il sera partagé entre 3 pays : la Perse (l’Iran aujourd’hui), l’Afghanistan et les Indes britanniques. Il s’agit des lignes Goldsmid et Durand qui divisèrent le Baloutchistan entre ces 3 nations puis après le départ des Britanniques c’est le Pakistan qui récupéra cette partie malgré la tentative de créer un pays indépendant dès 1947 et qui réprima toutes velléités indépendantistes.

De plus, l’Iran aussi réprime tout mouvement politique contre elle. Le fait de ne pas avoir de pays va faire d’eux une minorité dans chaque pays. Ainsi, en Iran, ils ne sont pas perses et de plus ils ne sont pas chiites, ils sont sunnites, ils sont donc marginalisés par Téhéran. De plus, il ne représente que 3 millions d’habitants dans un pays de 80 millions d’habitants. Du côté pakistanais la situation n’est pas mieux puisque les punjabis représentent la majorité de la population. En effet, les baloutches ne représentent que 5 % des 200 millions d’habitants alors qu’ils vivent dans la plus grande province du pays, là aussi, ils sont marginalisés, il s’agit d’ailleurs de la région la plus pauvre du pays. Le Baloutchistan est une région assez grande, de la taille de la France à cheval sur ces 3 pays dont la majeure partie se trouve au Pakistan. Une de ses grandes forces est son accès à la mer. En effet, ils disposeraient en tant que pays d’une assez large côte avec une zone exclusive économique importante, permettant d’exploiter pétrole et gaz s’il y en avait. Mais pour l’Iran et le Pakistan, ses régions sont très importantes.

Tout d’abord pour l’Iran cela lui donne un accès à la mer d’Arabie et la possibilité de passé outre le détroit d’Ormuz s’il y avait un blocus. De plus, cela lui ouvre tout l’océan indien. Du côté du Pakistan, il se priverait des 2 tiers de sa côte avec l’océan indien et il ne disposerait plus que d’un grand port, Karachi. Ensuite c’est une région assez désertique cependant elle peut compter sur quelques réserves minières (fer, cuivre, zinc, chrome, manganèse, antimoine, amiante, or, marbre, granite, …) et sources d’énergie (uranium, charbon, pétrole et plus encore gaz) comme le gisement gazier de Dera Bugti qui représente plus d’un tiers de la production de gaz du Pakistan, pourtant les locaux n’en tire pas profit.

Cela va amener à un des grands problèmes de cette région, la pauvreté et les tensions locales. En effet, il y a des tensions et ceux dans chaque pays. Tout d’abord en Iran où 90% de la population est chiite alors que les baloutches sont sunnites. L’Etat va exercer un favoritisme envers les chiites au détriment des sunnites par exemple, de plus il va tout faire pour faire taire les opposant, ainsi les Basij, milice paramilitaire faisant respecter “l’ordre” du régime, aurait commis des assassinats politiques selon le rapport de 2005 du centre international pour le développement des politiques de migrations. De plus la région du Sistan-Baloutchistan, coté iranien, est très pauvre.

Toutes ces raisons montrent que cette région peut être une zone de tensions, et cela peut radicaliser tous mouvements, ainsi il y a eu un attentat suicide dans la capitale de la province en 2009 par le Joundallah considéré comme un groupe terroriste. Ensuite en Afghanistan les velléités sécessionnistes sont moins présentes, cependant comme la situation au sein du pays est très difficile, certains séparatistes baloutches l’utilisent comme base arrière de leurs actions. Et enfin la situation au Pakistan où les tensions sont importantes. En effet comme dit précédemment la région est pauvre et les baloutches se considèrent, occupés et parasités par les punjabis. Ils reçoivent peu de crédits de l’Etat, car il en donne proportionnellement à la taille de la population or c’est la région la moins peuplé alors qu’elle est la plus grande. Ensuite, l’état profite de ressources de la région sans les redistribuer aux populations locales comme pour le site gazier de Dera Bugti. De plus, ils sont très faiblement représentés dans le gouvernement, les instances fédérales et les autres corps politiques.

C’est au Pakistan que les tensions sont les plus fortes sans oublier que par le passé, il a toujours réprimé les tentatives d’indépendances violement. Puis dans ces régions les trafics se sont développés à cause de la pauvreté et notamment le trafic de drogue et particulièrement l’opium. De plus, cette région n’est pas épargnée par le terrorisme avec les séparatistes baloutches, Al-Qaïda et maintenant Daesh, ainsi le 8 août dernier il y a eu un attentat à Quetta la capitale provinciale.
Nous avons vu que cette région du globe a du potentiel, mais nous voyons aussi qu’il y a de nombreuses tensions qui font que cette région est instable. Pourtant, cela n’empêche pas 2 géants, la Chine et l’Inde, d’y investir et d’en faire un axe important de leurs stratégies internationales.

Partie 2 : La stratégie chinoise et son implantation dans la région

La Chine est devenue un acteur international de premier plan. Elle est de plus en plus importante et sera bientôt la première puissance économique au monde, en termes de PIB. Depuis quelques années, elle cherche à étendre sa zone d’influence et essaye de protéger les routes commerciales et d’en créer de nouvelles. Nous allons voir dans un premier temps la stratégie de la Chine dans sa globalité puis dans un second dans le Pakistan, le Baloutchistan et notamment le port de Gwadar.

La Chine a deux grandes stratégies pour cette région. Il s’agit du « collier de perles » et de l’OBOR (one belt one road) ou nouvelle route de la soie. Tout d’abord, la stratégie du « collier de perles » a été énoncée en 2003 par Hu Jintao le président de l’époque, mais le nom de cette stratégie est donné par les Américains pour la caractériser. Cette stratégie est mise en place pour répondre au dilemme de Malacca, cela représente le danger de la route d’approvisionnement en ressources pour la Chine. En effet, la majorité de ces ressources passent par le détroit de Malacca. Face à ce risque, la Chine a mis en place, en accord avec les pays concernés des bases et des ports pour protéger son approvisionnement. Ce collier devrait s’étendre de Hong Kong à Port-Soudan en passant bien évidemment par Gwadar dans la province du Baloutchistan au Pakistan. On peut voir sur la carte que Gwadar est d’une grande importance. Cette stratégie est mal perçue par les Indiens et les Américains. En effet les Indiens reprochent à la Chine de les encercler, car il y a de nombreuses « perles » en périphérie de leur pays. De plus les Américains eux aussi s’inquiètent, car leur hégémonie est menacée par l’influence grandissante de la Chine. Ensuite, sous la présidence de Xi Jinping, une nouvelle stratégie voit le jour même si pour l’instant elle reste floue dans ses contours. En 2013, il présente sa vision avec l’OBOR qui est une nouvelle route de la soie terrestre et maritime. Elle va se reposer, au niveau maritime, sur quelque’unes des perles comme Gwadar. Cette stratégie a pour but d’augmenter son influence dans les pays d’Asie central, mais aussi de désenclaver l’ouest du pays qui est beaucoup moins riche et développé que l’est. Dans le but de promouvoir cette stratégie, elle utilise l’imaginaire et l’histoire de cette fameuse route. Il y a déjà eu de nombreux investissements faits, par exemple la Chine et toutes ces institutions ont financé à hauteurs de 40 milliards de dollars le projet de la nouvelle route de la soie. De plus, la banque des BRICS et la banque asiatique d’investissement pour les infrastructures participent à ces investissements, d’ailleurs la Chine est partie prenante de ces 2 banques, elle fournit d’ailleurs 1/3 de l’argent de cette dernière. Après avoir vue les différentes stratégies de la Chine nous allons nous intéresser à Gwadar, un port dans la Baloutchistan pakistanais et l’une des clés de voûte du projet chinois.

Dans sa stratégie d’influence en Asie centrale, mais aussi dans sa coopération avec le Pakistan, Gwadar sert de tête de pont. Gwadar est à la fois le port et la base navale le plus éloigné de l’Inde et le plus près du golfe persique. La Chine a financé presque entièrement le port et elle a aussi financé une autoroute entre Gwadar et Karachi pour un total de plus de 1,16 milliards de dollars. Elle envoya même des centaines d’ingénieurs pour aider à la construction du port. Ce port est nécessaire pour la chine, car il permet d’importer et d’exporter des produits dans les régions de l’ouest de la Chine afin de les développer et que les tensions indépendantistes Ouïghours dans la province du Xinjiang se calment. De plus, il permet de réduire les distances de 10 000km pour les échanges avec le Moyen-Orient, de sécuriser l’approvisionnement en hydrocarbure et réduit le problème posé par le dilemme de Malacca. Ensuite, il s’agit aussi d’un lieu stratégique pour la défense des intérêts chinois que ce soit vers l’océan indien ou vers l’Asie centrale. La Chine aurait décidée de construire la partie manquant du pipeline IP qui permettrait d’acheminer du gaz d’Iran au Pakistan, cependant ce projet, s’était arrêté côté pakistanais suite aux pressions américaines par rapport aux sanctions économiques envers l’Iran. Ce corridor économique (China Pakistan economic corridor) est nécessaire pour la Chine. De plus outre Gwadar, elle investit plus de 55 milliard de dollars dans le pays. Le port bénéficie d’une exonération de taxes afin de faciliter les investissements. C’est une société d’Etat chinoise qui est en charge du port pour une période de 40 ans, il s’agit de la China overseas port holding company (COPHC). Il y a de nombreux problèmes, tout d’abord le retard pris dans la construction du port qui a failli compromettre le projet chinois au profit du port de Chabahar, du côté iranien. De plus, les tensions avec les locaux sont toujours présentes, il y a eu des prises d’otages de Chinois dans les années 2000 par exemple. Ensuite les retombés économiques tardent à arriver, et ce, au détriment des locaux alors que c’est la région la plus pauvre du pays. De plus, il y a des tensions entre le port et les pécheurs locaux car ils se sentent menacés, ce secteur étant riche en poissons.

Nous venons de voir que la stratégie chinoise et l’importance du Pakistan et surtout de port de Gwadar qui est la clé de voûte du projet. Cependant malgré tous les investissements, la situation n’est pas aussi bien que cela, avec les tensions dans la région, mais aussi à la stratégie de l’Inde et la concurrence du port de Chabahar dans la partie iranienne du Baloutchistan.

Partie 3 : La stratégie indienne et son implantation dans la région

La stratégie de l’Inde se trouve en opposition à celle de la Chine et du Pakistan, deux de ses rivaux. Ce pays se développe moins vite que son voisin chinois qui a un PIB plus de 2 fois supérieur au sien. La stratégie de l’Inde est en partie contre ces 2 concurrents, le Pakistan avec la situation du Cachemire qui peut être une poudrière, sachant que toutes les 2 ont l’arme atomique et la Chine qui comme on l’a vue précédemment encercle l’Inde et commence à inquiéter le pays. Nous allons voir dans un premier la stratégie globale de l’Inde avant de préciser son action dans le Baloutchistan et le cas du port de Chabahar.

Tout d’abord, il faut savoir que l’Inde est toujours en désaccord avec ses frontières avec la Chine et le Pakistan. Cela a mené à des guerres, en 1962 entre la Chine et l’Inde car la Chine revendique une région du nord-est de l’Inde et inversement, aujourd’hui il y a toujours une partie de cette région qui est contrôlée par les chinois. Il s’agit du territoire de l’Aksai Chin dans la région de l’Arunachal Pradesh, au nord-est du pays. De l’autre côté, il y a eu plusieurs guerres indo-pakistanaises, notamment pour la région du Cachemire. Il est nécessaire de comprendre ces tensions pour comprendre la stratégie de l’Inde.

La grande stratégie de l’Inde est le projet INSTC (India north south transport coridor). Ce corridor passe par l’Asie central, la Russie et l’Europe, il a pour but de joindre plusieurs pays sans passé par la Chine ni le Pakistan. Ensuite, il y a aussi l’accord entre l’Inde, l’Iran et l’Afghanistan qui permet l’accès de l’Inde au marché afghan sans passer par le Pakistan. Cette stratégie lui ouvre les portes des autres marchés des pays d’Asie centrale. Le défi est grand, car les échanges commerciaux entre l’Inde et l’Asie centrale ne sont que de 2 milliard de dollars contre plus 50 avec la Chine. De plus, cet accord a un autre objectif en tête, celui de soustraire l’Afghanistan de l’influence pakistanaise. En effet, le Pakistan le considère comme son pré carré et il y a beaucoup d’influence économique, mais aussi politique et ce type d’accord ne peut que l’inquiéter. Puis la stratégie de l’Inde se fait aussi un peu en réaction de la Chine, car son « collier de perles » entoure l’Inde. De plus, la Chine essaye de tisser des liens avec les partenaires privilégiés de l’Inde comme avec les Maldives. Cette stratégie d’influence chinoise passe très mal en Inde qui considère l’océan indien comme le sien. L’Inde espère aussi désenclaver une partie ouest de son pays bloqué géographiquement par le Pakistan. Ainsi, face au port sino-pakistanais de Gwadar, l’Inde a décidé d’aider le projet du port iranien de Chabahar, à seulement 170km.

La construction du port de Chabahar avait été arrêtée en 1984 cependant, il a repris en 2002 grâce à l’aide de l’Inde. Il est la clé de voûte du projet indien comme l’est Gwadar pour le projet chinois, cependant ce port est le seul point d’entrée pour l’Inde en Asie centrale ce qui en fait un projet très important. Ce port est stratégique pour l’Inde et l’Iran, l’Inde va fournir un soutien financier et logistique tandis que l’Iran va créer des zones franches pour favoriser les investissements. Elle propose des droits de douane réduits, une garantie sur le capital investi et une exemption de taxes professionnelles. De plus avec la réduction des sanctions économiques suites aux accords sur le nucléaire devrait permettre de développer le projet. De plus, les tensions avec les locaux sont moins fortes que du côté pakistanais. En effet, l’Inde finance les mouvements rebelles contre Islamabad et les baloutches en font partis, le Pakistan suit bien sûr cette politique en aidant des rebelles dans le Cachemire indien ou en finançant des rebelles afghans. L’Inde finance le port et les routes jusqu’en Afghanistan à hauteur de 1,3 milliard de dollars. Ce port est aussi une alternative au port pakistanais, ainsi certain propose dans le cadre de la mission de l’OTAN en Afghanistan de débarquer le matériel par Chabahar, car la route est plus sécurisée. De plus, il y a un enjeu sur les mines d’Afghanistan ou les compagnies chinoises et indiennes sont en vive concurrence.

Pour conclure, on voit que l’Inde est obligée de réagir à la stratégie chinoise et pakistanaise pour espérer avoir une influence certaine en Asie centrale. Le port de Chabahar est comme le port de gwadar financé en partie par des investissements étranger et il est d’une importance cruciale, car le point de passage le plus important pour sa stratégie.

Conclusion :

On voit que la région est le cadre d’une grande rivalité entre l’Inde et la Chine avec des projets similaires à quelques kilomètres de différence. On ne sait pas encore si un port va prendre une plus grande importance que l’autre ou s’ils vont réussir à cohabiter. De plus, cette situation devrait être aubaine économiquement pour les régions qui sont les plus pauvres de leurs pays respectifs. Cependant, on peut avoir des doutes, car il se peut que le pouvoir centrale récupère une grande partie des royalties au grand dam de la population locale. Les aspirations d’un Baloutchistan indépendant sonts pratiquement irréalisables au vu de l’importance stratégique de ces 2 ports pour les 2 plus grandes puissances régionales et qui sont de grandes puissances mondiales. Ce qui pourrait amener à terme des mouvements de plus en plus radicaux notamment avec des attentats sans parler des tensions qu’ils pourraient y avoir entre les grandes puissances.

Par Penloup Alexandre, promotion 2017-2018 du M2 IESCI

Bibliographie :

  • Lionel Baixas, « Chabahar vs. Gwadar », Outre-Terre 2010/2 (n° 25-26), p. 215-232.
  • Alain Lamballe, « Le Baloutchistan, province stratégique, théâtre d’affrontements multiformes », Les Cahiers de l’Orient 2010/2 (N° 98), p. 85-102.
  • Olivier Blarel, « L’Inde et l’Asie centrale : une émergence régionale au défi du facteur pakistanais », Outre-Terre 2016/3 (N° 48), p. 258-267.
  • «One Belt, One Road»: la nouvelle route de la soie No 195, Septembre 2016, éditeur: Christian Nünlist, Politique de sécurité: analyses du CSS
  • OFPRA, Enjeux et facteurs du conflit armé au Baloutchistan Politique de sécurité, Fiche thématique Pakistan, analyses du CSS 8 septembre 2015

Webographie:

https://www.arte.tv/fr/videos/067846-014-A/le-dessous-des-cartes/ : documentaire sur le baloutchistan

https://www.courrierinternational.com/article/pakistan-avec-le-port-de-gwadar-la-chine-souvre-une-voie-rapide-pour-le-petrole article sur le port de Gwadar

http://www.liberation.fr/planete/2017/02/02/au-pakistan-un-corridor-chinois-a-prix-d-or_1545932 article sur le port de Gwadar

https://fr.wikipedia.org/wiki/Strat%C3%A9gie_du_collier_de_perles : stratégie du collier de perles de la Chine

http://theconversation.com/la-nouvelle-route-de-la-soie-une-strategie-dinfluence-mondiale-de-la-chine-75084 : stratégie de la nouvelle route de la soie par la Chine

http://www.geolinks.fr/geopolitique/les-enjeux-du-port-de-chabahar/ : les enjeux du port de Chabahar

http://les-yeux-du-monde.fr/ressources/29311-les-ports-de-gwadar-et-de-chabahar-des-pions-sur-lechiquier-des-rivalites-sino-indiennes-kevin-merigot : stratégie indienne et chinoise sur ces 2 ports

https://www.diploweb.com/L-inde-puissance-mondiale.html : l’inde, une puissance mondiale ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/Baloutchistan : histoire Baloutchistan

https://fr.wikipedia.org/wiki/Religion_en_Iran :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sistan-et-Baloutchistan :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Joundallah_(Iran) :

https://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/une-explosion-fait-au-moins-8-morts-dans-le-sud-ouest-du-pakistan_1934962.html : article sur un attentat dans le Baloutchistan

https://www.alternatives-economiques.fr/strategie-collier-de-perles-0109200970931.html: stratégie du collier de perles

https://en.wikipedia.org/wiki/Iran%E2%80%93Pakistan_gas_pipeline : projet IP

https://www.chinadialogue.net/article/show/single/en/9869-What-s-happening-at-Pakistan-s-Gwadar-port- : article sur les pêcheurs de Gwadar

https://en.wikipedia.org/wiki/North%E2%80%93South_Transport_Corridor : information sur le INSTC

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