Depuis la révolution industrielle, les pays s’attèlent à développer leurs économies afin de subvenir aux besoins de l’ensemble des habitants et d’être compétitifs sur le plan international. Or, certains événements peuvent exposer les pays à des crises économiques, alimentaires, environnementales, sociales, ou sanitaires, ce qui s’est observé dans les années 2007-2012 avec la crise économique mondiale, qui plonge les pays dans une situation d’instabilité financière, et les pays africains les plus vulnérables ont aussi été impacté par ce phénomène ; ou encore la maladie infectieuse des poumons nommé le SRAS (Syndrome Respiratoire Sévère) due au virus SARS-CoV survenue en chine en 2002 et causant une épidémie en 2003. Face à ces situations de crise, les pays touchés vont tout mettre en œuvre afin de gérer au mieux la crise.
En effet, la gestion de crise se caractérise par l’ensemble des modes d’organisation, des techniques et des moyens qui permettent à une organisation de se préparer et de faire face à la survenance d’une crise puis de tirer les enseignements de l’événement pour améliorer les procédures et les structures dans une vision prospective. La situation actuelle à laquelle sont confrontés les pays du monde entier est une crise sanitaire appelé coronavirus, ou Covid-19. Cette crise a déclenché une situation d’alerte dans tous les pays du monde étant donnée les pertes humaines déjà subi dans certains pays, les activités économiques ayant chuté etc.
Au vu du taux élevé de décès, l’arrêt de la majorité des entreprises et bien d’autres constats observés dans les pays les plus touchés, et observant les pays les plus vulnérables, nous nous posons la question de savoir si le virus se propage totalement dans le continent africain, est-il capable de gérer au mieux cette crise ?
La Chine, premier pays impacté dont les premiers cas ont été détecté à Wuhan dans la province de Hubei depuis décembre 2019, a subi dans l’ensemble du pays d’importantes répercussions au niveau humain, économique et social. D’après les données, le 11 février 2020 ce pays a détecté 42 708 cas après des mois de crise, et ce nombre continuerai de croître d’après les statistiques.
D’autres pays comme l’Italie, la France, l’Espagne, et bien d’autres ayant réagi un peu tardivement, ont subi des pertes humaines, plusieurs cas de contamination. Ces derniers tentent de réduire la propagation du virus en prenant des mesures préventives dans tous les secteurs. Par contre, les pays africains moins touchés, sont en voie d’être très impactés par ce virus au vu des risques d’importation de la maladie.
Ainsi, notre analyse structurée en deux grande partie consistera dans une première partie à montrer l’impact de la crise du covid-19 dans les pays développés et dans une seconde partie de voir comment les pays africains vont pouvoir gérer le risque d’importation du Covid-19.
A. Evolution de la crise du Covid-19 dans les pays développés
La Chine, premier pays impacté par le Covid-19
L’urgence sanitaire mondiale déclenchée par la maladie de coronavirus dit Covid-19, conduit à l’implication de tous les pays. L’auteur IBANDA KABAKA (2020)[1], explique que suite à cette maladie causant des restrictions des déplacements, cela a fini par porté atteinte à la liberté des individus et au ralentissement de l’économie mondiale.
Le coronavirus a fait son apparition en décembre 2019 en Chine, et s’est répandu à travers le monde. D’après les études scientifiques, ce nom provient de sa forme de couronne qu’ont les protéines autour et il fait partie d’une famille de virus dont certains infectent différents animaux, d’autres l’homme dont les symptômes vont d’un simple rhume à une infection pulmonaire sévère, responsable d’une détresse respiratoire aiguë susceptible d’occasionner le décès du patient. De plus l’auteur IBANDA KABAKA explique dans ses analyses que cette maladie a été déjà détectée auparavant, d’après l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) :
- le SRAS-CoV (2002-2003), ou coronavirus à l’origine d’un syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), apparu en Chine : plus de 8 000 cas ont été recensés dans 30 pays et 774 personnes sont décédées (soit près de 10% de mortalité).
- le MERS-CoV (2012-2013), ou coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient, a été détecté pour la première fois en Arabie saoudite : 1 589 cas et 567 décès dans 26 pays ont été enregistrées (soit un taux de mortalité d’environ 30%).
La nécessité de préserver la santé des individus est un droit fondamental tant au niveau national et international[2]. Etant donnée qu’il est difficile d’éviter une propagation de la maladie au-delà des frontières, l’auteur explique que c’est pour cela que l’harmonisation des politiques sanitaires initiées au niveau national impose le recours à un instrument international par lequel s’engagent les souverainetés nationales ayant parfois des intérêts divergents[3].
Selon le rapport de plusieurs chercheurs et médias, l’apparition du coronavirus s’est observée dans le marché des fruits de mer WUHAN où des animaux sauvages exotiques notamment les pangolins, les chauves-souris, les rats, les serpents, etc., étaient vendus. Et d’après certains scientifiques ce virus serait venu d’une chauve-souris qui aurait été mangée par un pangolin dont celui-ci infecté aurait été à son tour préparé et mangé par l’homme. Cette infection s’explique par le fait que la viande a été mal cuite, ce qui n’a pas détruit l’agent pathogène. De plus, la perte de temps de la réaction des autorités chinoises sont en partie responsable de l’aggravation de ce phénomène dans la mesure où ce n’est qu’en janvier 2020 que ces derniers ont officiellement annoncé la situation du pays à la communauté internationale. Par la suite, les mesures prises ont été de mettre la ville de Wuhan en quarantaine, financer la construction d’un hôpital, et interdire en février dernier la vente et la consommation des animaux sauvages.
Après des mois de gestion de crise observés dans ce pays, nous constatons un recul de la maladie depuis début mars car les hôpitaux se vident au fur et à mesure d’après les chiffres officiels ; et bien qu’elle ait fermée ses frontières, la Chine s’emploie à fournir des masques aux pays touché comme la France.
Figure 1 : Evolution du nombre de décès lié au Coronavirus
Ce graphique illustre l’évolution des décès dépassant le seuil de 10 morts, observés dans différents pays présentant le virus dont : l’Allemagne (206 morts au no 11 jour étudié), le Japon (45 morts au no 17 jour étudié), le Royaume-Uni (490 morts au no 14 jour étudié), la France (1331 morts au no 18 jour étudié), l’Espagne (3647 morts au no 20 jour étudié), les Etats-Unis (1027 morts au no 22 jour étudié), l’Italie (7503 morts au no 30 jour étudié), la Chine (2663 morts au no 35 jour étudié), et la Corée du Sud (126 morts au no 29 jour étudié).
2. La gestion de crises des pays européens
Suite à la propagation du virus dans le monde par les individus provenant de la Chine, cela a déclenché une alerte universel sur les mesures à prendre afin de lutter contre cette maladie ravageuse. En effet, l’organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété le coronavirus Covid-19, une urgence sanitaire mondiale dans le but de sensibiliser et de contraindre tous les pays du monde entier de prendre des dispositions face à l’arrivé de cette maladie dans leurs territoires. Et nous observons que les autorités des pays impactés par cette maladie tels que l’Italie, la France, l’Allemagne, l’Australie, la Corée du Sud, le Japon, l’Iran, etc., ont déjà pris la décision de fermer leurs frontières, d’annuler les vols, de contrôler les personnes arrivant aux aéroports ou de prendre d’autres mesures de protection. Au vu des nombreux cas de détection de la maladie, en Italie par exemple, ce pays a dû prendre des mesures, et depuis le 7 mars 2020, nous observons qu’au nord du pays abritant près de quinze millions d’habitant, cette zone a été mise en quarantaine. En France, la situation d’alerte pousse les autorités à donner des informations quotidiennes provenant du ministère de la santé. Actuellement, ce pays est en phase 3 de la propagation de la maladie dans ses régions, de nombreux cas s’y observent depuis février.
Figure 2 : la propagation du Covid-19 en France, cas confirmés depuis le 17 février 2020
Ce graphique illustre le nombre de cas de contamination et de décès confirmés depuis février jusqu’en mars. En effet, nous observons près de 860 morts cumulées et 19856 cas cumulés, cela a continué à augmenter car nous avons le 28 mars 2020 près de 2317 morts cumulées et 38105 cas cumulés.
Par ailleurs, le secteur économique se retrouve très impacté dans les pays du monde entier car nous observons une récession économique. En effet les mesures de fermeture des frontières, d’annulation des vols aériens cause une baisse de l’activité économique, notamment l’arrêt des relations avec la Chine qui est devenue l’usine du monde ce qui entraîne une baisse de la richesse produite au plan mondial et une récession économique. Nous observons certaines entreprise subir des pertes, licencier partiellement ou définitivement leurs employés, comme le cas de la compagnie britannique Flybe qui vient de faire faillite, tout en jetant sur le pavé de milliers de salariés[4].
B. Gestion des risque de Covid-19 des pays africains
1. Situation sanitaire des pays africains
Etant donné que la Chine est le principal partenaire de l’Afrique, il y a des risques que cette maladie puisse atteindre le continent et c’est pour cela que des mesures sont en train d’être prises afin de contrôler l’importation de risque de la maladie[5]. Les autorités procèdent à la surveillance accrue et l’identification rapide des cas suspects, suivi du transfert des patients et l’isolement, le diagnostic rapide, la recherche et le suivi des contacts potentiels[6]. Cependant, ces pays en développement sont très vulnérable face à cette maladie mortelle, dans la mesure où le système médical faible n’est pas en mesure d’être efficace faute de financement, de matériel, d’infrastructures. Les institutions internationales telles que le fond monétaire international (FMI), la Banque mondiale, s’engagent à verser des fonds d’un montant respectif de 10 milliards et 12 milliards de dollars ; et les pays africains peuvent donc solliciter les concours financiers de ces deux institutions financières de Bretton-Woods, afin de lutter contre cette épidémie.
De plus, les experts de l’OCDE qui suivent l’évolution de ce virus, expliquent plusieurs scénarios économiques auxquels pourraient faire face les pays africains. En effet, ils expliquent qu’à l’avenir, les pays africains bien qu’ils soient moins impactés par ce phénomène, ne pourront pas être épargnés longtemps et ces derniers vont courir surtout des risques d’ordre financier. De plus selon eux, les pays dépendant des hydrocarbures (gaz, pétrole…) vont être encore plus en difficulté dans la mesure où le secteur pétrolier qui rencontrait déjà des difficultés dues à la guerre commerciale larvée entre grandes puissances dont la Chine va s’empirer. Ce qui fait que ces pays (l’Angola, l’Égypte, le Soudan du Sud, le Gabon, l’Algérie) devront s’y préparer afin d’éviter trop de pertes. De plus, d’autres secteurs vont être menacer, notamment la république démocratique du Congo exportatrice des produits miniers qui génèrent la part essentiel des revenus car ne pouvant plus effectuer les échanges à l’international. Le secteur touristique s’en trouve aussi très affecté car il est devenu difficile de le promouvoir étant donné la restriction des déplacements. Ils expliquent en plus que les pays africains vont devoir mettre en place de nouvelles stratégies afin de relancer l’économie régionale.
2. Contrôle des potentiels risque d’importation de la maladie
Face à la crise du covid 19 qui sévit le monde, les pays mettent en œuvre des stratégies sanitaires efficaces. Des auteurs[7] ont menés des études dans certains pays africains pour évaluer leur vulnérabilité et le risque d’importation du covid 19. Pour cela, ils utilisent des données sur le volume des voyages aériens au départ des aéroports des provinces infectées en Chine et dirigé vers l’Afrique afin d’estimer le risque d’importation par pays. Pour mieux analyser ces pays, les auteurs se sont basés sur deux indicateurs dont la « préparation » en utilisant le suivi du Règlement sanitaire international de l’OMS et le cadre d’évaluation ; et la « vulnérabilité », en utilisant l’indice de vulnérabilité aux maladies infectieuses. Les résultats obtenus de ces études montrent qu’il y a deux niveaux de risques dont nous observons un risque d’importation le plus élevé en Égypte, Algérie et en Afrique du Sud ; puis nous avons un risque modéré au Nigeria, Éthiopie, Soudan, Angola, Tanzanie, Ghana, et au Kenya. L’objectif de cette analyse est donc de voir dans quelle mesure les pays africains peuvent bien se préparer dans la détection des cas importés et d’en limiter la transmission ultérieure, pour cela grâce aux ressources, à l’intensification de la surveillance et au renforcement des capacités.
Figure 3 : Répartition du risque d’importation en fonction de la densité de la population humaine, répartition de la capacité SPAR et IDVI
Les pays[8] qui n’ont pas d’estimations du risque d’importation correspondent à des situations où le risque d’entrée a été jugé négligeable au moment de l’analyse. Les valeurs de MUS (non visibles sur les cartes) sont les suivantes : risque d’importation 4-5 × 10-4, SPAR 65 et IDVI 64.
Par ailleurs, d’après le communiqué du Bureau régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS)[9] du 12 mars 2020, les pays africains face aux risques d’importation du virus affirment pouvoir effectuer des tests de dépistage de cas potentiels du coronavirus. De plus, les analyses ont montré que la quasi-totalité des cas détectés en Afrique sont des cas d’importation, principalement en raison des mouvements de personnes entre les zones où maladie circule et l’Afrique. D’où d’après le rapport du 15 mars 2020 de l’European Centre for Disease Prevention, nous avons : l’Egypte (93 cas), l’Algérie (37cas), l’Afrique du Sud (24 cas), le Sénégal (21 cas), le Maroc (18 cas), la Tunisie (16 cas), la Côte D’Ivoire (4 cas), le Burkina Faso (3 cas), le Cameroun (3 cas), la République Démocratique du Congo (2 cas), le Ghana (2 cas), la Namibie (2 cas), le Nigeria (2 cas), la Guinée Equatoriale (1 cas), l’Ethiopie (1 cas), le Gabon (1 cas), la Guinée (1 cas), le Kenya (1 cas), la Mauritanie (1 cas), le Rwanda (1 cas), le Soudan (1 cas), le Swaziland (1 cas) et le Togo (1 cas).
Au vu du taux faible de cas et de mortalité en Afrique, ces derniers doivent renforcer les mesures au sein de leur territoire.
Conclusion
En somme, le monde entier se retrouve en situation d’alerte sanitaire mondiale, annoncée en janvier dernier par l’OMS. L’épidémie du Covid-19 apparue en Chine dans la ville de Wuhan s’est propagée rapidement dans les pays développés causant de nombreux décès et de cas de contaminations. Face à cette situation d’urgence sanitaire, les pays touchés ont dû prendre des mesures afin de réduire la propagation du coronavirus comme la fermeture des frontières, l’interdiction des vols aériens, restrictions des déplacements des individus, sensibilisation de la population sur l’hygiène. Cependant, les pays africains moins touchés par ce phénomène sont très vulnérables dans la mesure où leur système sanitaire est très faible, qu’ils manquent d’infrastructures, de financement. Au regard de cette situation, les institutions internationales s’engagent à donner des fonds à ces pays afin de lutter contre ce virus. En outre les pays africains ont déjà commencé à mettre en place des stratégies consistant à contrôler les cas d’importation de la maladie ; ils vont devoir prendre des mesures de relance de l’économie régionale étant donné l’interruption des échanges internationaux actuellement au ralenti, voire en arrêt pour le moment. La vulnérabilité du continent africain, est très préoccupante et la possibilité d’une aggravation est très envisageable et pourrait être très dramatique pour ces pays vulnérables. Une vigilance doit donc être de rigueur dans le contrôle de risque d’importation du virus, étant donné que la Chine est le principal exportateur de l’Afrique.
Par Donnah Alicia JESSICA MBAZOGHE Ateme, promotion 2019-2020 du M2 IESCI
[1] Paulin Ibanda Kabaka. La gestion internationale de l’épidémie du coronavirus COVID 19 en 2020. Analyse des conséquences socio-économiques et juridiques d’une atteinte à la santé publique mondiale. 2020. hal 02502421.
[2] R. J. DUPUY, Le droit de la santé en tant que droit de l’homme, Amsterdam, Académie de droit international de la Haye, Ed. Sijthoff and Noordhoff, 1979, p.346.
[3] P. IBANDA KABAKA, Réforme forestière de 2002 et droits des populations en RD Congo. Analyse de l’évolution du droit forestier dans ses aspects juridiques, fiscaux, écologiques et socio-économiques, Thèse de doctorat de droit public, Université de Pau et des pays de l’Adour, 2018, p.125.
[4]https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/03/05/flybe-abattue-en-plein-vol-par-le-mechant-virus_6031923_3234.html.
[5] Le Monde. Coronavirus: l’Afrique en état d’alerte. 2020. https://www. lemonde.fr/afrique/article/2020/01/28/coronavirus-l-afrique-sur-sesgardes_ 6027538_3212.html (accessed Feb 1, 2020).
[6] WHO Emergency Committee. Statement on the second meeting of the International Health Regulations (2005) Emergency Committee regarding the outbreak of novel coronavirus (COVID-19). Geneva: WHO, 2020. https://www.who.int/news-room/detail/30-01-2020- statement-on-the-second-meeting-of-the-international-healthregulations-( 2005)-emergency-committee-regarding-the-outbreakof- novel-coronavirus-(COVID-19) (accessed Feb 1, 2020).
[7] Marius Gilbert*, Giulia Pullano, Francesco Pinotti, Eugenio Valdano, Chiara Poletto, Pierre-Yves Boëlle, Eric D’Ortenzio, Yazdan Yazdanpanah, Serge Paul Eholie, Mathias Altmann, Bernardo Gutierrez, Moritz U G Kraemer*, Vittoria Colizza: “Preparedness and vulnerability of African countries against importations of COVID-19: a modelling study”
[8] AGO=Angola. BDI=Burundi. BEN=Benin. BFA=Burkina Faso. BWA=Botswana. CAF=Central African Republic. CIV=Côte d’Ivoire. CMR=Cameroon. COD=Democratic Republic of the Congo. COG=Republic of the Congo. COM=Comoros. CPV=Cape Verde. DJI=Djibouti. DZA=Algeria. EGY=Egypt. ERI=Eritrea. ESH=Western Sahara. ETH=Ethiopia. GAB=Gabon. GHA=Ghana. GIN=Guinea. GMB=Gambia. GNB=Guinea-Bissau. GNQ=Equatorial Guinea. IDVI=Infectious Disease Vulnerability Index. KEN=Kenya. LBR=Liberia. LBY=Libya. LSO=Lesotho. MAR=Morocco. MDG=Madagascar. MLI=Mali. MOZ=Mozambique. MRT=Mauritania. MUS=Mauritius. MWI=Malawi. NAM=Namibia. NER=Niger. NGA=Nigeria. RWA=Rwanda. SDN=Sudan. SEN=Senegal. SLE=Sierra Leone. SOM=Somalia. SPAR=State Party Self-Assessment Annual Reporting. SSD=South Sudan. STP=São Tomé and Príncipe. SWZ=eSwatini. TCD=Chad. TGO=Togo. TUN=Tunisia. TZA=Tanzania. UGA=Uganda. ZAF=South Africa. ZMB=Zambia. ZWE=Zimbabwe
[9] www.ecodafrik.com/la-covid-19-en-afrique-situation-actuelle-et-interrogations/
Références bibliographiques
Marius Gilbert*, Giulia Pullano, Francesco Pinotti, Eugenio Valdano, Chiara Poletto, Pierre-Yves Boëlle, Eric D’Ortenzio, Yazdan Yazdanpanah, Serge Paul Eholie, Mathias Altmann, Bernardo Gutierrez, Moritz U G Kraemer*, Vittoria Colizza: “Preparedness and vulnerability of African countries against importations of COVID-19: a modelling study”
Le Monde. Coronavirus: l’Afrique en état d’alerte. 2020. https://www. lemonde.fr/afrique/article/2020/01/28/coronavirus-l-afrique-sur-sesgardes_ 6027538_3212.html (accessed Feb 1, 2020).
- IBANDA KABAKA, Réforme forestière de 2002 et droits des populations en RD Congo. Analyse de l’évolution du droit forestier dans ses aspects juridiques, fiscaux, écologiques et socio-économiques, Thèse de doctorat de droit public, Université de Pau et des pays de l’Adour, 2018, p.125.
Paulin Ibanda Kabaka. La gestion internationale de l’épidémie du coronavirus COVID 19 en 2020. Analyse des conséquences socio-économiques et juridiques d’une atteinte à la santé publique mondiale. 2020. hal 02502421.
- J. DUPUY, Le droit de la santé en tant que droit de l’homme, Amsterdam, Académie de droit international de la Haye, Ed. Sijthoff and Noordhoff, 1979, p.346.
WHO Emergency Committee. Statement on the second meeting of the International Health Regulations (2005) Emergency Committee regarding the outbreak of novel coronavirus (COVID-19). Geneva: WHO, 2020. https://www.who.int/news-room/detail/30-01-2020- statement-on-the-second-meeting-of-the-international-healthregulations-( 2005)-emergency-committee-regarding-the-outbreakof- novel-coronavirus-(COVID-19) (accessed Feb 1, 2020).
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