L’essor des licornes françaises depuis 2019
Depuis le milieu du mois de janvier 2022, la France a dépassé la barre symbolique des 25 « licornes », avec 3 ans d’avance sur les ambitions affichées par Emmanuel Macron en 2019.
Une licorne est une start-up valorisée à plus de 1 milliard de dollars, dont le siège social est en France et qui n’est pas cotée en bourse. Le terme valorisation est assez important et peut prêter à confusion. Il ne désigne pas le chiffre d’affaires de l’entreprise en question, mais bien une estimation qui repose sur le montant que des investisseurs ont payé lors de la dernière levée de fonds pour acheter une certaine fraction du capital. Il suffit par exemple qu’un investisseur apporte 100 millions de dollars dans le but de détenir 10% de l’entreprise pour que celle-ci atteigne une valorisation d’un milliard, alors même que ses résultats financiers peuvent, et sont très souvent, d’un ordre bien plus modeste.
Le terme de « licorne » a été évoqué pour la première fois en 2013 par Aileen Lee, une investisseuse américaine spécialisée en capital-risque et fondatrice de Cowboy Ventures. Au travers d’une étude, elle a montré que moins de 0,1 % des entreprises qui recevaient des investissements de capital-risque arrivaient à atteindre des valorisations dépassant le milliard de dollars. Ainsi, à la suite de cette observation, elle a nommé « licornes » ces start-ups uniques qui arrivaient à réaliser cette prouesse. En France, la première à être apparue est l’entreprise de covoiturage BlaBlaCar fondée en 2006, et à qui il a fallu neuf ans pour décrocher ce statut et être valorisée au-dessus d’un milliard de dollars.
La première licorne française n’est donc apparue qu’en 2015, et jusque très récemment, la France se positionnait encore assez en retrait dans ce domaine et peinait à faire émerger des jeunes entreprises innovantes, avec le potentiel de devenir des champions de leurs domaines. Malgré son statut d’économie de premier plan et avec un PIB qui représente près de 20% de celui du continent européen, notre pays ne présentait pas un écosystème d’incubation de start-up des plus dynamiques et peinait à faire honneur à son rang dans ce domaine. À titre d’exemple, durant l’ensemble de l’année 2016, seuls 2 milliards de dollars ont été levés par toutes les start-ups de l’Hexagone, sachant que cette somme a été enregistrée sur les trois premières semaines de cette année 2022. Mais alors comment expliquer la prolifération si spectaculaire de ces licornes, alors même que l’économie du pays est encore très affectée par la crise liée à la pandémie ?
Un des principaux éléments déclencheurs est très probablement l’objectif fixé par Emmanuel Macron en septembre 2019 lors d’une rencontre avec des entrepreneurs et investisseurs. Le président y a fait part de son ambition de voir le nombre de licornes françaises atteindre 25 d’ici à 2025, sachant qu’en 2019 leur nombre était alors de 7. La prise de position du gouvernement et l’objectif officiellement annoncé ont sûrement dû fixer un cap clair à atteindre et concentrer les efforts pour accélérer l’émergence de ces acteurs. Ainsi, à peine deux ans plus tard, ce nombre est déjà atteint grâce aux très nombreuses levées de fonds réalisées par les start-ups françaises, en particulier durant l’année 2021 et en ce début d’année 2022.
La multiplication des levées de fonds trouve quant à elle son origine dans plusieurs facteurs. Tout d’abord, les investisseurs sont aujourd’hui moins « frileux » et sont moins réticents à investir de grosses sommes d’argent, de l’ordre de plusieurs dizaines voire centaines de millions de dollars, dans des projets innovants et à fort potentiel pour ne pas passer à côté du champion de demain. En effet, comme l’explique l’article du site Groupe IGS, plusieurs fonds en capital-risque, c’est-à-dire des fonds spécialisés dans le financement de jeunes entreprises innovantes à haut potentiel de croissance, mais présentant toutefois toujours un risque important de défaillance, ont raté le coche et n’ont pas investi au moment opportun dans de futurs géants comme Facebook ou Uber. Désormais, ces investisseurs ont conscience que les choses évoluent très vite et qu’une entreprise extrêmement rentable peut émerger très rapidement, et c’est fort de ce constat que les levées de fonds se multiplient, et que des pays comme la France voient des licornes émerger de plus en plus vite. De plus, le contexte monétaire consécutif à la pandémie et les nombreuses mesures de relance, dont par exemple des injections de liquidités dans l’économie pour redynamiser l’activité, ont très clairement donné des ressources supplémentaires aux investisseurs.
Par ailleurs, de nombreuses mesures d’accompagnement des start-ups ont vu le jour sur notre territoire et permettent d’aider au lancement de nombreux projets innovants. Par exemple, Bpifrance aide depuis plusieurs années déjà environ 2000 start-ups au travers de différents dispositifs comme des bourses, des prêts ou des prises de participation. Au total, ces diverses aides de la banque publique d’investissement représentent plus d’un milliard d’euros destinés à l’accompagnement et l’émergence de jeunes entreprises innovantes en France. Enfin, Robin Rivaton de L’Express précise également que les entrepreneurs français sont désormais plus expérimentés et ont acquis une mentalité plus ambitieuse et n’hésitent plus à projeter une expansion au-delà des frontières de notre pays lors de la création de leurs projets.
Ainsi, moins de trois ans après la prise de parole du Président de la République, la barre des 25 licornes a été atteinte avec l’émergence d’une quinzaine d’acteurs dans ce laps de temps très réduit. À ce titre, l’année 2021 a été particulièrement prolifique avec l’arrivée de 12 licornes et des levées de fonds record qui ont augmenté de 115% par rapport à 2020 pour atteindre 11,56 milliards d’euros. Par ailleurs, les levées de 2021 ont dépassé la barre des 100 millions d’euros à 22 reprises, ce qui n’est arrivé que neuf fois en 2020.
Cet élan semble également s’accélérer en ce début d’année 2022 et des start-ups comme Payfit, Ankorstore ou Qonto ont rejoint ce club très fermé, avant qu’Exotec ne devienne officiellement la 25ème licorne le 17 janvier dernier après une levée de fonds de 335 millions de dollars. D’ailleurs, le cas d’Exotec est assez intéressant car l’entreprise est spécialisée dans la conception de robots pour faciliter la logistique, ce qui fait d’elle la première licorne française purement industrielle. Bien entendu, Emmanuel Macron a réagi à cette annonce et s’est félicité de la réussite de cet objectif.
De plus, le lendemain de l’annonce concernant Exotec, c’est la start-up Spendesk qui propose une plateforme de centralisation et de gestion des dépenses professionnelles qui est devenue la 26ème licorne, après un tour de table de 100 millions d’euros. Ces trois premières semaines de 2022 auront donc vues cinq levées de fonds dépasser les 100 millions d’euros, et au total près de deux milliards d’euros ont déjà été rassemblés par les start-ups de l’Hexagone. Au regard de ce début d’année particulièrement enthousiasmant, il est fort possible que les chiffres de l’année 2021 soient largement dépassés et que de nouvelles licornes émergent en nombre.
Panorama de l’écosystème actuel
Les 26 licornes de l’écosystème français ont cependant des valorisations assez inégales. Si près de la moitié d’entre elles se voient attribuées une valeur qui dépasse à peine le milliard de dollars, d’autres ont au contraire des valorisations bien plus conséquentes, et à ce titre, les trois plus grosses se détachent assez nettement du reste du peloton. La troisième place est actuellement occupée par Sorare, valorisée à 4.3 milliards de dollars, qui propose de collectionner des cartes de footballeurs sous forme de NFT et de les utiliser dans un jeu de « fantasy football ». Elle est précédée par Qonto, estimée à 4.9 milliards de dollars, qui est une entreprise de services financiers qui ne s’adresse pas aux particuliers mais aux PME et TPE. Enfin, la première licorne française est la marketplace de vente de produits électroniques reconditionnés Back Market, valorisée à 5.7 milliards de dollars.
Les 25 licornes françaises racontées en quatre graphiques
À l’image des valorisations, le montant des levées de fonds qui ont permis à tous ces acteurs de devenir des licornes sont eux aussi très inégaux. Si pour certaines start-ups comme Ivalua ou Lydia, des tours de tables inférieurs à 100 millions d’euros ont suffi, la grande hétérogénéité des entreprises et de leurs secteurs d’activité ont amené d’autres à lever plusieurs centaines de millions d’euros à l’image de Sorare ou Qonto.
Les secteurs dans lesquels les licornes de l’Hexagone évoluent sont donc très divers. L’infographie de Geraldine Russell de Maddyness propose de les répartir en 14 catégories différentes, parmi lesquelles quatre se distinguent particulièrement par leur importance et par le fait qu’elles dépassent les 5 milliards de dollars de valorisation. On constate donc que les licornes françaises sont davantage portées sur les secteurs de l’e commerce (13 milliards), la fintech (8.9 milliards), les divertissements (8 milliards) et le retail (5.48 milliards).
Où se situe la France par rapport à ses voisins ?
Malgré les résultats très positifs et la possible émergence de nombreuses nouvelles licornes sur l’année à venir, la France est encore assez loin d’être la première nation européenne dans ce domaine, et elle est encore nettement devancée par l’Allemagne et le Royaume-Uni. Les start-up des deux nations ont par exemple récolté respectivement 16 et 32 milliards de dollars de levées de fonds en 2021, ce qui correspond à des hausses de 200% et de 130%, encore bien au-delà des 11,56 milliards levés et de la hausse de 115% observée en France. De plus, face aux 12 nouvelles entrées en France sur l’année passée, le Royaume-Uni en a par exemple enregistré 20 et aucun des 10 plus gros investissements en Europe n’a eu lieu dans l’Hexagone.
L’Allemagne compte de son côté 25 licornes, avec des noms très connus comme le courtier Trade Republic ou la banque en ligne N26. Par ailleurs, le pays possède une « décacorne », une start-up valorisée à plus de 10 milliards de dollars baptisée Celonis, qui utilise l’intelligence artificielle pour signaler les problèmes dans les chaînes de traitement. En plus de Celonis, au moins deux autres entreprises allemandes possèdent une valorisation supérieure au leader français Back Market qui se trouve au 15ème rang européen.
Cependant, l’écart avec le Royaume-Uni est encore plus conséquent. Avec ses 37 licornes, il est en effet le leader incontesté de notre continent et détient en outre la fintech Checkout.com spécialisée dans les services de paiement. Cette entreprise possède la deuxième plus haute valorisation européenne avec 40 milliards de dollars, et a récemment levé un milliard de dollars auprès d’investisseurs.
Un autre groupe d’acteurs sans doute plus surprenants, fait néanmoins une vraie concurrence à la France. Les pays scandinaves ne comptent il est vrai pas beaucoup de licornes, mais on y retrouve cependant des acteurs de premier plan. La Suède possède par exemple Klarna, la plus grosse licorne d’Europe, aujourd’hui valorisée à plus de 45 milliards de dollars, ou encore Northvolt, qui fait elle aussi partie du top 10 avec 12 milliards de valorisation.
Les nouveaux objectifs
Ainsi, bien que la situation en France soit très positive, il faut tout de même reconnaître que notre pays est assez largement devancé, notamment par ses voisins Allemands ou Britanniques. L’enjeu est désormais de maintenir cette évolution et de se rapprocher petit à petit du rythme de ces deux autres nations. Bons nombres d’observateurs et de responsables, notamment la directrice de France Digitale Maya Noël, considèrent en effet que cet objectif de 25 licornes n’était qu’une étape, et qu’il faut désormais veiller à conserver cette dynamique pour faire émerger de nouveaux acteurs et faire croître ceux qui se sont déjà affirmés. Dans cette optique, les efforts devront assurément être poursuivis dans la formation aux métiers du numérique et dans le développement de capacités de financement de ces pépites par des fonds français. En effet, les dernières levées de fonds ont été menées par des fonds d’investissements étrangers comme les américains Tiger ou Goldman Sachs, ou encore les asiatiques SoftBank et Tencent. Sur les 22 levées de fonds de plus de 100 millions d’euros de l’année 2021, une seule opération aura vu un acteur français (Bpifrance) être le plus gros investisseur. Conscients de cette faiblesse, les dirigeants de France Digitale ont ainsi déclaré dans une tribune « les startups tricolores ambitieuses ne trouvent pas encore sur notre sol les financements suffisants pour devenir des leaders européens ou mondiaux, et sont trop souvent obligées de se tourner exclusivement vers des investisseurs étrangers. Leurs perspectives d’introduction en Bourse à Paris sont aussi limitées face à l’attractivité de la bourse américaine ».
L’introduction en bourse est un autre point assez sensible qui pousse assez régulièrement un acteur à fort potentiel à quitter le territoire pour aller s’installer à l’étranger. En effet, certains investisseurs restent encore assez dubitatifs quant à la capacité de la Bourse de Paris d’offrir les conditions idéales pour se valoriser et bien souvent les meilleures entreprises préfèrent se rapprocher de Wall Street. Cependant, les acteurs français ne restent pas de marbre face à cette situation et ont déjà affiché leur volonté de créer une réplique européenne du Nasdaq pour éviter l’exil des entreprises les plus prometteuses.
À l’échelle du continent, Emmanuel Macron a également fixé de nouveaux objectifs. Le Président de la République a en effet annoncé vouloir faire émerger 10 géants de la tech européens, c’est-à-dire des entreprises valorisées à plus de 100 milliards de dollars, d’ici 2030. Au vu de la situation actuelle, cela peut sembler ambitieux, et comme le précise la directrice de la Mission French Tech Clara Chappaz à l’Usine Digitale, « sur les dix plus grosses entreprises mondiales cotées, huit sont dans la tech mais pas une seule n’est européenne ». Ainsi, la création de ces géants européens, qui devront être en mesure de rivaliser avec les mastodontes américains et asiatiques, devra très certainement faire face à de nombreux défis. Il faudra sans doute réussir à s’imposer sur ces deux autres continents, une chose peu aisée et sur laquelle bons nombres d’entreprises du vieux continent en quête d’expansion se sont déjà cassé les dents. Par ailleurs, avant même de s’attaquer aux marchés mondiaux, il faut d’abord mieux accompagner le développement des acteurs prometteurs sur le territoire européen. Pour ce faire, il sera très certainement nécessaire de développer une structure et des règles plus harmonisés qui permettront la croissance des entreprises, car bien que l’Union Européenne compte presque 500 millions d’habitants, elle reste morcelée de 27 États membres avec des langues, des lois et des cultures bien différentes, ce qui représente un obstacle de taille.
Licornes et souveraineté
Si l’émergence d’entreprises innovantes et prometteuses sur des secteurs clés comme la tech est un signe très encourageant pour la compétitivité de notre économie, il ne faut pas pour autant occulter les limites de ce développement. À ce titre, même si le Président de la République s’est réjoui de la multiplication des licornes et de leur apport pour la souveraineté française, ce point est remis en question par de nombreux observateurs. Qu’elles appartiennent au secteur bancaire, au retail, à l’e-commerce ou autre, les start-ups européennes, et à fortiori tricolores, sont encore extrêmement dépendantes des GAFAM pour proposer leurs services et assurer leur croissance. Pour ces entreprises de taille encore modeste, les dépenses pour des services numériques sont significatives, et dans ce domaine, des solutions comme AWS d’Amazon ou Google cloud pour l’hébergement, ou encore Facebook/Meta et Google Ads pour les publicités sont encore de très loin les plus utilisées. Dans le dernier baromètre de France Digitale avec le cabinet EY publié en septembre 2021, 73% des 800 start-ups interrogées indiquent une dépendance envers les GAFAM et 43% d’entre elles estiment même qu’elles « ne pourraient pas se développer sans eux ». La dépendance encore très marquée de nos acteurs nationaux vis-à-vis des géants américains va alors dans le sens contraire des ambitions affichées de faire éclore des entreprises capables de devenir des acteurs de premier plan et des concurrents crédibles pour les produits des GAFAM.
La multiplication des pépites de la French Tech qui bien souvent hébergent leurs serveurs et utilisent toutes sortes de services chez les GAFAM et aident donc à leur prospérité, remet ainsi en cause les propos du Président de la République et mettent au contraire en lumière un modèle qui semble affaiblir notre souveraineté. Au-delà de remplir des objectifs chiffrés, la French Tech doit donc également veiller à faire émerger des acteurs qui seront capables de proposer des solutions alternatives sur des secteurs stratégiques, et qui viendront réellement renforcer la souveraineté de notre pays. Dans cette optique, le chercheur Romain Cosson et l’entrepreneur Romain Fouilland ont proposé dans une tribune parue dans Le Monde de « prendre une place centrale dans l’écosystème des fournisseurs en s’attaquant au marché bien plus fractionné des briques élémentaires ». Ces briques élémentaires désignent les modules et addons proposés en complément des services basiques des GAFAM mais qui répondent selon les auteurs de la tribune « à un besoin technique et indivisible pour une start-up ». En effet, vouloir concurrencer directement les géants américains semble être au mieux très ambitieux, tandis que faire émerger des acteurs sérieux sur ces marchés beaucoup plus éclatés mais qui semblent tout aussi stratégiques pourrait être une option intéressante, tant en ce qui concerne la compétitivité économique nationale que les questions de souveraineté numérique.
Une autre alternative à explorer et très plébiscitée concerne le développement des deep tech, des start-ups qui proposent des produits ou des services sur la base d’innovations de rupture. Sur ce sujet, le « Plan Deeptech », porté notamment par Bpifrance, s’est vu doté d’un budget de 2.5 milliards d’euros sur 5 ans pour aider à leur développement. Cela a entre autres permis de fortement accélérer leur croissance si bien que les deeptech françaises sont aujourd’hui plus de 1700 et représentent 10 % de l’ensemble des start-ups françaises et captent plus de 20 % des montants levés, avec 1.1 milliards d’euros en 2020.
Dans un article publié sur le site de l’EGE consacré aux deeptech, Patrick Blancheton précise ainsi « la deeptech positionne les entreprises mais surtout les Etats compétitifs sur la scène internationale » et ajoute « La deeptech est à l’évidence un enjeux de souveraineté nationale (mais aussi pour l’Europe) pour initier entre autres une dynamique soutenue visant au leadership de notre économie numérique aux côtés des GAFAM (enjeux de société, contre-pouvoir, un autre web après les plateformes, un autre modèle économique, …), afin de limiter leur hégémonie et la dépendance absolue de la France, à des technologies étrangères ».
Il faut sans aucun doute se réjouir de la multiplication des licornes, ces acteurs innovants et à fort potentiel, et continuer à œuvrer à leur croissance pour que la France rattrape son retard sur les leaders européens. En revanche, une chose est sûre, si notre pays veut développer un écosystème tech cohérent et réellement compétitif, les questions de souveraineté numérique doivent être réellement prises en compte et les efforts accomplis dans ce sens se doivent d’être renforcés. En ce sens, l’accompagnement de filières stratégiques et à forte compétitivité comme la deeptech semble être une piste très prometteuse.
Par Louis-Mael Jouanno, promotion 2021-2022 du M2 IESCI
Sources Web
- Géraldine Russell, (2022, 19 janvier). « 25 licornes, c’est fait. Et maintenant quel prochain objectif pour la French Tech ? » Maddyness
- Léna Corot, (2022, 18 janvier). « La French Tech se targue d’avoir 25 licornes, et après ? ». L’Usine Digitale
- Challenges, (2022, 20 janvier). « La France célèbre sa 25ème licorne, et après? ». Challenges
- Géraldine Russell, (2022, 18 janvier). « Les 25 licornes françaises racontées en quatre graphiques ». Maddyness
- Guillaume Bregeras, Charlie Perreau, Adrien Lelièvre, (2022, 17 janvier). « Qui sont les 26 licornes de la French Tech ? ». Les Echos
- Valentin Hamon Beugin, (2022, 17 janvier). « Back Market, Sorare, Qonto… Voici la liste des licornes françaises ». L’Usine Nouvelle
- Thomas Leroy, (2022, 18 janvier). « En matière de licornes, la France fait-elle mieux que ses voisins européens? ». com
- Groupe IGS. « Les licornes, ces start-ups de plus d’un milliard de dollars ». groupe-igs.fr
- Illan Knafou, (2022, 19 janvier). « Qui sont les dix plus grosses licornes européennes ? ». Les Echos Start
- Boris Manenti, (2022, 17 janvier). « Les start-up sont passées de pigeons à licornes ». L’Obs
- Robin Rivaton, (2022, 18 janvier). « French Tech : les secrets de la multiplication des licornes, par Robin Rivaton ». L’Express
- Antoine Cornu, (2022, 19 janvier). « Licornes et souveraineté, l’enjeu majeur d’un modèle français pour l’économie européenne ». Portail de l’IE
- Sylvain Rolland, (2022, 17 janvier). « Souveraineté, Bourse, Gafam, taille critique, mixité : les cinq faiblesses de la French Tech ». La Tribune
- Patrick Blancheton, (2022, 17 janvier). « Deeptech, un enjeu de souveraineté nationale ? ». Ecole de Guerre Economique
- Sylvain Rolland, (2021, 23 septembre). « Souveraineté : le succès de la French Tech profite-t-il vraiment à la France ? », La Tribune
- Romain Cosson, Romain Fouilland, (2020, 15 décembre). « Le lien entre création de start-up françaises et souveraineté numérique est discutable ». Le Monde
- Jonathan Grelier, (2022, 26 Janvier). « Pourquoi cette avalanche de licornes dans la tech française début 2022 ? ». L’Usine Nouvelle
- Bpifrance, (2021, 15 mars). « Plan Deeptech : 3 chiffres, 2 ans, un seul but ». Bpifrance
- Franck Sebag, (2021, 22 septembre). « Performance économique et sociale des start-ups du numérique en France en 2021 ». EY